1 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
1 re le christianisme. L’expansion missionnaire des chrétiens , durant le premier millénaire de notre ère, obéit à l’ordre du Christ
2 usqu’au Pérou des Incas. Mais c’est une expansion chrétienne et non spécifiquement européenne. En revanche l’expansion colonialist
3 le, a été, de toute évidence, plus européenne que chrétienne . Assimiler l’Europe au christianisme, comme voulut le faire Novalis d
4 coup l’aventure exemplaire de cet Ulysse au cœur chrétien , probablement juif d’origine, et fondateur d’empire — mais pour d’aut
5 ope, légendaire, historique, physique, païenne et chrétienne à la fois : l’homme du mythe, le marin, le chercheur de trésors, le m
6 — genus humanum — sont des créations de l’Europe chrétienne , puis de l’Europe technicienne. Dans ce sens, on peut dire que l’Euro
7 le, nommée par eux Thulé (Tyli), une implantation chrétienne décrite par le Landnamabok rédigé vers 1200. La première expédition s
2 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
8 gora, l’autel romain sur le forum, enfin l’église chrétienne ou ecclesia (qui veut dire assemblée et non plus temple), représenten
9 contres entre théologiens des grandes confessions chrétiennes organisées depuis quelques décennies avec la tolérance des hiérarchie
10 ns cette génération à un phénomène de convergence chrétienne qui renverse le cours suivi par l’histoire religieuse depuis plus d’u
11 me temps que la notion d’un sacré national et non chrétien , dans beaucoup de pays voisins du nôtre — le monument aux morts des d
3 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
12 es laisser mettre à feu et à sang la « République chrétienne  », lisons européenne23. Inutile de dire que ce plan ne rencontra guèr
13 hême, reprend le flambeau. Il propose aux princes chrétiens et au pape un Traité d’alliance qui est, en vérité, un plan de fédéra
14 ours, impliquant le rapprochement des confessions chrétiennes . C’est donc, en plus du motif de la paix, celui de la communauté spir
4 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
15 ce, et par quels procédés, qui ne furent pas tous chrétiens  ! Animés par les ambitions les plus diverses : missionnaires, commerc