1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 e : chaque pas nouveau devient indispensable pour assurer le précédent. Voici la succession des événements. Au printemps 1944,
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 typiques de l’Europe, celles qui sont chargées d’ assurer à la fois les libertés individuelles et les devoirs communautaires.
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
3 de l’Histoire nous l’ont laissé, trop petit pour assurer ce qu’on persiste à nommer sa souveraineté (car nul pays de notre Eur
4 n’est plus en mesure de jouer un rôle mondial, d’ assurer seul sa défense, de se nourrir seul, au spirituel comme au physique),
5 er le problème classique du fédéralisme : comment assurer la cohésion d’un ensemble assez vaste pour pouvoir se charger de tâch
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
6  qu’on se rappelle l’affaire de Suez en 1956 —, d’ assurer seul sa prospérité, de se défendre seul pendant plus de quelques heur
7 pour survivre. Aujourd’hui que le nécessaire est assuré , on se bat pour le contrôle de zones d’influence plus idéologiques qu
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
8 places. « Il faut une religion pour le peuple », assure-t -on, et comme ce n’est plus guère le christianisme, ce sera donc le na
9 sécuriser les membres d’une communauté donnée et assurer l’efficacité de sa participation dans les affaires du monde. Mais en
10 alisés — sont tous trop grands : trop grands pour assurer le développement de toutes leurs régions et communes — trop grands po
11 ou État républicain. Or, ce pouvoir paraît mieux assuré , de nos jours, par les petits États que par les ex-puissances — et ce