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usiques, deux visages amis me sourient. Ô liberté
aérienne
des arrivées, premiers regards aux rues croisées qui font des signes
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agnement dans les feuillages de voix fausses mais
aériennes
, des chansons du Grand Duché de Bade qui sont ce que je connais de pl
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cons. (Je distingue nos fenêtres obscures.) Ville
aérienne
, où la hauteur des murs n’évoque plus les parois d’un puits sale, mai
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hauteurs des gratte-ciel de cette couleur orangée
aérienne
qu’on voit aux crêtes des parois rocheuses alors que la vallée s’empl
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tenue dès qu’elle a traversé les piliers du métro
aérien
qui longe encore la Troisième Avenue, s’anime alors dangereusement d’
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menés dans les forêts de chasse au moyen de taxis
aériens
. Déjà la télévision en couleurs prouve qu’elle ne le cède en rien à l
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hé et ces jolies syllabes décrivent mal un voyage
aérien
. Car voyager, aujourd’hui, c’est attendre. Non seulement attendre son