1 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 2. Sécularisme
1 foi pure, en effet, on peut estimer qu’il y a un progrès dans le fait que les hommes d’aujourd’hui sont moins tentés de confon
2 mulation aussi cohérente. Il faut y voir un grand progrès , s’il est vrai que le progrès véritable réside dans la clarification
3 aut y voir un grand progrès, s’il est vrai que le progrès véritable réside dans la clarification des vrais dilemmes humains, et
4 sans Dieu. Et ici encore, je le répète, c’est un progrès . Car désormais tout est clair. Les confusions longuement entretenues
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
5 ironies intellectuelles basées sur « les derniers progrès de la science », cette tolérance même qui se manifestait à l’égard de
6 e christianisme. C’est un fait que « les derniers progrès de la science » autorisent de moins en moins — et non de plus en plus
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
7 ent humanistes ou religieusement neutres comme le progrès , la justice sociale (de gauche), ou l’ordre social (de droite), l’int
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
8 négligées, méprisées ! Nous adorons la vie et le progrès , le foisonnement et la diversité, et toute mesure ne serait à nos yeu
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
9 arfaitement acceptables en tant qu’ils servent le progrès prolétarien, et préparent un avenir conforme à la doctrine40. Que leu
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 11. La baleine qui avait faim
10 n croyait acquises, d’autre part est le gage d’un progrès vers le vrai. Ainsi donc, du désordre vers un certain ordre, puis ver
11 e de nouvelles incertitudes, appelant de nouveaux progrès , c’est-à-dire de nouvelles recherches. J’ai tâché de faire voir que l
12 e de l’Europe. C’est en effet la technique et son progrès constant qui a permis à notre continent, simple « cap de l’Asie » com
13 miner toute la Planète. C’est la technique et son progrès constant qui doit maintenir nos positions, devant la concurrence croi
14 t développé nos procédés et nos méthodes. Mais le progrès de la technique dépend de la recherche pure. Et celle-ci dépend à son
15 e, la recherche pure, est l’origine réelle de nos progrès techniques. Et là-dessus une petite histoire vraie. C’était il y a qu
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
16 e subversif à l’aube du siècle : Les Illusions du progrès , de Georges Sorel. Puis on se mit à citer Bergson, réclamant un suppl
17 ticisme amer de nos élites à l’égard de l’idée de progrès . Croire « encore » au progrès disqualifiait son homme, et l’idée s’em
18 ’égard de l’idée de progrès. Croire « encore » au progrès disqualifiait son homme, et l’idée s’empressa d’émigrer aux États-Uni
19 qui remettent en question ses lieux communs : le Progrès , la Démocratie, l’État social, la Morale athéiste. Tout ce qui compte
20 ient dans le désert, elle qui perd sa foi dans le progrès . C’est elle enfin qui cède au vertige de l’histoire, s’imagine que so
21 tente d’en vérifier les résultats, on voit que le progrès est à l’Ouest, le servage et la loi d’airain à l’Est, et qu’une class
22 le nouvel essor d’une Europe reprenant la tête du progrès . Et c’est une autre prophétie, qui deviendra vraie, celle de Proudhon
23 en imagination. Je propose une idée renouvelée du Progrès , au-delà de nos illusions, mais aussi de nos scepticismes. Ce n’est p
24 a fin de notre liberté. J’imagine au contraire le progrès véritable dans l’accroissement du risque humain… Mais il y a trop à d
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
25 té l’humanité depuis des millénaires ; si donc le progrès , tel que l’Occident l’a conçu, atteint ses objectifs principaux — et
26 facile de répondre que les prouesses actuelles du progrès ne seront jamais intégralement tenues. Car le fait est qu’elles ont p
27 on qui estime avoir à redouter le succès final du progrès ne mérite guère qu’on la défende : car elle se considère comme un rem
28 tude conquise. D’ailleurs, dans l’hypothèse où le progrès réussirait, où nos besoins terrestres se tiendraient pour comblés, ce
29 nvention technique, et finalement l’idéal même du progrès . Derrière la crainte que j’ai dite, concernant l’avenir du christiani
30 du marxisme aussi, et de toutes les doctrines du progrès , sont les suites plus ou moins directes ou légitimes que l’Occident,
31 une religion qui aurait à redouter la réussite du progrès ne serait en tout cas pas le christianisme véritable, et que l’homme
32 s utopies supposent, en somme, un autofreinage du progrès par les moyens actuellement imaginables de la science et de la techni
33 que représentent pour le christianisme l’idéal du progrès , l’égalité des droits, le respect de la personne humaine, les science
34 idement les équilibres traditionnels. Pour que le progrès matériel qu’elle apporte devienne un bien réel, humain, il faudra que
35 iens, fascinés et trop aisément convaincus par le progrès occidental, que ce progrès n’en serait pas un, et qu’il reste impensa
36 ment convaincus par le progrès occidental, que ce progrès n’en serait pas un, et qu’il reste impensable hors d’une conception c