1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Première partie. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
1 n fédérale, présenté sous la forme prudente d’une révision du pacte de 1815. (Les Waldstätten, ainsi que Glaris et le Tessin s’a
2 ntinua pas moins à discuter de la nécessité d’une révision du pacte. Jusqu’au jour où la crise religieuse qui couvait depuis que
3 x qui les amènent à proposer des lois et quelques révisions de la Constitution dans le sens général d’un accroissement irréversib
4 ar le peuple. Ces deux courants aboutissent à une révision générale de la Constitution, adoptée en 1874 malgré la résistance pro
5 uisse romande. Les dispositions principales de la révision se résument en trois points : extension des pouvoirs fédéraux, extens
6 porte atteinte aux souverainetés. À partir de la révision si expressément centraliste de 1874, cette pudeur ou prudence paysann
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Deuxième partie. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — 1. Les institutions et la vie politique
7 rincipe réglée par la Constitution de 1848 et ses révisions successives. À la fédération les affaires étrangères, la représentati
8 déral, le droit d’initiative ne s’applique qu’aux révisions totales ou partielles de la Constitution, demandées par 50 000 citoye
9 majorité (80 % des votants), en même temps qu’une révision partielle offrant à la Confédération de nouvelles possibilités de lég
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Deuxième partie. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — 2. Les paradoxes de la vie économique
10 ndustrie (proclamée en 1874 seulement, lors de la révision de la Constitution). Leurs chefs, secrétaires et porte-paroles, s’ave