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nce et se sont assises plus loin en maugréant. La
misère
de tous ces regards me paralyse. Comment répondre à leur hostilité, c
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pas des maîtres ni des noms, mais la consternante
misère
d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve c
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e voir et de l’assumer. Un acte de présence à la
misère
du siècle, une présence enfin qui soit un acte : car pour nous désorm
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rre proche. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la
misère
présente : pour quoi la supporterons-nous ? La révolution, ce n’est p
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ns le plus banal du terme, et aussi à son sens de
misère
qui appelle. Nous ne sommes pas des « bourgeois-dégoûtés » ou des « p
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ce de l’« esprit », bêtise de l’action : ces deux
misères
n’auraient-elles pas une origine commune ? Il m’a semblé que j’entrev
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age ? Les chômeurs eux-mêmes ? On n’étudie pas la
misère
, quand il ne s’agit plus de rien que de trouver le pain du lendemain,
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résulterait qu’un certain degré de pauvreté ou de
misère
physique condamnerait même un « intellectuel » à l’arrêt de la pensée
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u niveau le plus bas où l’homme puisse vivre sans
misère
, sans ambitions, sans rêves, sans tristesse. Chacun pour soi sur sa p
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j’ajoute aussitôt que la solution pratique de la
misère
réelle, celle qui est vécue depuis longtemps ou depuis toujours par u
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ispense de supprimer les facteurs matériels de la
misère
, capitalisme, centres urbains, etc.) Sans doute l’esprit de pauvreté
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ienne de vie, et c’est le bon moyen de traîner la
misère
la plus honteuse qui se puisse imaginer, dans les antres rédactionnel
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es hommes vivent sans calcul ni prudence, dans la
misère
et dans la communion, superstitieux, poètes, bons et fous. Je décrivi
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4 Du rôle pratique de la raison. — Je vois la
misère
qui règne dans tous ces foyers, et qui les détruit. Je vois ces enfan
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t mal soignés, la tuberculose, l’alcoolisme et la
misère
héréditaire. Mais je vois d’autre part, en parcourant la feuille loca
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r donne et dont elle se plaint aussitôt, toute la
misère
des millions d’isolés qui font nos foules et qui saluent les dictateu
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simplicité : l’imprévoyance, l’acceptation d’une
misère
, mais aussi l’acceptation d’un don immérité, la prodigalité mais auss
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lles des villes. Il ne s’agit pas d’échapper à la
misère
pour tomber dans l’ascèse volontaire ; ni d’échapper à la dispersion
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ute la population de ce « pays » fait de déchets.
Misère
, fatigue, laideurs partout, toutes raisons de haïr et aucune d’admire
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nfin heureux, délivrés des maux dégradants, de la
misère
et du taudis ? Je réponds qu’ils s’ennuieront. J’en réponds à leur pl
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séminaire. J’ai sacrifié un demi-sou à la criante
misère
du peuple et je n’ai pas manqué le service 53, ce soir. J’ai fait att
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ée, nous, nous luttons pour édifier un monde sans
misère
: voilà notre guerre ! » Mais pourquoi faut-il que votre paix soit en
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ccepter l’esprit qui les édicte… Car telle est la
misère
du temps : César ne sait plus gouverner s’il n’usurpe les droits de D
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L’espace vital, c’est celui que réclament non la
misère
et la famine, mais l’orgueil et la boulimie. Ce sont les blés moraves
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e qui compte, et que la joie ne dépend pas de nos
misères
. J’y songeais l’autre soir, à Orléans, en entendant la Jeanne d’Arc a
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aines ne peuvent pas supporter éternellement leur
misère
et leur envie. Un certain degré de misère avec de l’avancement et des
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nt leur misère et leur envie. Un certain degré de
misère
avec de l’avancement et des uniformes, des journées commencées et ter
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aux Chevaux de Marly, les siècles de grandeur, de
misère
, de sagesse, dont le visage de cette capitale plus douce et plus fièr
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itarisme ne sera jamais qu’une organisation de la
misère
. Mais je doute que les phalangistes soient capables à eux seuls d’org
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pables à eux seuls d’organiser suffisamment cette
misère
-là. Il circule d’horribles histoires sur la mise au pillage des campa
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s angoisse. Point de bohème en Amérique. C’est la
misère
totale ou le niveau bourgeois, celui que revendiquent les ouvriers et