1
foi pure, en effet, on peut estimer qu’il y a un
progrès
dans le fait que les hommes d’aujourd’hui sont moins tentés de confon
2
mulation aussi cohérente. Il faut y voir un grand
progrès
, s’il est vrai que le progrès véritable réside dans la clarification
3
aut y voir un grand progrès, s’il est vrai que le
progrès
véritable réside dans la clarification des vrais dilemmes humains, et
4
sans Dieu. Et ici encore, je le répète, c’est un
progrès
. Car désormais tout est clair. Les confusions longuement entretenues
5
ironies intellectuelles basées sur « les derniers
progrès
de la science », cette tolérance même qui se manifestait à l’égard de
6
e christianisme. C’est un fait que « les derniers
progrès
de la science » autorisent de moins en moins — et non de plus en plus
7
ent humanistes ou religieusement neutres comme le
progrès
, la justice sociale (de gauche), ou l’ordre social (de droite), l’int
8
négligées, méprisées ! Nous adorons la vie et le
progrès
, le foisonnement et la diversité, et toute mesure ne serait à nos yeu
9
arfaitement acceptables en tant qu’ils servent le
progrès
prolétarien, et préparent un avenir conforme à la doctrine40. Que leu
10
n croyait acquises, d’autre part est le gage d’un
progrès
vers le vrai. Ainsi donc, du désordre vers un certain ordre, puis ver
11
e de nouvelles incertitudes, appelant de nouveaux
progrès
, c’est-à-dire de nouvelles recherches. J’ai tâché de faire voir que l
12
e de l’Europe. C’est en effet la technique et son
progrès
constant qui a permis à notre continent, simple « cap de l’Asie » com
13
miner toute la Planète. C’est la technique et son
progrès
constant qui doit maintenir nos positions, devant la concurrence croi
14
t développé nos procédés et nos méthodes. Mais le
progrès
de la technique dépend de la recherche pure. Et celle-ci dépend à son
15
e, la recherche pure, est l’origine réelle de nos
progrès
techniques. Et là-dessus une petite histoire vraie. C’était il y a qu
16
e subversif à l’aube du siècle : Les Illusions du
progrès
, de Georges Sorel. Puis on se mit à citer Bergson, réclamant un suppl
17
ticisme amer de nos élites à l’égard de l’idée de
progrès
. Croire « encore » au progrès disqualifiait son homme, et l’idée s’em
18
’égard de l’idée de progrès. Croire « encore » au
progrès
disqualifiait son homme, et l’idée s’empressa d’émigrer aux États-Uni
19
qui remettent en question ses lieux communs : le
Progrès
, la Démocratie, l’État social, la Morale athéiste. Tout ce qui compte
20
ient dans le désert, elle qui perd sa foi dans le
progrès
. C’est elle enfin qui cède au vertige de l’histoire, s’imagine que so
21
tente d’en vérifier les résultats, on voit que le
progrès
est à l’Ouest, le servage et la loi d’airain à l’Est, et qu’une class
22
le nouvel essor d’une Europe reprenant la tête du
progrès
. Et c’est une autre prophétie, qui deviendra vraie, celle de Proudhon
23
en imagination. Je propose une idée renouvelée du
Progrès
, au-delà de nos illusions, mais aussi de nos scepticismes. Ce n’est p
24
a fin de notre liberté. J’imagine au contraire le
progrès
véritable dans l’accroissement du risque humain… Mais il y a trop à d
25
té l’humanité depuis des millénaires ; si donc le
progrès
, tel que l’Occident l’a conçu, atteint ses objectifs principaux — et
26
facile de répondre que les prouesses actuelles du
progrès
ne seront jamais intégralement tenues. Car le fait est qu’elles ont p
27
on qui estime avoir à redouter le succès final du
progrès
ne mérite guère qu’on la défende : car elle se considère comme un rem
28
tude conquise. D’ailleurs, dans l’hypothèse où le
progrès
réussirait, où nos besoins terrestres se tiendraient pour comblés, ce
29
nvention technique, et finalement l’idéal même du
progrès
. Derrière la crainte que j’ai dite, concernant l’avenir du christiani
30
du marxisme aussi, et de toutes les doctrines du
progrès
, sont les suites plus ou moins directes ou légitimes que l’Occident,
31
une religion qui aurait à redouter la réussite du
progrès
ne serait en tout cas pas le christianisme véritable, et que l’homme
32
s utopies supposent, en somme, un autofreinage du
progrès
par les moyens actuellement imaginables de la science et de la techni
33
que représentent pour le christianisme l’idéal du
progrès
, l’égalité des droits, le respect de la personne humaine, les science
34
idement les équilibres traditionnels. Pour que le
progrès
matériel qu’elle apporte devienne un bien réel, humain, il faudra que
35
iens, fascinés et trop aisément convaincus par le
progrès
occidental, que ce progrès n’en serait pas un, et qu’il reste impensa
36
ment convaincus par le progrès occidental, que ce
progrès
n’en serait pas un, et qu’il reste impensable hors d’une conception c