1
I. « Toute culture est création
de
diversité » J’aime beaucoup les anniversaires. Ils nous invitent à
2
ires. Ils nous invitent à déclarer des sentiments
d’
amitié trop souvent tacites, qui vont sans dire mais qui vont tellemen
3
Et ils invitent aussi à des retours sur le passé
de
ceux que l’on fête, à des prises de conscience renouvelées de ce qu’i
4
sur le passé de ceux que l’on fête, à des prises
de
conscience renouvelées de ce qu’ils ont été et de ce que l’on attend
5
l’on fête, à des prises de conscience renouvelées
de
ce qu’ils ont été et de ce que l’on attend d’eux. L’anniversaire qui
6
de conscience renouvelées de ce qu’ils ont été et
de
ce que l’on attend d’eux. L’anniversaire qui nous réunit aujourd’hui
7
ées de ce qu’ils ont été et de ce que l’on attend
d’
eux. L’anniversaire qui nous réunit aujourd’hui me touche d’autant plu
8
nniversaire qui nous réunit aujourd’hui me touche
d’
autant plus personnellement qu’il m’offre l’occasion — et l’honneur, a
9
on — et l’honneur, auquel je suis très sensible —
de
vous entretenir d’un sujet qui depuis bien des années m’a beaucoup oc
10
auquel je suis très sensible — de vous entretenir
d’
un sujet qui depuis bien des années m’a beaucoup occupé, dans tous les
11
es années m’a beaucoup occupé, dans tous les sens
de
l’expression, qui peut sembler par ses prolongements européens voire
12
xpression, qui peut sembler par ses prolongements
européens
voire mondiaux, m’avoir beaucoup éloigné de mes sources neuchâteloise
13
uropéens voire mondiaux, m’avoir beaucoup éloigné
de
mes sources neuchâteloises, et qui au contraire m’y ramène, non seule
14
donc saisir cette heureuse occasion pour essayer
de
vous dire et de vous faire sentir comment je crois voir converger le
15
te heureuse occasion pour essayer de vous dire et
de
vous faire sentir comment je crois voir converger le rôle d’un instit
16
re sentir comment je crois voir converger le rôle
d’
un institut régional tel que celui que nous célébrons, et les efforts
17
tel que celui que nous célébrons, et les efforts
de
ceux qui ont entrepris d’élargir la formule fédéraliste aux dimension
18
lébrons, et les efforts de ceux qui ont entrepris
d’
élargir la formule fédéraliste aux dimensions de l’Europe entière. Nou
19
s d’élargir la formule fédéraliste aux dimensions
de
l’Europe entière. Nous vivons à l’heure de l’Europe, de son union sou
20
largir la formule fédéraliste aux dimensions de l’
Europe
entière. Nous vivons à l’heure de l’Europe, de son union souhaitée pa
21
nsions de l’Europe entière. Nous vivons à l’heure
de
l’Europe, de son union souhaitée par tous et commencée par quelques-u
22
s de l’Europe entière. Nous vivons à l’heure de l’
Europe
, de son union souhaitée par tous et commencée par quelques-uns. Mais
23
urope entière. Nous vivons à l’heure de l’Europe,
de
son union souhaitée par tous et commencée par quelques-uns. Mais beau
24
ques-uns. Mais beaucoup craignent que cette union
de
l’Europe ne soit acquise qu’au prix d’une uniformisation de nos cultu
25
uns. Mais beaucoup craignent que cette union de l’
Europe
ne soit acquise qu’au prix d’une uniformisation de nos cultures diver
26
ette union de l’Europe ne soit acquise qu’au prix
d’
une uniformisation de nos cultures diverses et de nos originalités rég
27
e ne soit acquise qu’au prix d’une uniformisation
de
nos cultures diverses et de nos originalités régionales ou locales. I
28
d’une uniformisation de nos cultures diverses et
de
nos originalités régionales ou locales. Ils redoutent, comme le profe
29
ns de recevoir — et je le cite — « la grande pâte
d’
une Europe une et indivisible, une Europe jacobine, saint-simonienne,
30
recevoir — et je le cite — « la grande pâte d’une
Europe
une et indivisible, une Europe jacobine, saint-simonienne, rouleau co
31
grande pâte d’une Europe une et indivisible, une
Europe
jacobine, saint-simonienne, rouleau compresseur écrasant sur son pass
32
angoisse le professeur Röpke ne correspond à rien
de
réel en Europe. À supposer que le Marché commun ait jamais eu cette i
33
professeur Röpke ne correspond à rien de réel en
Europe
. À supposer que le Marché commun ait jamais eu cette intention délibé
34
délibérée qu’on lui prête vraiment sans justice,
d’
« écraser toutes nos particularités spirituelles et morales », on ne v
35
larités spirituelles et morales », on ne voit pas
de
quels moyens il disposerait pour arriver à ces fins criminelles, qui
36
es, qui étaient plutôt si je ne me trompe, celles
d’
un Staline, ou d’un Hitler, avec lesquels rien n’autorise à confondre
37
lutôt si je ne me trompe, celles d’un Staline, ou
d’
un Hitler, avec lesquels rien n’autorise à confondre des hommes tels q
38
e à confondre des hommes tels que Robert Schuman,
De
Gasperi, Adenauer, ni même le général de Gaulle. Il me paraît tout à
39
e Gaulle. Il me paraît tout à fait évident qu’une
Europe
unifiée et uniformisée « une et indivisible » selon la formule jacobi
40
é proposée par personne, par aucun des promoteurs
de
l’union de nos pays, mais encore n’aurait pas la moindre chance de se
41
par personne, par aucun des promoteurs de l’union
de
nos pays, mais encore n’aurait pas la moindre chance de se réaliser j
42
pays, mais encore n’aurait pas la moindre chance
de
se réaliser jamais sur l’initiative d’Européens sains d’esprit, et pa
43
dre chance de se réaliser jamais sur l’initiative
d’
Européens sains d’esprit, et par le libre consentement nos peuples. Éc
44
e chance de se réaliser jamais sur l’initiative d’
Européens
sains d’esprit, et par le libre consentement nos peuples. Écartons ce
45
éaliser jamais sur l’initiative d’Européens sains
d’
esprit, et par le libre consentement nos peuples. Écartons ce fantôme
46
ons ce fantôme lugubre. Restent deux possibilités
de
réaliser notre union : l’une c’est l’Europe des États, l’autre c’est
47
sibilités de réaliser notre union : l’une c’est l’
Europe
des États, l’autre c’est l’Europe fédérée. L’Europe des États (vrai n
48
: l’une c’est l’Europe des États, l’autre c’est l’
Europe
fédérée. L’Europe des États (vrai nom de « l’Europe des patries »), c
49
rope des États, l’autre c’est l’Europe fédérée. L’
Europe
des États (vrai nom de « l’Europe des patries »), ce serait pratiquem
50
st l’Europe fédérée. L’Europe des États (vrai nom
de
« l’Europe des patries »), ce serait pratiquement un système d’allian
51
rope fédérée. L’Europe des États (vrai nom de « l’
Europe
des patries »), ce serait pratiquement un système d’alliances entre l
52
des patries »), ce serait pratiquement un système
d’
alliances entre les grands pays qui se disent encore absolument souver
53
notoirement insuffisant pour assurer notre unité
d’
action à l’échelle mondiale, aboutirait au surplus a une Europe dominé
54
à l’échelle mondiale, aboutirait au surplus a une
Europe
dominée par les grandes nations au détriment des petites, pratiquemen
55
randes pour assurer encore la vitalité culturelle
de
leurs régions : ce sont elles que l’on peut accuser, à bon droit, d’a
56
ce sont elles que l’on peut accuser, à bon droit,
d’
avoir délibérément uniformisé les « particularités politiques, spiritu
57
s, unifiées et privées plus ou moins complètement
de
leurs anciennes autonomies. En revanche, la formule fédéraliste a pou
58
e fédéraliste a pour fin et pour règle principale
de
préserver les particularités, les autonomies politiques ou culturelle
59
tés, les autonomies politiques ou culturelles, et
de
les préserver par le moyen d’une union à la fois forte et limitée, j’
60
ou culturelles, et de les préserver par le moyen
d’
une union à la fois forte et limitée, j’entends : plus forte que la so
61
e et limitée, j’entends : plus forte que la somme
de
ses parties, mais strictement limitée par le contrat librement conclu
62
s membres. Ainsi la Suisse a préservé l’autonomie
de
ses vingt-deux cantons, qui étaient et sont encore, selon la Constitu
63
s pour créer une force commune, après des siècles
de
dissensions et de guerres civiles. Ils ont été sauvés par leur union,
64
orce commune, après des siècles de dissensions et
de
guerres civiles. Ils ont été sauvés par leur union, et non pas unifor
65
, et non pas uniformisés. Eh bien, pour nos États
européens
, qui se trouvent être au nombre de vingt-cinq, comme nos cantons et d
66
s États européens, qui se trouvent être au nombre
de
vingt-cinq, comme nos cantons et demi-cantons, cette forme d’union fé
67
q, comme nos cantons et demi-cantons, cette forme
d’
union fédérale, forte mais limitée, me paraît la seule praticable dans
68
e. Mais il y a plus : la cause du fédéralisme, en
Europe
, me paraît liée à la cause de la culture. Car la culture européenne a
69
fédéralisme, en Europe, me paraît liée à la cause
de
la culture. Car la culture européenne a dépendu pendant des siècles d
70
aît liée à la cause de la culture. Car la culture
européenne
a dépendu pendant des siècles de l’existence et de la vitalité d’un c
71
culture européenne a dépendu pendant des siècles
de
l’existence et de la vitalité d’un certain nombre de foyers locaux de
72
e a dépendu pendant des siècles de l’existence et
de
la vitalité d’un certain nombre de foyers locaux de création — qu’il
73
dant des siècles de l’existence et de la vitalité
d’
un certain nombre de foyers locaux de création — qu’il s’agisse de pet
74
l’existence et de la vitalité d’un certain nombre
de
foyers locaux de création — qu’il s’agisse de petites cités comme cel
75
la vitalité d’un certain nombre de foyers locaux
de
création — qu’il s’agisse de petites cités comme celles qui ont fait
76
bre de foyers locaux de création — qu’il s’agisse
de
petites cités comme celles qui ont fait la Renaissance, ou de villes
77
ités comme celles qui ont fait la Renaissance, ou
de
villes comme Paris, Vienne, Milan ou Göttingen, considérées en tant q
78
lan ou Göttingen, considérées en tant que centres
d’
art et de recherches scientifiques ; de régions comme l’Ombrie, les Fl
79
ttingen, considérées en tant que centres d’art et
de
recherches scientifiques ; de régions comme l’Ombrie, les Flandres, l
80
ue centres d’art et de recherches scientifiques ;
de
régions comme l’Ombrie, les Flandres, la Provence ; de très petits Ét
81
gions comme l’Ombrie, les Flandres, la Provence ;
de
très petits États comme Venise, ou Mantoue, Genève ou Weimar ; ou enc
82
onomes, comme elles l’étaient toutes aux origines
de
notre culture commune, Padoue, Bologne, la Sorbonne, Oxford, Coimbra
83
bra ou Cracovie. Or s’il est vrai que la vitalité
de
notre culture dépend de celle de ces foyers locaux de création, on ne
84
est vrai que la vitalité de notre culture dépend
de
celle de ces foyers locaux de création, on ne peut la maintenir aujou
85
que la vitalité de notre culture dépend de celle
de
ces foyers locaux de création, on ne peut la maintenir aujourd’hui qu
86
otre culture dépend de celle de ces foyers locaux
de
création, on ne peut la maintenir aujourd’hui qu’en mettant ces foyer
87
d’hui qu’en mettant ces foyers au double bénéfice
de
l’autonomie politique et de la liberté des échanges ; je voudrais dir
88
rs au double bénéfice de l’autonomie politique et
de
la liberté des échanges ; je voudrais dire : en rendant ces foyers «
89
rais dire : en rendant ces foyers « immédiats à l’
Europe
»: donc en les libérant de l’emprise de l’État national. C’est cela p
90
rs « immédiats à l’Europe »: donc en les libérant
de
l’emprise de l’État national. C’est cela précisément que revendiquent
91
s à l’Europe »: donc en les libérant de l’emprise
de
l’État national. C’est cela précisément que revendiquent les fédérali
92
isée souffre au xxe siècle du double désavantage
d’
être à la fois trop petite et trop grande, la formule fédérale offrira
93
mule fédérale offrirait à nos divers pays, dans l’
Europe
unie, le double avantage de participer à un grand ensemble tout en co
94
vers pays, dans l’Europe unie, le double avantage
de
participer à un grand ensemble tout en conservant les bénéfices socia
95
perspectives toutes nouvelles. En effet, dans une
Europe
fédérée — disons sur le modèle suisse — à mesure que les frontières n
96
ront immédiatement revalorisées ; et alors le jeu
de
leurs échanges et de leurs affinités réciproques pourra de nouveau s’
97
valorisées ; et alors le jeu de leurs échanges et
de
leurs affinités réciproques pourra de nouveau s’exercer librement san
98
France une tendance très marquée vers la création
de
« métropoles régionales », prenant pour foyer une grande ville ou un
99
mme Aix-Marseille-Étang de Berre), et s’efforçant
de
retrouver une autonomie à la fois économique, administrative et cultu
100
vu, au cours des quinze dernières années, le Val
d’
Aoste, la Sardaigne et la Sicile obtenir des statuts d’autonomie parti
101
te, la Sardaigne et la Sicile obtenir des statuts
d’
autonomie partielle. Ceci me paraît important du point de vue de la cu
102
rtielle. Ceci me paraît important du point de vue
de
la culture en Europe. Car toute culture est création de diversité, de
103
paraît important du point de vue de la culture en
Europe
. Car toute culture est création de diversité, de différences de nivea
104
culture en Europe. Car toute culture est création
de
diversité, de différences de niveau, toute culture est lutte permanen
105
ope. Car toute culture est création de diversité,
de
différences de niveau, toute culture est lutte permanente contre ce q
106
culture est création de diversité, de différences
de
niveau, toute culture est lutte permanente contre ce que les physicie
107
e contre ce que les physiciens ont baptisé la loi
de
l’entropie, loi de l’égalisation croissante des différences de potent
108
physiciens ont baptisé la loi de l’entropie, loi
de
l’égalisation croissante des différences de potentiel, de la dégradat
109
, loi de l’égalisation croissante des différences
de
potentiel, de la dégradation croissante et irréversible des énergies
110
lisation croissante des différences de potentiel,
de
la dégradation croissante et irréversible des énergies les plus haute
111
en simple chaleur, qui est la forme la plus basse
de
l’énergie, et qui entraîne ainsi le cosmos tout entier vers « la mort
112
tout entier vers « la mort tiède », vers un état
d’
indifférence générale annonciateur de la fin. Toute culture digne de c
113
vers un état d’indifférence générale annonciateur
de
la fin. Toute culture digne de ce nom est une victoire sur l’entropie
114
érale annonciateur de la fin. Toute culture digne
de
ce nom est une victoire sur l’entropie, sur l’uniformité des goûts et
115
ure consiste à maintenir ou à recréer des centres
d’
énergie plus élevée que la moyenne, plus éclairante, plus rayonnante.
116
nos mœurs et coutumes ont reçu un puissant appui
de
la technique. Si vous songez que dans nos grands pays — et pas seulem
117
rique — chaque soir, dix millions, vingt millions
d’
hommes, de femmes et d’enfants subissent à la même heure le même spect
118
aque soir, dix millions, vingt millions d’hommes,
de
femmes et d’enfants subissent à la même heure le même spectacle, les
119
x millions, vingt millions d’hommes, de femmes et
d’
enfants subissent à la même heure le même spectacle, les mêmes émotion
120
multanéité sans précédent des émotions provoquées
de
l’extérieur vous donnera une petite idée des forces de malaxage moral
121
extérieur vous donnera une petite idée des forces
de
malaxage moral et affectif qui sont à l’œuvre dans notre société occi
122
es moyens que la technique moderne met au service
de
la culture des masses : TV, radio et cinéma, voyages à bon marché, li
123
TV, radio et cinéma, voyages à bon marché, livres
de
poche vendus par millions ; je m’en réjouis, bien au contraire, pour
124
’en réjouis, bien au contraire, pour les millions
de
jeunes gens qui trouvent ainsi l’occasion d’accéder à la culture. Mai
125
ions de jeunes gens qui trouvent ainsi l’occasion
d’
accéder à la culture. Mais d’autre part, je ne puis pas oublier qu’il
126
je ne puis pas oublier qu’il s’agit là seulement
de
moyens de diffusion, répandant au hasard les produits culturels les p
127
s pas oublier qu’il s’agit là seulement de moyens
de
diffusion, répandant au hasard les produits culturels les plus hétéro
128
uits culturels les plus hétéroclites — et non pas
de
culture graduellement enseignée et assimilée, moins encore de culture
129
raduellement enseignée et assimilée, moins encore
de
culture créatrice. Cette culture de masse peut devenir un danger dans
130
moins encore de culture créatrice. Cette culture
de
masse peut devenir un danger dans la mesure où elle habituera des cen
131
er dans la mesure où elle habituera des centaines
de
millions d’Européens à gober passivement les mêmes nourritures, sans
132
esure où elle habituera des centaines de millions
d’
Européens à gober passivement les mêmes nourritures, sans rapports (ou
133
ure où elle habituera des centaines de millions d’
Européens
à gober passivement les mêmes nourritures, sans rapports (ou seulemen
134
indifférenciée, uniformisante, il me paraît vital
d’
opposer une demande toujours plus exigeante et sélective, toujours plu
135
ixe siècle, et que la propagande dans les années
de
triomphes totalitaires : elle joue le même rôle que l’État français i
136
le joue le même rôle que l’État français imposant
de
Paris les mêmes slogans nationalistes à toutes les provinces, voire a
137
u’a produit ce système : le titre du livre fameux
d’
un sociologue contemporain, J.-F. Gravier, le résume d’une manière fra
138
sociologue contemporain, J.-F. Gravier, le résume
d’
une manière frappante : Paris et le désert français. Les régions, jadi
139
s créatrices, sont devenues la province, synonyme
de
l’ennui et de la médiocrité sans espoir. Il faut donc, plus que jamai
140
sont devenues la province, synonyme de l’ennui et
de
la médiocrité sans espoir. Il faut donc, plus que jamais, ranimer les
141
Il faut donc, plus que jamais, ranimer les foyers
de
la culture régionale et locale. Il faut que chaque cité vivante redev
142
e cité vivante redevienne comme jadis la capitale
d’
une région bien typique, bien intégrée — peu importe ses dimensions, o
143
u mieux vaut qu’elles ne soient pas trop vastes —
d’
une région qui possède, comme le dit Valéry dans un beau vers : « Cett
144
incipale : dans les perspectives ouvertes par une
Europe
en train de s’unir, et devant les promesses mais aussi les dangers de
145
r, et devant les promesses mais aussi les dangers
de
la culture de masse, il importe plus que jamais de maintenir ou de cr
146
es promesses mais aussi les dangers de la culture
de
masse, il importe plus que jamais de maintenir ou de créer des foyers
147
e la culture de masse, il importe plus que jamais
de
maintenir ou de créer des foyers régionaux de culture vécue, assimilé
148
masse, il importe plus que jamais de maintenir ou
de
créer des foyers régionaux de culture vécue, assimilée par une commun
149
ais de maintenir ou de créer des foyers régionaux
de
culture vécue, assimilée par une communauté bien liée et consciente d
150
imilée par une communauté bien liée et consciente
de
ses valeurs. C’est dire le rôle vital qui incombe aujourd’hui à des i