1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — I. Le sentiment de l’Europe centrale
1 cheux. Telles, peut-être, se délimitent la notion chrétienne et la notion antique de l’homme ; telles, dans une certaine mesure, l
2 . En ceci, le monde de l’Europe centrale est plus chrétien que le monde latin — si l’on considère ses manières de sentir et de p
3 son tour plus audacieux, et pour tout dire, plus chrétien que le monde de l’Europe centrale. L’intelligence sentimentale
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
4 un équilibre final, triste réplique du millénium chrétien . Les autres, avec Proudhon, refusent toute synthèse, toute solution m
5 nner jusqu’au bout le courage. Je parle de la foi chrétienne où je veux être, de ce suprême « choix » qui ne vient pas de moi, mai
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
6 alisme, bourgeoisie égoïste, guerre. Mais le vrai chrétien est avec les petits. Résumé de ce que la Bible dit des travailleurs :
7 C’est lui qui est mauvais, non pas la Bible. Être chrétien , c’est aimer son prochain comme Jésus nous aime. Si tous les hommes é
8 comme Jésus nous aime. Si tous les hommes étaient chrétiens , il n’y aurait plus d’exploitation ni de guerre !… » La péroraison a
9 qu’il a dit ! » Comment donc ? Ai-je affaire à un chrétien ou même à un protestant ? J’essaie de le faire parler. Je lui dis : «
10 ler. Je lui dis : « Oui, c’est la vérité pour les chrétiens , mais tout le monde ne pense pas comme ça ici ? » Il me regarde un pe
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Deuxième partie. Pauvre province
11 . L’orateur avait dit que la différence entre les chrétiens et les incroyants, ce n’est pas que les chrétiens se conduisent mieux
12 chrétiens et les incroyants, ce n’est pas que les chrétiens se conduisent mieux que les autres, mais c’est qu’ils se confient en
13 têtes »… 16 décembre 1934 Le grand tort des chrétiens , c’est qu’ils prennent au sérieux l’incroyance de leurs contemporains
14 omique profond, lugubre et déprimant que celui du chrétien honteux, honteux d’une foi qu’il n’a pas ! Car s’il l’avait, il n’aur
15 D. H. Lawrence. — Tout ce qui n’est pas d’origine chrétienne , dans le socialisme, se fonde sur cette superstition bourgeoise : que
16 e société qu’ils sont encore les seuls à croire «  chrétienne  » —, il faut bien dire que le parti communiste se moque « objectiveme
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Troisième partie. L’été parisien
17  classes ». Il me semble que seuls les romanciers chrétiens — Dostoïevski, Lagerlöf ou Ramuz — ont su prendre la vie des hommes «
18 « J’entends crier de toutes parts à l’impiété. Le chrétien est impie en Asie, le musulman en Europe, le papiste à Londres, le ca
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — I. Journal (1935-1936)
19 angui. Le pasteur a parlé de l’héroïsme. Le héros chrétien n’est pas celui qui meurt glorieusement pour la puissance de sa race,
20 ent sur au moins quelques siècles d’histoire. Le chrétien seul meurt dans la certitude, parce que sa foi lui a révélé la fin ab
21 égime les valeurs qui nous sont vitales ? Pour un chrétien , il y va de bien plus : de la forme que pourra revêtir l’annonce de l
22 ligions. Il fallait cette épreuve du feu pour les chrétiens embourgeoisés. 7 mars 1936 Comme je traversais la place de l’Op
23 urnal. Je n’ai ajouté que ceci, en conclusion : «  Chrétiens , retournez aux catacombes ! Votre “religion” est vaincue, vos cérémon
24 s conceptions du monde existent en Allemagne : la chrétienne , la marxiste, la nationale-socialiste… Elles s’excluent mutuellement
25 cluent mutuellement sans compromis… La conception chrétienne et la marxiste sont l’une et l’autre libérales, parce qu’individualis
26 ts de devises et des traîtres au peuple… Même les chrétiens qui ont le loyal désir de servir le peuple — et il y en a — doivent ê
27 t demandèrent l’autorisation de se retirer, étant chrétiens . Suit le récit de plusieurs entrevues prolongées avec les responsable
28 Barth et la théologie dialectique, l’ensemble des chrétiens luthériens et calvinistes qui refusent de laisser « mettre au pas » l
29 fermant Niemöller ils abattront la résistance des chrétiens  : ils se figurent que le christianisme est un parti.) La vérité est a
30 e leur en sait aucun gré. Le Parti n’aime pas les chrétiens . Ils sont là comme l’œil de Caïn dans la tombe, — la tombe autarcique
31 lle n’est que le premier affrontement de l’Église chrétienne et d’un système « total » dont les chefs ont beau jeu de prouver qu’o
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — II. Conclusions
32 l adversaire du régime demeure, en fait, l’Église chrétienne  ; c’est-à-dire qu’à la religion de la nation et de la Race ne s’oppos
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — III. Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
33 encore dans le Führer un protecteur de l’Occident chrétien contre la barbarie des sans-Dieu bolchéviques ! Tandis que le premier
34  Certes, l’Allemand libéré des manières de penser chrétiennes peut très bien faire ce pas, et même devra le faire un jour, s’il res
35 mporte quelle religion… Il est temps que le monde chrétien prenne conscience à la fois de cette chance et des risques immenses q
36 e spirituelle, athéisées jusqu’à un point que les chrétiens , souvent, n’imaginent guère, se trouvent devant le fait religieux plu
37 it qu’une telle religion hait mortellement la foi chrétienne , tournée vers le pardon, le futur éternel, le rachat du péché d’origi
38 ée de promesses équivoques. Ère nouvelle pour les chrétiens qui pensaient n’avoir plus à redouter que l’incroyance et l’inertie.
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
39 ou de gauche, d’Action française ou de démocratie chrétienne , de Parti communiste ou de Ligues préfascistes, où c’est en vain que
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
40 de religion qui obscurcissaient l’image du monde chrétien . Quel pouvait être l’avenir pour un Allemand de la guerre de Trente A
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
41 ne fougue adolescente, une peur naïve, un courage chrétien . Mort des martyrs et mort bourgeoise, mort soldatesque et mort de car
42 cution entreprise par Julien l’Apostat contre les chrétiens , quand tout espoir humain semblait perdu, tout horizon bouché, Athana
43 t un vaste rassemblement de jeunes gens : « Comme chrétiens , nous n’avons à redouter que le Prince de tous les démons, et non pas
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
44 e plus beau, c’est que ça réussit : ils devinrent chrétiens . Ceci dans l’ascenseur bondé de dames du Club. En suivant le groupe q
45 ard a dit cela toute sa vie : si vous voulez être chrétien , soit, mais sachez de quel prix cela se paie. — Oui, cela vous revien
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
46 de faire payer la pension beaucoup plus cher aux chrétiens qui s’égarent chez eux ? Pour nous, c’est dix dollars de plus que pou