1
e rappelait la devise de Nicolas Manuel, peintre,
poète
, soldat, réformateur, banneret de Berne, et Suisse selon mon cœur. Fe
2
terre de France ? Quelques siècles plus tard, un
poète
français fait dire à son héros quittant l’Europe et qui s’en remémore
3
pe sur la base des autonomies communales. Avec un
poète
de l’histoire, qui a su nous faire redécouvrir derrière les façades o
4
s représenter : un homme d’État, un général et un
poète
romancier. Champion du radicalisme dans sa belle époque, président de
5
et de leur peuple. Nous n’avons pas en Suisse de
poètes
de génie, ni de peintres qui aient fait époque, ni de compositeurs du
6
uxquels se joignent le Saint-Gallois Vadian et le
poète
allemand Ulrich von Hutten, rayonne sur la Suisse et les Allemagnes,
7
Haller. Cet anatomiste, chirurgien, botaniste et
poète
national, président de l’Académie des sciences de Göttingen et membre
8
siècle une « école suisse » de romanciers et de
poètes
avec Gottfried Keller et C. F. Meyer, le génie paracelsien de C. G. J
9
né son art, il entrevoit une action plus urgente.
Poète
satirique ou guerrier, architecte ou négociateur, à quelle passion ma
10
ncore une peinture suisse. Quel est le plus grand
poète
français ? « Hugo, hélas ! », répondait André Gide. Le plus grand pei
11
La poésie : trois évadés célèbres Un grand
poète
, un seul en six-cents ans, voilà pour l’homo alpinus. Je crois bien q
12
dif, tué en combat singulier en 1397, est le seul
poète
romand dont la réputation ait passé nos limites avant le xxe siècle
13
a conscience conformiste. « Je n’ai jamais été un
poète
suisse, ni un poète allemand, mais européen, international et de tous
14
iste. « Je n’ai jamais été un poète suisse, ni un
poète
allemand, mais européen, international et de tous les temps », écriva
15
quatre-vingts ans, répondit : « Je ne suis pas le
poète
de la nation : chez nous, c’est encore et toujours Keller. Je ne me s
16
se foncièrement autochtone. Il suffit que je sois
poète
; chaque épithète rétrécirait ce fait et chaque étiquette m’est odieu
17
rien produit, jusqu’ici, qui se compare aux purs
poètes
novateurs d’autres pays environnants, ce n’est pas faute d’un sens ly
18
que la cité suisse est trop bien ordonnée pour un
poète
? Ou que l’auteur suisse se sent trop éloigné du cœur historique de s
19
l’Allemagne, puis pour Vladivostok, et devint le
poète
Blaise Cendrars 102. À l’autre extrémité de la Suisse, dans les Griso
20
Romaunchas (Rimes Romanches). Il eut pour fils un
poète
ladin et un archiviste des Grisons. Nicolas Flugi d’Aspermunt engend
21
to, Wladimiro, Alessandro Appolinare, qui sera le
poète
. Les prénoms qu’il porte ne sont pas ceux des Flugi, qui ne reconnure
22
uriers ou archivistes, prélats ou généraux, enfin
poètes
— dans un très vieux langage roman qui ressemble à celui des troubado
23
, et les ressemblances sont troublantes. Ces deux
poètes
ont fait la guerre en France — tradition du service étranger. Cendrar
24
liticien fort habile, avant de se faire érudit et
poète
de nos origines.) Joseph Eutych Kopp, historien lucernois, ouvre le