1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 , face à l’islam de Mahomet II, comme l’héritière chrétienne de Rome et de la Grèce. Et l’on sait la fortune que devait connaître
2 s humain, matériel, fait partie de la vocation du chrétien . Elle devient possible, dès lors que le monde sensible n’est pas absu
3 scient dans un monde culturel pénétré de concepts chrétiens , ait exprimé sa révolte devant l’idée que Dieu pourrait « jouer aux d
4 choisirent le mot de Personne, donnant un contenu chrétien à un mot latin interprété selon la pensée grecque. De là vient, par u
5 l’Imprévu. L’aventure est unique, comme la vie du chrétien est unique, et l’homme y joue son rôle selon sa vocation, non plus se
6 de fidélité au clan se composent avec les valeurs chrétiennes toutes contraires d’humilité et d’obéissance à Dieu d’abord, pour abo
7 l’acte civique, ou le risque individuel ; pour le chrétien , c’est un état de grâce, une disposition intérieure et l’élan d’obéis
8 isme. Je ne parle pas ici du converti, de l’homme chrétien au sens courant, du membre d’une Église, plus ou moins pieux et plus
9 ater tout au moins) les conceptions primitivement chrétiennes du changement brusque, du renouvellement possible de toutes choses ;
10 tes choses qui ont permis l’apparition du concept chrétien de personne. Les révolutionnaires ne peuvent se former que dans un mo
11 rce vive — quoique lointaine — dans la révolution chrétienne et qu’elle est inconcevable hors d’un monde où Pascal peut placer dan
12 rédisposait dès l’origine : j’entends la croyance chrétienne en la valeur égale de tout homme devant Dieu, quelle que soit sa nati
13 imites de leur empire. En revanche, la conception chrétienne exprimée par saint Paul (« Il n’y a plus ni Juifs ni Grecs, ni esclav
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
14 tte religion civique qui prend la place de la foi chrétienne dans l’esprit des masses médiumisées et dans la morale de leurs maîtr