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diante, et tout cela entre en composition dans le
mystère
qui émane de ce massif central, de cette croix de vallées et de ce ch
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plus logiques qu’organiques. Il faut éclairer ce
mystère
, si l’on veut non seulement comprendre l’histoire suisse mais saisir
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rand-chose : cette première génération admise aux
mystères
civiques n’y a pas été initiée. Elle faisait en classe des travaux de
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ion : ces deux « voyants », adonnés à l’étude des
mystères
et des mythes, en tirent tous les deux des techniques de guérison. De
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nitiatiques, se touchant tous et si bien clos. Le
mystère
suisse est là, sans aucun doute. À chacun de mes retours, je me prome
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a couleur ou cernent brutalement des figures sans
mystère
. Manuel est un nerveux, mais de ferme écriture : un imaginatif, mais
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ches aux creux des collines, et d’églises où le «
mystère
» gothico-romantique fait place à des abstractions symboliques en ple
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ète à l’avenir européen. Car la Suisse détient un
mystère
, ou plutôt elle est ce mystère. Il m’a fallu longtemps, beaucoup d’ét
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Suisse détient un mystère, ou plutôt elle est ce
mystère
. Il m’a fallu longtemps, beaucoup d’étude, d’éloignement, de retours
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empirisme élevé à l’état de vertu, que dis-je, de
mystère
initiatique. Je sentais bien que d’en parler — même sans le juger, ou