1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — VII. Petit journal de Souabe
1 nce et se sont assises plus loin en maugréant. La misère de tous ces regards me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, c
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
2 pas des maîtres ni des noms, mais la consternante misère d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve c
3 e voir et de l’assumer. Un acte de présence à la misère du siècle, une présence enfin qui soit un acte : car pour nous désorm
4 rre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère présente : pour quoi la supporterons-nous ? La révolution, ce n’est p
5 ns le plus banal du terme, et aussi à son sens de misère qui appelle. Nous ne sommes pas des « bourgeois-dégoûtés » ou des « p
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
6 ce de l’« esprit », bêtise de l’action : ces deux misères n’auraient-elles pas une origine commune ? Il m’a semblé que j’entrev
7 age ? Les chômeurs eux-mêmes ? On n’étudie pas la misère , quand il ne s’agit plus de rien que de trouver le pain du lendemain,
8 résulterait qu’un certain degré de pauvreté ou de misère physique condamnerait même un « intellectuel » à l’arrêt de la pensée
9 u niveau le plus bas où l’homme puisse vivre sans misère , sans ambitions, sans rêves, sans tristesse. Chacun pour soi sur sa p
10 j’ajoute aussitôt que la solution pratique de la misère réelle, celle qui est vécue depuis longtemps ou depuis toujours par u
11 ispense de supprimer les facteurs matériels de la misère , capitalisme, centres urbains, etc.) Sans doute l’esprit de pauvreté
12 ienne de vie, et c’est le bon moyen de traîner la misère la plus honteuse qui se puisse imaginer, dans les antres rédactionnel
13 es hommes vivent sans calcul ni prudence, dans la misère et dans la communion, superstitieux, poètes, bons et fous. Je décrivi
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Deuxième partie. Pauvre province
14 4 Du rôle pratique de la raison. — Je vois la misère qui règne dans tous ces foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfan
15 t mal soignés, la tuberculose, l’alcoolisme et la misère héréditaire. Mais je vois d’autre part, en parcourant la feuille loca
16 r donne et dont elle se plaint aussitôt, toute la misère des millions d’isolés qui font nos foules et qui saluent les dictateu
17 simplicité : l’imprévoyance, l’acceptation d’une misère , mais aussi l’acceptation d’un don immérité, la prodigalité mais auss
18 lles des villes. Il ne s’agit pas d’échapper à la misère pour tomber dans l’ascèse volontaire ; ni d’échapper à la dispersion
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Troisième partie. L’été parisien
19 ute la population de ce « pays » fait de déchets. Misère , fatigue, laideurs partout, toutes raisons de haïr et aucune d’admire
20 nfin heureux, délivrés des maux dégradants, de la misère et du taudis ? Je réponds qu’ils s’ennuieront. J’en réponds à leur pl
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — I. Journal (1935-1936)
21 séminaire. J’ai sacrifié un demi-sou à la criante misère du peuple et je n’ai pas manqué le service 53, ce soir. J’ai fait att
22 ée, nous, nous luttons pour édifier un monde sans misère  : voilà notre guerre ! » Mais pourquoi faut-il que votre paix soit en
23 ccepter l’esprit qui les édicte… Car telle est la misère du temps : César ne sait plus gouverner s’il n’usurpe les droits de D
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — III. Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
24 L’espace vital, c’est celui que réclament non la misère et la famine, mais l’orgueil et la boulimie. Ce sont les blés moraves
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
25 e qui compte, et que la joie ne dépend pas de nos misères . J’y songeais l’autre soir, à Orléans, en entendant la Jeanne d’Arc a
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
26 aines ne peuvent pas supporter éternellement leur misère et leur envie. Un certain degré de misère avec de l’avancement et des
27 nt leur misère et leur envie. Un certain degré de misère avec de l’avancement et des uniformes, des journées commencées et ter
28 aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de misère , de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fièr
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
29 itarisme ne sera jamais qu’une organisation de la misère . Mais je doute que les phalangistes soient capables à eux seuls d’org
30 pables à eux seuls d’organiser suffisamment cette misère -là. Il circule d’horribles histoires sur la mise au pillage des campa
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
31 s angoisse. Point de bohème en Amérique. C’est la misère totale ou le niveau bourgeois, celui que revendiquent les ouvriers et