1
plinée, traditionnelle et progressiste, neutre et
armée
. Il nous décrit un pays que la nature a privé de matières premières e
2
sive de Sempach en 1386. Mais à Sempach encore, l’
armée
du duc est composée de chevaliers des régions actuellement suisses.
3
d’Alsace et petit-fils de Rodolphe Ier — lève une
armée
et marche contre Schwyz, le 15 novembre 1315. Une colonne de deux-mil
4
la noblesse du pays. (Car il faut préciser que l’
armée
du duc n’était pas composée d’« Autrichiens », mais de seigneurs et d
5
François Ier revient en Lombardie à la tête d’une
armée
considérable, il ne trouve devant lui que la moitié des troupes suiss
6
’esprit moderne. Car nos idées de la guerre, de l’
armée
et de l’ennemi ne sont plus celles du xvie siècle. La guerre, en ces
7
s et des « droits » qui en découlaient. Quant à l’
armée
ennemie, c’était l’équipe adverse, avec laquelle on allait disputer q
8
d’officiers supérieurs que la Suisse procura aux
armées
de l’Europe ne revinrent pas tous les mains vides. Beaucoup rapportai
9
rsion de l’énergie guerrière des Suisses dans les
armées
de princes étrangers, tantôt coalisées tantôt ennemies, devait provoq
10
litiques (et finalement plus « nationales »), les
armées
plus disciplinées et l’obéissance plus mécanique, la passion bataille
11
du xviie siècle, on voit se généraliser dans les
armées
des princes, désormais permanentes, une série de nouveautés qui répug
12
reize mois plus tard, la Suisse est occupée par l’
armée
autrichienne du maréchal Bubna. Le régime imposé par Napoléon est abr
13
itaires avec huit souverains, mais le noyau d’une
armée
fédérale est créé : chaque canton doit fournir des effectifs égaux à
14
ce étranger correspond aussitôt la création d’une
armée
fédérale dans le vrai sens du terme. Ce sera une force unifiée (condi
15
pouvoir dont il puisse abuser. Elle sera donc une
armée
de milices, formée de tous les citoyens en état de porter les armes,
16
est intéressant de remarquer qu’en se donnant une
armée
unifiée, garantissant la cohésion des cantons désormais hors d’état d
17
, désormais, c’est à défendre la neutralité que l’
armée
allait être destinée ! Situation inverse de celle que nous avons vue
18
avons vue résulter de la défaite de 1515. Aussi l’
armée
de milices prendra-t-elle rapidement des caractères bien différents d
19
d’égalitarisme. C’est depuis que la Suisse a une
armée
unique au service d’un État solidement fédéré, que les Suisses sont d
20
ldats mais des ingénieurs et des techniciens. Les
armées
des pays voisins n’empruntent plus leur territoire pour s’y battre, m
21
attre, mais pour y déposer les armes : ainsi de l’
armée
Bourbaki en 1871, du IVe C.A. français et d’une division polonaise en
22
ancêtres des Rhètes, les légions romaines, et les
armées
du duc de Rohan pendant la guerre de Trente Ans ; par elle aussi les
23
ndant d’une brigade, d’une division, d’un corps d’
armée
, ne porte que le grade de colonel ; celui de général n’étant décerné
24
cas de guerre, et au seul commandant en chef de l’
armée
. Si bien que les recrues inspectées par un officier supérieur doivent
25
ançaise, puis la libération du territoire par les
armées
de l’Autriche amenèrent les meilleures têtes du pays à voir dans la n
26
nt au fait que la Suisse demeure inaccessible aux
armées
de l’Autriche comme à celles de la France38. Cette clause européenne
27
e qui a sauvé la Suisse à ce moment-là, c’est son
armée
, bien accrochée au sol et contrôlant le passage du Gothard, vital pou
28
ément l’absence d’une vraie fédération. Quand les
armées
de la Révolution les envahirent, les Ligues ne purent opposer une arm
29
les envahirent, les Ligues ne purent opposer une
armée
suisse à l’agresseur. L’un après l’autre, les États souverains furent
30
) aboutit à la guerre civile, en novembre 1847. L’
armée
fédérale placée sous les ordres du général Dufour (ce Genevois qui de
31
nomie des États membres s’amenuise. Le droit et l’
armée
sont largement unifiés ; la législation sur les chemins de fer devien
32
e suisse indéniable, c’est moins à l’école qu’à l’
armée
qu’il est dû. L’empreinte commune la plus profonde que reçoivent les
33
onnée par le service militaire. Chacun sait que l’
armée
suisse est une armée de milices : la Constitution interdit à la Confé
34
militaire. Chacun sait que l’armée suisse est une
armée
de milices : la Constitution interdit à la Confédération le droit d’e
35
lte qu’à un degré jamais atteint en Europe, cette
armée
est la chose du peuple, et qu’elle est populaire aux deux sens du ter
36
preuve la plus indiscutable de l’intégration de l’
armée
à la nation est fournie par ce simple fait : chaque soldat suisse ent
37
à cause de toute l’histoire des confédérés. Cette
armée
ultradémocratique, sans caste militaire, toute mêlée à la vie du peup
38
te ni militariste, le peuple suisse considère son
armée
avant tout comme une école pour adultes : école de civisme, d’égalité
39
à peu près seuls au monde, au suffrage féminin. L’
armée
, telle que la voient les jeunes Suisses d’aujourd’hui, est bien moins
40
ationale de tous les Suisses du sexe masculin : l’
armée
est la maison des hommes. » J’emprunte ces phrases au commentaire d’u
41
éloignée. En 1940, pendant la mobilisation de l’
armée
qu’il commandait en chef, le général Guisan, loin de déplorer la dive
42
r mars ; toute la Suisse a son 1er août ! Et si l’
armée
est la seule éducation générale qu’un peuple, aussi divers que le nôt
43
chrétienne » s’engage comme simple soldat dans l’
armée
suisse : il faut résister à Hitler au nom de la foi, parce qu’il inst
44
ndis que de la Germanie et des Ligues suisses des
armées
descendaient vers les plaines lombardes. Ce double mouvement culturel
45
’atmosphère suisse, famille, sociétés, syndicats,
armée
, écoles. « Tout Suisse est pédagogue », répètent les auteurs suisses.
46
es Autorités sont placées sous la protection de l’
armée
suisse : un million de mobilisables et le réduit national des Alpes,