1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 hui dépassé par la science physique elle-même. Il apparaît au xxe siècle que la matière, étudiée plus à fond, se résout en éner
2 modernes entreprises totalitaires, l’Europe nous apparaît comme une espèce de révolution permanente, révolution menée par la co
3 vient, en effet, le concept de progrès ? Il n’est apparu comme tel qu’au xviiie siècle. Mais ses origines sont beaucoup plus
4 retarder l’union, on court le risque de la faire apparaître aux yeux des peuples comme un facteur, non de diversité féconde, mais
5 d’une langue, celui qu’en fait un vrai poète, qu’ apparaît dans toute sa fécondité la communauté littéraire de l’Europe : T. S.
6 nie et telle qu’elle pourrait être unie demain, n’ apparaissent pas souvent dans les discours des militants européistes, des ministre
7 recteur d’une éducation spécifiquement européenne apparaît alors bien clairement : il est de former et promouvoir des hommes à l
8 uniformes et sacrées, la culture de l’Europe nous apparaît immédiatement comme à la fois pluraliste et profane. À cause de ses o
9 d’un barrage. La mortalité des civilisations nous apparaît donc très variable. Certes, plusieurs ont disparu sans nous laisser d
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
10 aires du xxe siècle, l’État-nation européen nous apparaît , tel que les accidents de l’Histoire nous l’ont laissé, trop petit po
11 ntre le virus totalitaire. Mais si le fédéralisme apparaît bien comme le remède spécifique au stato-nationalisme, en cette fin d
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
12 udrait montrer que les premiers États nationaux n’ apparaissent qu’après tout cela, au cœur du Moyen Âge, et se forment aux dépens de
13 ud-Ouest de la France, Bretagne, Nord, etc.) fait apparaître le rôle parfois décisif et toujours néfaste de la centralisation état
14 tâches plus vastes (continentales, mondiales). Il apparaît ainsi que le fédéralisme politique — cas particulier d’un processus g
15 n système de représentation, la région ne saurait apparaître que sous la forme d’un mini-État centralisé et d’une mini-Nation régi