1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
1 recueil, jusqu’à rejoindre l’étape où je me suis arrêté le temps d’écrire ces quelques pages. à Ferney, le 5 mai 1967. D. de
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — II. Châteaux en Prusse
2 de la plaine. Des prairies doucement soulevées s’ arrêtaient au bord du ciel, devant la lumière maritime ; puis cédaient de l’épau
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — III. Une « tasse de thé » au palais c…
3 s grandes fêtes, une sphère de silence descend, s’ arrête quelques secondes, et ceux qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pr
4 espéré de l’aube, — et nous, au bord du péristyle arrêtés , au bord de la nuit qui nous possède encore, nous assistons au miracl
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — IV. Voyage en Hongrie
5 ésir de perdition illimitée… Les Hongrois se sont arrêtés dans cette plaine. Mais c’est le soir au camp, perpétuel. Une lassitu
6 dans leurs petits sweaters — vais-je pour vous m’ arrêter quelques jours ? On ferait connaissance à table d’hôte, on irait ense
7 rte de cauchemar de la pensée, qui ne peut plus s’ arrêter de penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie ! Je sais seul
8 rain ralentit. Hegyeshalom, petite gare frontière arrêtée au milieu de la plaine à l’heure A, — l’heure des arrivées et des adi
9 perds les clefs de tes valises… (Cela encore : m’ arrêter à Vienne à cause des serrures. Peut-être y passer une nuit — rôder à
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — VII. Petit journal de Souabe
10 nant compte de tout ce qui bouge. Il importe de s’ arrêter longuement sous tous les prétextes, de secouer sa pipe quand les dern
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
11 de sa poche ». Me voilà courant à l’autobus pour arrêter le courrier. L’autobus vient de partir. Il faut téléphoner au chef-li
12 t des rêves où l’on passe toutes les gares sans s’ arrêter , dans une course angoissante et agréablement diabolique, ce n’était p
13 mois que je n’ai plus de travail fixe. Quand je m’ arrêtais d’écrire, par fatigue, je ne me sentais pas la bonne conscience de l’
14 meur quand on a pour métier de penser ? Peut-on s’ arrêter de penser ? Ha ha ! Un intellectuel en chômage, ce serait en somme un
15 ion mes projets de réforme. Je sais bien ce qui m’ arrêterait dès les premiers pas. Ces hommes n’ont pas ou n’ont plus coutume de s
16 ée paysanne. — En revenant de la côte, je me suis arrêté au Moulin de la Purée, pour jouer avec les chatons qui pullulent dans
17 uestion du capitalisme en général et des moyens d’ arrêter ses méfaits32. Bref, lorsque vous montez dans l’autocar, vous êtes re
18 que je défends est vraie !… Il y aurait de quoi s’ arrêter de penser, si l’on pouvait. C’est pourquoi Descartes ne voyait rien n
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Deuxième partie. Pauvre province
19 i loin ? Cette sorte de mauvaise conscience qui m’ arrêtait depuis quinze jours… Reprenons cela. « Moins d’idées ! Méfions-nous d
20 et délicate. Question. — Comment fait-on pour s’ arrêter de penser ? Je n’ai jamais trouvé de réponse franche à ce problème, m
21 vous dépose ici ? Où voulez-vous ? Tenez, on va s’ arrêter devant la pissotière, ha ! ha ! ha ! Ça me rappelle une bien bonne hi
22 and on écrit sans l’avoir jamais vu. Il n’est pas arrêté par nos tabous critiques. Il va tout droit à ce qui le concerne, et c
23 de la cause va sortir, lorsque le vieux gâteux l’ arrête sur le seuil. « Et alors, mon bon, c’est toi qu’on va mettre à la mai
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — I. Journal (1935-1936)
24 destin ne dépend pas seulement de nos bassesses. Arrêtons -nous sur le seuil du mystère, car dès ici le diable en sait plus que
25 onaux-socialistes. 63. (Note de 1938.) Niemöller arrêté en 1937 a été jugé après plusieurs mois de prison. Libéré par le trib
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
26 cles, devant l’Europe. D’autres se sont chargés d’ arrêter les brigands qui voulaient profiter de sa faiblesse. Nous sommes char
27 ers la vallée, dans les vergers. Nous nous étions arrêtés là, hésitant sur le chemin à prendre. Et soudain nous vîmes à nos pie
28  : prendre le commandement des pelotons chargés d’ arrêter en cas d’agression allemande, à la première heure, les 70 chefs de qu
29 é dressées dans les rues de la ville. La troupe a arrêté des automobilistes munis de passeports français, mais aucun n’était f
30 e.   Tourné le bouton de ma radio qui se trouvait arrêtée sur Londres. Une voix nasille, puis se précise à mesure que l’apparei
31 re chefs de la Ligue dans l’armée viennent d’être arrêtés , sur l’ordre du colonel Labhardt, commandant l’unité d’armée de Sarga
32 e gouvernement nous croyait, il devait nous faire arrêter sur-le-champ. S’il ne nous croyait pas, notre démarche était ratée, e
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
33 e monde s’est tu dans l’autobus. Nous nous sommes arrêtés pour déjeuner dans un restaurant de Grenoble. Menu pareil à ceux de P
34 nne de trente kilomètres à l’heure. Cet express s’ arrête non seulement à toutes les gares, mais parfois en rase campagne, pour
35 agon-restaurant, le chef de train accepte de nous arrêter pour une heure dans un village. Nous dînons sur la place, à des table
36 ndonnées du Nord et que nos paysans s’efforcent d’ arrêter avant qu’elles n’étouffent leurs champs. J’ai vu renaître les panique
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
37 e par un porche médiéval, où des agents de police arrêtent votre voiture, vous prient de dire où vous allez, et téléphonent à vo
38 é d’une soupe. Les chroniqueurs les plus fameux s’ arrêtent soudain dans leur analyse des nouvelles, pour annoncer que leur baill
39 vais temps. — Il est vain, il est vain de bâtir ! Arrêtez -vous ! « There is no use in building a house » en ce temps-là. Et ceu
40 ifice, mauvais temps. « Que celui qui bâtissait s’ arrête de bâtir ! » Peu comprennent, et beaucoup ne veulent rien savoir… Bea
41 en retire un papier, il le lit. Comme on lirait l’ arrêté du Destin. C’est bien ce qu’il savait, mais maintenant il le sait. Il
42 troite, nos phares illuminèrent des files d’autos arrêtées au bord du talus, tous feux éteints. Dans chaque voiture on devinait
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
43 te se referme et l’ascenseur monte aussitôt. Il s’ arrête et la porte se rouvre d’elle-même devant un long corridor vert qui fa
44 t d’air de l’East River, quelque soupir… La vie s’ arrête . Le business même s’alourdit et s’endort. Dans la rue des gens tomben
45 onne l’impression d’un cerveau qui ne peut plus s’ arrêter de penser… Bevin House, fin octobre 1942 Dans cette maison d’il
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
46 passants. Voici le premier : c’est un nègre. Il s’ arrête et découvre toutes ses dents. Puis il avise le diable tibétain, bario
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
47 e. Elle n’aime vraiment que ses chevaux… L’auto s’ arrête devant un haut portique. Deux colonnes blanches entre des ifs géants,
48 ’un bâtiment de ferme. C’est le chenil. Le parc s’ arrête ici, et s’ouvrent les espaces de pâturages nus, en pente douce. Très
49 leur maîtresse ? Les cavaliers ralentissent et s’ arrêtent devant la barre du portail. Elle pousse son cheval, le portail cède e
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
50 n n’est que l’ennemi virtuel.) J’ai cru poli de m’ arrêter une heure dans la ville natale de Robert, à quelques kilomètres d’Alb
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
51 s ? Comment peut-on les justifier ? Ils n’ont pas arrêté un seul espion, tout en causant la perte de milliers d’innocents. Ils
52 der, à Terre-Neuve. Une aurore boréale nous avait arrêtés , non point que sa beauté nous eût cloués sur place, mais parce qu’ell