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ialisante. Car cela revient en somme à définir le
phénomène
européen par ses effets, alors qu’on s’est toujours efforcé jusqu’ici
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conomiques ou démographiques. Ce que j’appelle le
phénomène
européen se signale, dans l’histoire du monde, par quelques traits ab
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tandis que l’inverse ne s’est jamais produit. Le
phénomène
unique au monde que dénotent ces constatations — tellement simples et
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me paraissent les avoir négligées jusqu’ici — ce
phénomène
européen sans précédent et sans parallèle dans l’histoire, nous n’arr
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ve simplement insuffisantes pour rendre compte du
phénomène
dans ce qu’il a de spécifique. Certes, le découpage profond des côtes
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ns donc, de cette rapide enquête sur la genèse du
phénomène
Europe, le christianisme. Mais non sans nous poser cette question dif
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e en plein mystère. Et les autres explications du
phénomène
européen par des données physiques et matérielles nous laissent en pl
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ucune n’apparaît suffisante pour rendre compte du
phénomène
global que l’histoire nous oblige à constater : la fonction mondiale
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ondiale de l’Europe. Décrivons donc maintenant ce
phénomène
tel qu’il apparaît dans les faits. Ce n’est pas le déroulement logiqu
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itude constante devant la vie. L’explication d’un
phénomène
par ses causes a dominé notre xixe siècle, mais c’était aux dépens d
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e, mais c’était aux dépens de la compréhension du
phénomène
lui-même, qu’on voyait mal. Le xxe siècle a découvert qu’un phénomèn
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u’on voyait mal. Le xxe siècle a découvert qu’un
phénomène
, individuel ou collectif, ne pouvait être bien saisi que dans son mou
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, essayons de résumer les caractères constants du
phénomène
européen tel que nous venons d’en retracer le cours, et de l’esprit q