1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Préface
1 ue la cité a pour but la personne, paradoxe d’une vocation qui distingue un homme de la masse et du même coup l’engage dans la c
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
2 er à la conscience de son destin mais aussi de sa vocation . Un jour, beaucoup plus tard, après la guerre, Silone m’a dit : « Com
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
3 fait même qu’il réfléchit plus que d’autres, par vocation , souffrira-t-il davantage de son état, tout au moins le comprendra-t-
4 faut simplement être libre selon la mesure de sa vocation . C’est par rapport à sa seule vocation qu’un homme peut arriver à sav
5 sure de sa vocation. C’est par rapport à sa seule vocation qu’un homme peut arriver à savoir avec certitude de quoi et de combie
6 par rapport au train « normal » que lui impose sa vocation ), il court un risque qui n’est pas son vrai risque. Il se voit entraî
7 e « minimum vital » qui lui permette d’obéir à sa vocation . Toute la difficulté repose évidemment sur le fait que ce minimum ne
8 comment exiger de l’État qu’il tienne compte des vocations particulières ? Elles sont souvent d’une lecture très douteuse pour c
9 nt de répartir les hommes grosso modo, selon leur vocation . Et le minimum qui leur serait accordé varierait d’une catégorie à l’
10 mpte. C’est uniquement s’il y a dans l’homme une vocation surnaturelle, la mission de restaurer l’harmonie primitive, que ce sc
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
11 ées possibles. Surtout si l’on se trouve être par vocation ce qu’on nomme un intellectuel. Je ne m’en tiendrai pas là. Je souhai
12 r, ils devraient n’avoir peur que de Dieu, et des vocations bouleversantes qu’il arrive que Dieu nous adresse. C’est un comique p
13 s ne sommes plus des hommes normaux chargés d’une vocation d’expression et de réflexion. Nous sommes des hommes spéciaux exploit
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
14 , une de ces dernières preuves concrètes de notre vocation spirituelle. Cet ennui qui envahit le monde moderne possède une signi
15 on vous offre, fût-elle la plus contraire à votre vocation , sous peine de passer pour un feignant et de se voir refuser toute es
16 nt : cela force à choisir bien nettement entre sa vocation et l’opinion. Paracelse avait cette devise impérialiste : Alterius no
17 ute éternité pour aujourd’hui et de toi seul : ta vocation . Fin août 1935 Remercier donc, et s’en aller encore. Savoir ce
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
18 me à l’anonyme, pour le priver du sentiment de sa vocation , de sa différence personnelle, cependant qu’on lui demande à chaque p
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
19 bécile. 19 octobre 1943 Argent, salaire et vocation . — Les inégalités de salaires les plus énormes que l’Histoire ait jam
20 ifestement injuste : il ne tient aucun compte des vocations . Mais le monde soviétique décrète une justice plus inhumaine que le d
21 ore impartis : il prétend distribuer lui-même les vocations , au nom du peuple, c’est-à-dire pratiquement d’un fonctionnaire. Ma d
22 lle se fonde sur la réalité et sur la liberté des vocations . Je dois mon œuvre à la communauté, c’est un service qu’on ne saurait
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
23 ordre en face de lui comme un défi manifestant la vocation de l’homme : le fond de la réalité n’est pas l’ordre mais le chaos. V