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cuteurs intimes qui ont nourri ma recherche d’une
unité
vivante. Or, je constate que de nos jours, le phénomène religieux au
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le vocabulaire romain, ni même la conception de l’
Unité
ou de la pluralité dans l’Unité. Depuis près d’un million d’années (p
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a conception de l’Unité ou de la pluralité dans l’
Unité
. Depuis près d’un million d’années (paraît-il) qu’il vit et meurt et
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des armées, dans la guerre, comme le symbole de l’
unité
du peuple, mais son usage est interdit pendant les guerres civiles :
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spectant les diversités, voulues par Dieu, dans l’
unité
spirituelle. Et les suites de cette création sont encore visibles auj
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chisant. Conflit idéologique et religieux entre l’
unité
imposée et la division irréfléchie, entre la centralisation rigide et
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ent œcuménique que l’utopie et la tentation d’une
unité
formelle, humainement vérifiable, assurée et définitive. Car c’est pr
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ncta en une assurance visible et restrictive de l’
unité
(d’organisation ou de doctrine), c’est dans la mesure exacte où elles
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nté de bâtir un monument visible à la gloire de l’
unité
des hommes, conduisit à la division de leur langage. Il convient de l
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té, et peu à peu substitué en fait, un principe d’
unité
immanent, c’est-à-dire humainement contrôlable. C’est la formule même
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le même de la tyrannie. Car, contre un principe d’
unité
immanent, mais pratiquement puis théoriquement absolutisé, il n’y a p
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u d’être réformée, je n’épiloguerai pas ici sur l’
unité
d’organisation romaine, considérée comme nécessaire au salut. Mais je
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ent des Écritures. Car aussitôt que le principe d’
unité
apparaît humainement vérifiable, l’orthodoxie de l’Église se « ferme
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qui prétend se suffire et posséder son principe d’
unité
, une Église qui tend à se fermer par le haut pour mieux assurer sa co
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est donc doublement antiœcuménique. Sa volonté d’
unité
s’oppose à l’union. Elle transforme la diversité en division. Alors i
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hème de l’harmonie organique opposé au thème de l’
unité
systématique. Notons qu’il n’entraîne aucunement un éloge de la « tol
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une doctrine de l’homme. Au conflit qui oppose l’
unité
et la division dans le plan de l’Église, correspond terme à terme le
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fait son ciment. Mais cet État centralisé, cette
unité
rigide et trop contrôlée écrase bientôt toutes les initiatives indivi
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a pas d’équilibre possible entre l’anarchie et l’
unité
forcée, l’individu et l’État. Mais dès qu’intervient la transcendance
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mbres et non cette caricature de l’ordre qu’est l’
unité
dans l’uniformité. Au lieu de pétrifier les frontières extérieures de
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s ambitions. Ils opposent également à la notion d’
unité
rigide celle de communion ; à l’Empire, le Commonwealth ; à l’ordre u