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, face à l’islam de Mahomet II, comme l’héritière
chrétienne
de Rome et de la Grèce. Et l’on sait la fortune que devait connaître
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s humain, matériel, fait partie de la vocation du
chrétien
. Elle devient possible, dès lors que le monde sensible n’est pas absu
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scient dans un monde culturel pénétré de concepts
chrétiens
, ait exprimé sa révolte devant l’idée que Dieu pourrait « jouer aux d
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choisirent le mot de Personne, donnant un contenu
chrétien
à un mot latin interprété selon la pensée grecque. De là vient, par u
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l’Imprévu. L’aventure est unique, comme la vie du
chrétien
est unique, et l’homme y joue son rôle selon sa vocation, non plus se
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de fidélité au clan se composent avec les valeurs
chrétiennes
toutes contraires d’humilité et d’obéissance à Dieu d’abord, pour abo
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l’acte civique, ou le risque individuel ; pour le
chrétien
, c’est un état de grâce, une disposition intérieure et l’élan d’obéis
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isme. Je ne parle pas ici du converti, de l’homme
chrétien
au sens courant, du membre d’une Église, plus ou moins pieux et plus
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ater tout au moins) les conceptions primitivement
chrétiennes
du changement brusque, du renouvellement possible de toutes choses ;
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tes choses qui ont permis l’apparition du concept
chrétien
de personne. Les révolutionnaires ne peuvent se former que dans un mo
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rce vive — quoique lointaine — dans la révolution
chrétienne
et qu’elle est inconcevable hors d’un monde où Pascal peut placer dan
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rédisposait dès l’origine : j’entends la croyance
chrétienne
en la valeur égale de tout homme devant Dieu, quelle que soit sa nati
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imites de leur empire. En revanche, la conception
chrétienne
exprimée par saint Paul (« Il n’y a plus ni Juifs ni Grecs, ni esclav