1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
1 au point dans ces pages. Le journal non intime me paraît se situer à une distance égale, aussi grande que possible, de la chro
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — I. Le sentiment de l’Europe centrale
2 t de mensonge chronique. Et de fait, la brutalité paraît fausse, parce qu’elle impose un ordre arbitraire au prix d’un désordr
3 t assez puissamment. Mais en revanche, l’habileté paraît fausse, parce qu’elle se sert du mensonge comme d’une arme normale. L
4 d’août, le temps d’un peu se souvenir. Et bientôt paraîtra l’aube dure. Alors nous entrerons dans cette joie sauvage du Grand Jo
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — II. Châteaux en Prusse
5 s de pics, vibration basse des cylindres. On voit paraître de plus hauts arbres et bientôt un vaste portail, aux piles couronnée
6 brique au toit de chaume. Un appel : l’inspecteur paraît sur son seuil au garde-à-vous, et débite son rapport en deux minutes.
7 ur » à tel état soit souhaitable ? La question me paraît , au concret, dépourvue de sens. Mais au nom de la dignité humaine je
8 iétaires de la presse qui publie ces articles, me paraissaient en ce temps-là plus inquiétants que le fusil de chasse de mes hôtes p
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — III. Une « tasse de thé » au palais c…
9 s princes et des femmes à mourir. Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces accords de gloire et de génie ne f
10 de nuage flotte sur le bassin, grand œil vide où paraît le vertige. Voici que cèdent les amarres des pelouses, tout le jardin
11 au. Le commerce du monde mène plus loin qu’il n’y paraît , mène parfois bien près de la réalité — et d’un mouvement non dépourv
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — IV. Voyage en Hongrie
12 . Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! me paraît enviable : vous au moins connaissiez ce qui causait votre malheur ; m
13 eu élevée, à demi recouverte de rosiers, et qu’il paraît impossible de situer dans l’ensemble des constructions. C’est là qu’o
14 « bien hongrois » dans un style académique qui me paraît être le contraire du style hongrois. Il y a aussi une extrême gauche,
15 plus vivante du génie littéraire de cette race me paraît bien avoir été donnée par le groupe important du Nyugât (l’Occident),
16 aut d’abord s’y plonger ; et ensuite, s’il vous a paru beau, en faire le tour, mais voilà qui est affaire de pur caprice, ta
17 déclarer » après des semaines de voyage ? Cela va paraître improbable. On a dû voir sur moi que je le cherche, c’est pourquoi l’
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — VI. La tour de Hölderlin
18 s de vieille maison souabe, hauts et sombres, qui paraîtraient immenses s’ils n’étaient à demi encombrés d’armoires. Un couloir, la
19 u’elle n’est qu’un oubli. Et pourtant, comme elle paraît ici bien établie, triomphante, à beau fixe. Pourquoi troubler le miro
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — VII. Petit journal de Souabe
20 24 avril 1929 Les habitants de la maison me paraissent peu nombreux, mais sait-on bien d’où il peut en sortir encore — sans
21 ut bien la regarder, la vivre un moment. Ce train paraît destiné à la réquisition de l’élément minable des populations qu’il t
22 ndit dans les airs, tandis qu’au sommet du bûcher paraissait une blanche et lumineuse fleur qui resplendissait comme une étoile. M
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
23 ’on nomme une conversion — terme qui m’a toujours paru inacceptable et offusquant, s’agissant de moi. Dans un jour mat, près
24 e corrige les épreuves du Paysan du Danube (qui paraît à Lausanne, à tirage limité), tout en moi s’est tourné vers d’autres
25 Alexandre Marc des articles d’un ton violent qui paraissaient dans la revue Plans, où il m’introduisit bientôt. C’est par lui que j
26 animent la revue Esprit (dont le premier numéro paraît au début d’octobre) et un mouvement de militants, la « Troisième Forc
27 Le 1er décembre 1932, le Cahier de revendications parut eu tête de la NRF , réunissant les signatures des treize porte-parol
28 tôt vous chercherez des équipes de sauvetage. Ici paraît le communisme, comme une constatation de la faillite, une liquidation
29 ors les Recherches philosophiques, où notre texte parut . Ma « Définition de la Personne », écrite à cette époque et publiée u
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
30 egarder. Toutefois, noter les faits précis qui me paraîtront frappants ici ou là, c’est une sorte de contrôle amusant et utile — p
31 i, ce jour-là, d’une centaine de feuillets. Il en paraît lui-même consterné. J’affirme avec vivacité que ça ne peut pas aller.
32 réponse de Paris à mes envois. Si mes articles ne paraissent qu’en décembre, je serai payé au plus tôt en janvier. Et il me reste
33 qui me pose tout le problème de la culture. Cela paraîtrait absurde à la plupart des intellectuels que je connais. Pourtant si l’
34 les limites du domaine culturel : et là seulement paraissent les absurdités sur lesquelles nous vivons depuis des siècles, dans un
35 dre que l’orateur est le pasteur du chef-lieu. Il paraît qu’il cause très bien — lui aussi — mais elle ne l’a jamais entendu.
36 , quantité de pensées et de conclusions qui m’ont paru évidentes et importantes. On se sent réfléchir avec une énergie parti
37 n qui la dépasse d’ailleurs notablement et qui me paraît assez frappante. Voici : pour la première fois depuis je ne sais comb
38 tour à la maison, j’essaierai cela. La Toscane me paraît bien gouvernée, tout y présente un aspect complet, tout y a son fini,
39 t jamais dit cela comme je le dis ici. Mais il me paraît clair que la plupart font comme s’ils le pensaient. D’autre part, il
40 meurs intellectuels dont on dirait parfois qu’ils paraissent plus spécialement touchants… Mais quand un de ces excellents bourgeoi
41 ? D’où vient cette espèce d’optimisme que rien ne paraît motiver aux yeux d’autrui ou aux yeux de ma raison ? Et si je n’avais
42 r grouper leurs lopins ? Je me suis renseigné. Il paraît bien qu’un maire avait proposé la réforme, avant la guerre. Mais cela
43 ai jamais retrouvé ce ton dans le peuple. S’il en paraît parfois, par accident, quelques traces ici ou là, c’est que le peuple
44 ien entreprendre. Le village comptait autrefois, paraît -il, cinq ou six sociétés de caractère utilitaire ou récréatif. La plu
45 e les autres que c’était plutôt ridicule. Mais il paraît que ça va se porter de plus en plus. Telle est la pauvre chance des é
46 ngée, sinon pour faire encore quelques œufs. Elle paraissait inguérissablement neurasthénique. Et voilà qu’hier, elle a pondu. Et
47 es. Mais encore je le fais d’une manière qui leur paraîtra sans doute beaucoup plus absurde que les simagrées d’un sorcier à un
48 que j’ai connus, est-ce que mes raisonnements ne paraîtraient pas loufoques ? Je reviens à mes pages, bien décidé à les refaire de
49 rdre social dont les signes visibles et tangibles paraissaient solidement organisés. Le désordre en revanche régnait comme un vertig
50 r, bien plutôt que pour réformer un monde qui lui paraît fort acceptable (utilisable, tel qu’il est, pour un Goethe tel qu’il
51 que la société toute défaite qui est la nôtre ne paraît plus capable de subir. Il y a, ou tout au moins il peut y avoir beauc
52 iser que d’informer un monde neuf, qui enfin nous paraisse acceptable. Les « leçons » que nous tirons aujourd’hui du spectacle d
53 liciter. Et qui m’est octroyé pour un petit livre paru sans bruit il y a plus de dix-huit mois. Les hommes sont bons ! Du mo
54 t que c’est possible… 26. Deux petits journaux paraissent dans l’île. L’un est aux mains de M. T…, député de droite, et des « c
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Deuxième partie. Pauvre province
55 s ou quatre sans trop de soucis matériels. La vie paraît un peu moins chère dans ce pays-ci que dans notre île. Mais les gens
56 re et de vieilles tuiles romaines, A… qui de loin paraît en ruine, prouve sa vie par ses odeurs et la saleté de ses ruelles. U
57 Le mas au flanc de la colline, déjà dans l’ombre, paraissait désert. Nous nous sommes assis sur la terrasse, au pied d’un grand mi
58 . Elles ont un peu de peine avec les ouvriers. Il paraît qu’on en trouve de moins en moins. « Mais alors, et les chômeurs ? On
59 semble-t-il. On n’en parle jamais. Mais elles ne paraissent pas du tout se considérer comme un type social d’exception. Combien y
60 et concrets, ou bien sur la réalité telle qu’elle paraît chiffrable, inévitable, impersonnelle ? 30 octobre 1934 Trop p
61 asse au fond dans une chambre obscure mais qui me paraît propre et sobre. La mère Calixte est au lit, un gros édredon ramassé
62 à Saint-Jean-du-Gard, expliquait à sa voisine qui paraissait malade : « Tu demanderas bien un espécialiste rappelle-toi ! Si tu ou
63 vient aussi des communistes, de temps à autre. Il paraît que ça chauffe certains soirs. Mais le pasteur préside et on le respe
64 la. Et sans doute encore plus désespéré qu’il n’y paraît dans ce que j’en dis — parce que j’essaie au moins de le dire ; mais
65 e « tout lâcher » comme nous disions à 18 ans, me paraît soudain tellement pauvre et banale, au regard de ma vie à A… Allons,
66 commun et le plus encombrant. Voici comment il me paraît se poser. Nous serions parfaitement contents de notre sort, loin des
67 ui renonce à ses droits. Et si le cadre de l’État paraît demeurer identique, la démoralisation grandissante révèle pourtant l’
68 ge, le temps perdu et les fatigues, bien qu’elles paraissent souvent vaines, que la joie de voir son public, de s’entretenir avec
69 e dans l’affirmation pure et simple de thèses qui paraîtraient très difficiles au jugement du clerc en chambre. Le lecteur réel, l’a
70 et, malgré elle, d’une certaine vitalité qui doit paraître un peu suspecte à cette population de retraités, d’« exclus », de mut
71 n du personnaliste. — Le peuple tel qu’on le voit paraît tout ignorant de ses intérêts véritables. Mais c’est qu’il ne peut pa
72 on en trouve d’assez belles. Au fond d’un val qui paraît sans issue, ce grand mas nommé Montaigu… On dit que cela ressemble à
73 en France, depuis quelques années ; mais cela ne paraît guère entraîner à des actes. Pourquoi ? Les essais qu’on a faits, et
74 recopie : « Épicerie et spécialiste. » — L’auteur paraît croire à un rapprochement absurde. Il fait erreur. Nous sommes dans l
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Troisième partie. L’été parisien
75 s marronniers de l’avenue, tout ce petit monde me paraît libre et presque heureux. Soir villageois, ciel de province, jeux d’e
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — I. Journal (1935-1936)
76 n voit encore dans un café de la place de l’Opéra paraissent , il faut l’avouer, justifier les slogans grossiers de la propagande h
77 années. Nous avons à construire un ordre. Cela me paraît bien plus urgent que d’aller faire la petite guerre dans les bois de
78 ch » crié à plusieurs reprises. Déjà des drapeaux paraissent aux balcons. Qu’a-t-il dit ? Après-midi. Les édition spéciales annonc
79 ières ? Les Français ne sont pas si fous ! » Il a paru complètement déconcerté. 9 mars 1936 Journaux français. « Nous
80 s descriptions « objectives » de nos journalistes paraissaient , vues d’ici, décrire un monde factice, où nul Allemand ne pouvait rec
81 cercles protestants, ajoute-t-il avec un sourire, paraissent n’avoir point encore remarqué la nature essentielle de l’opposition e
82 jourd’hui seulement que la vérité de cette nation paraît , et alors, c’est nous qui rêvions lorsque nous lui trouvions des char
83 s hommes. 46. Il s’agit de Paysan du Danube , paru en 1932, et de Politique de la personne , paru en 1934. 47. Voir pl
84 , paru en 1932, et de Politique de la personne , paru en 1934. 47. Voir plus haut L’Automne 1932. 48. « Propagande de h
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — III. Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
85 ic de l’hitlérisme ? Je répondis par une note qui parut dans le numéro de novembre 1938 de la Nouvelle revue française. Désir
86 e, l’opinion générale de larges masses. Ce qui me paraît le plus curieux à cet égard, ce sont certaines contradictions que j’a
87 ntradictions que j’ai relevées entre les articles parus en Allemagne sur mon livre. Cela étonne, venant d’un tel pays, et cel
88 entre les deux peuples ». Ce dernier article m’a paru le plus intéressant à analyser (Prof. Hans Jeschke, dans Geist der Ze
89 ’entrait pas dans les coutumes germaniques. Alors parut M. Hitler. Il a fallu cinq ou six ans pour déchiffrer la clef de son
90  » vis-à-vis de l’Allemagne dans un petit ouvrage paru l’automne dernier. Or, voici ce que m’écrit un hitlérien : « Juste, v
91 isif, la direction qu’il convient d’adopter ne me paraît ni moins claire ni moins simple. L’Allemagne a poussé à la perfection
92 lte de son peuple que j’écrivais cette phrase qui parut ambiguë : « Seul un prophète peut lui répondre. » Mais dans l’attente
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Avertissement
93 pendant sept ans — et dont un certain nombre ont paru à leur date, réagissant à l’événement — j’ai fait un choix, éliminant
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
94 s les risques qu’elle comporte. Non que le projet paraisse irréalisable en soi (il n’a de sens que dans l’hypothèse d’une guerre
95 vraie que dans la vérité elle-même, cette vérité paraît nécessairement ésotérique aux yeux des masses. Déjà, dans la moitié d
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
96 un départ. À la fin, je retrouve un wagon qui me paraît être le mien, mais je l’avais quitté presque vide, et il est plein de
97 tagne après avoir répandu un tract d’un pacifisme paraît -il exceptionnel. S’est fait cravater peu après — et enfermer à Marsei
98 spirituels dont la plupart des artistes modernes paraissent ignorer même l’existence, soit qu’ils rêvassent dans la couleur ou ce
99 vaste qu’on l’imagine. ⁂ Le 21 mars 1530, Manuel parut pour la dernière fois à la Diète de Baden. Du 1er au 12 avril, il ass
100 bum où il faisait coller chaque jour les articles parus à l’étranger sur sa personne. Il y avait une coupure du Courrier de S
101 s au café des Deux Magots. La vie reprendra. Cela paraît irréel. » La seconde me dit : « Le petit nuage passera, oui… et nous
102  ! Je le relis rapidement dans l’escalier : il me paraît un peu sentimental, je me demande s’il est bien à la mesure du tragiq
103 x autres camarades, ils le trouvent bien, mais ne paraissent pas spécialement frappés. Cela passera donc sans histoires. Vers la f
104 e, téléphone de M… Oui, il y aura des histoires…, paraît -il. Mais rien de nouveau jusqu’à six heures moins deux minutes. Je me
105 néral. — C’est bien vous qui avez écrit l’article paru ce matin dans la Gazette  ? — Oui, mon colonel. — Avez-vous demandé
106 ers d’être hommes, et d’être Suisses. Ce texte va paraître dans soixante-quatorze journaux du pays. Dans chacun, nous avons ache
107 Ligue des officiers. C’est tout ce qu’il possède, paraît -il. 26 juin 1940 Hier, discours de Pilet-Golaz, chef du Départe
108 comment les choses tourneront. Le Conseil fédéral paraît hésitant. Selon nos renseignements très précis, certains de ses membr
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
109 re convoi, quelques antifascistes notoires qui ne paraissent pas rassurés : le seul pays par lequel ils peuvent encore quitter l’E
110 ut à perdre à ce jeu, matériellement, mais ce qui paraît leur importer surtout, c’est de décourager les voyageurs forcés de pa
111 t longtemps. — Royaume ? 3. Guerre. — La décision paraît devoir intervenir cette semaine. (Ce matin on annonçait que les trans
112 e le sais pas encore. L’Amour et l’Occident est paru à New York. On m’a écrit à Lisbonne déjà que les critiques sont excel
113 trouvés, qui connaissent bien le pays — mais n’en paraissent guère enchantés… Si tout rate là-bas, le refuge de l’Argentine ? Ou e
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
114 dans un tunnel. Dans l’ensemble, les femmes m’ont paru dignes de ce que le cinéma nous en promet — mais il suffit de trois o
115 nt les collines. Le sol des plaines environnantes paraît encore à nu dans les cours des hôtels, entre les pavés provinciaux, a
116 ou presque, le Messie de Haendel. Et les cadeaux paraissent plus brillants, à cause de ces papiers argentés et dorés, de ces vign
117 unettes est sûr que tout ira bien, votre plan lui paraît « fascinant » et les chances de vente raisonnables. Il ne vous reste
118 t qu’écrire comme personne ne l’avait encore fait paraissait l’acte le plus sérieux du monde, le plus digne de l’homme, le plus ad
119 istes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont paru cultiver le genre des nihilistes russes d’antan. La plupart sont trot
120 u ensemble, j’éprouve une sorte de tristesse. Ils paraissent encore moins intégrés que leurs confrères européens à la vie de leur
121 ce n’est pas un reproche aussi violent qu’il vous paraît . Je veux dire que l’on sent chez vous un tel souci de la forme durabl
122 l. Le mot de transcendance les rend malades, leur paraît méchamment subversif, « réactionnaire », et tout est dit… 25 janvi
123 ques fragments de mon Journal d’Allemagne ayant paru dans une revue de New York, Upton Sinclair du fond de la Californie a
124 e ne suis pas moi ? Et nos chances de nous battre paraissent faibles ou nulles… 16 février 1941 Seul à la maison depuis deux
125 1 Terminé mon petit livre sur la Suisse. Il ne paraîtra qu’en octobre, traduit, truffé et adapté par les soins d’une amie amé
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
126 la ressasser n’arrange rien. D’ailleurs, elle me paraît moins outrageante dans le contraste que je viens de noter que dans la
127 istes. ⁂ Interdit. — Mon Journal d’Allemagne a paru ici en espagnol, augmenté de fragments inédits et d’une longue conclu
128 ne coupure de journal : c’est un article qui doit paraître le lendemain, où l’on discute mes idées sur le diable. — Qu’en savez-
129 norme. C’est pourquoi le renversement des saisons paraît si confondant dès que nous dépassons le tropique du Capricorne. Ici,
130 ibéraux. 7. La propagande américaine (du Nord) me paraît travailler à contre-fins. Sous le prétexte sacro-saint de ne pas s’im
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
131 fait qu’on puisse énumérer ni leur ensemble ne me paraît bien convaincant. Si je leur dis qu’Hitler interdirait leur jazz, per
132 scintillations sur un fond gris ; un monde qui me paraît soudain, dans son ensemble aussi abstrait que les structures de la ph
133 s de Madison Avenue. La salle étroite et profonde paraît vide. Il doit être environ neuf heures et demie. J’hésite sur le seui
134 942 Terminé le chapitre sur saint Michel. Cela paraîtra délirant aux « intellectuels libéraux » de New York. Premier jour de
135 elle cérémonie organisée par le comte Coudenhove, paraît enfin. Il l’avait prononcé sans regarder ses notes, mais je reconnais
136 Anabase. Lorsqu’il est arrivé en Amérique, il n’a paru de lui qu’une seule photo, encore était-elle prise de dos. (Mais ce t
137 se donnent pour en sortir, un jour où l’autre, me paraissent hypocrites ou faciles à réduire. « Gagner sa vie », dit-on, mais en v
138 Je vais vous lire mon œuvre posthume ») et qui me paraît ce qu’il a fait de plus beau. Tard dans la nuit je me retire épuisé (
139 91. Il s’agit de La Part du diable , qui devait paraître à New York à la fin de 1942, dans une première version. La seconde ve
140 version, élargie, date de 1944. C’est elle qui a paru en Suisse en 1945, puis à Paris en 1947. 92. Nous annoncions chaque
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
141 l y en a toujours trop. Cependant notre sort vous paraissait enviable, à juste titre. Les pires tourments de l’esprit et du cœur o
142 res tourments de l’esprit et du cœur ont toujours paru préférables à la torture physique, ou même à sa menace. Autant dire q
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
143 mps de nous signaler les tours de phrase qui leur paraissent fautifs. Les Américaines, au contraire, que je vois passer d’un pas l
23 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
144 auvage et belle, qui mord une pomme, et son torse paraît nu dans un fin sweater jaune. Elle rit, jette la pomme, et nous salue
145 fois les lumières vacillent, baissent, remontent… Paraît dans la porte du fond un homme en veste de chasse qui tient des verre
146 ffecter la blague ou le scepticisme plutôt que de paraître exagérer sa peine. Car il pense d’instinct, comme Talleyrand, que « c
24 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
147 e et d’optimisme perdent leur sens. Tout ce qu’il paraît sensé de dire, c’est que notre génération n’aura lutté en vain que si
148 énements locaux le plus marquant, pour notre ami, paraît être la vente d’un grand hôtel à une nouvelle direction juive. Là-des
149 it du beurre à l’épicerie du village, et que j’en paraissais fort ennuyé, nos voisins vinrent un soir nous en offrir, et c’est ain
150 l’entends dicter à sa secrétaire. Les passants me paraissent aussi laids que ces maisons de bois grisâtres ou vert olive, mauves o
151 . Lake George, 3 août 1945 La maison qui ne paraît pas grande de l’extérieur, quand on arrive par la forêt en pente, a d
152 ue sa vie n’avait plus de sens. Les girls, enfin, parurent émues. C’est le moment que je choisis pour parler d’homéopathie, un d
153 érique que publient en Europe nos journalistes me paraissent arbitraires et contestables, même s’ils sont scrupuleux et sincères.
25 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
154 une couche de nuages. Trois-mille mètres plus bas paraît une surface bleue, comme un papier grenu ponctué de défauts blancs. U
155 s libres, faites-moi signe. (Comme les Américains paraissent bizarres, ici. Comme ils se mettent immédiatement à ressembler à ce q
156 ure. — Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru proprement incroyable. Je ne trouve ici d’autre sujet de m’étonner qu
157 u temps qu’il fait, tout simplement. Les délégués paraissaient regretter « l’atmosphère de Genève » plus que leur job manqué, d’aill
26 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
158 l est un grand espoir, très vague encore, qui m’a paru se libérer dans beaucoup de consciences et beaucoup de pays, parfois