1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 du Téméraire, la liberté des villes d’Empire, le génie de la cité, les structures de la terre, le message chiffré des monume
2 et de liberté d’esprit gentiment insolente, le «  génie du fédéralisme ». Il y a chez ce châtelain de Cressier près Morat, pa
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Première partie. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
3 e l’Helvétie romanisée. Les Habsbourg ont déjà le génie des mariages : ils épousent des Lenzbourg, des Kybourg, et des cousin
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Deuxième partie. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — 1. Les institutions et la vie politique
4 ses discours, il ne doit pas manquer d’exalter le génie du lieu, les traditions les plus chères de sa ville, sa vocation part
5 te conjoncture démographique les traditions et le génie du lieu ? Qui peut encore les maintenir et illustrer ? Les amants du
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Deuxième partie. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — 2. Les paradoxes de la vie économique
6 uest — Neuchâtel, Vaud, Genève — manifestaient un génie très particulier de la mécanique : Rousseau les a décrits dans sa Let
7 de hardiesse dans l’invention pratique, c’est le génie suisse. Il ne donne sa pleine mesure que dans les circonstances où il
8 rge de profit est réduite à 8 %. Il a ce trait de génie  : intituler son entreprise Migros. Car tout Suisse est contre les gro
9 à l’égard des « baillis », ce mauvais coucheur de génie a dressé contre lui tout ce qui est organisé dans ce pays : socialist
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
10 est pas se dissimuler, en vérité : simplement, le génie qui leur advient prend les couleurs du milieu. Albert Bitzius était u
11 é mémorable ont camouflé le passage parmi nous du génie de l’introspection. Dix-sept-mille pages de Journal furent écrites da
12 se faire pardonner sa turbulence créatrice ou son génie individuel, en démontrant qu’il fait une œuvre utile au bien commun.
13 r peuple. Nous n’avons pas en Suisse de poètes de génie , ni de peintres qui aient fait époque, ni de compositeurs du plus hau
14 tuation bizarre en apparence est très conforme au génie de la culture occidentale, car celle-ci a toujours été faite par des
15 première fois s’illustre aux yeux du monde par le génie d’un de ses patriciens, Albert de Haller. Cet anatomiste, chirurgien,
16 stes, une pléiade de mathématiciens rivalisant de génie  : Léonard Euler et les huit Bernoulli en font « la capitale des scien
17 e poètes avec Gottfried Keller et C. F. Meyer, le génie paracelsien de C. G. Jung opère une révolution fondamentale dans la p
18 té restreinte. Zurich n’a pas su retenir ce jeune génie d’allure tranquille mais peu professorale. Il y eut ensuite la naissa
19 es, laisse de côté beaucoup de régions où quelque génie peut surgir. Il faudrait y aller voir de plus près. J’irai donc me pr
20 otion de pressentir derrière l’œuvre, accident du génie humain, et dans ces accidents telluriques, une même poussée profonde,
21 ibilité unique d’art total et communautaire : les génies y ont manqué — musique, poème, décors et mise en scène — ou peut-être
22 s’était « révélée » dès longtemps au contact d’un génie étranger lui aussi : celui de Calvin le Picard. Genève est bien moins
23 « trouée de Coppet », révéleront à la France les génies de Weimar et les grands philosophes de la Souabe. Vers le milieu de n
24 e : la linguistique générale. La précocité de son génie fait songer à celle des mathématiciens modernes et sa linguistique es