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Elle oppose la personne à l’individu atomisé, la
communauté
au collectivisme forcé, et le fédéralisme intégral au stato-nationali
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économie à la fois libérée et organisée ; — et la
communauté
spirituelle par le rassemblement des forces vives de la culture, au-d
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sacralisation des frontières, la conscience d’une
communauté
de destin continentale ont progressé dans les esprits (des jeunes sur
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urs épouses et de leurs filles, et de cent autres
communautés
, cités, nations, régions, évêchés, clubs, ordres et sociétés publique
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militaire ou une entité économique, doit être une
communauté
culturelle. L’unité de l’Europe ne se fera ni uniquement ni principal
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librés. L’unité de l’Europe comme culture est une
communauté
de valeurs antinomiques et d’origines très diverses, mêlées en dosage
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ui est sociale à l’égard du « prochain », dans la
communauté
, et spirituelle à l’égard de Dieu. Cet homme à la fois distingué par
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ilité de l’individu chargé d’une vocation dans la
communauté
… Voilà donc notre civilisation définie non point comme une création p
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sulter théoriquement. Chacune pourrait fonder une
communauté
qui serait l’expression d’un dosage singulier. Il en résulterait auta
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ilité ; – innovation et tradition ; – personne et
communauté
; – autonomie et union ; – gauche et droite ; – midi et nord ; – évan
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tous ces découpages arbitraires, il y a la grande
communauté
de créations et d’influences mutuelles qui s’appellera toujours l’Eur
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rance, et le français est la langue maternelle de
communautés
importantes appartenant à cinq nations. Avant cette différenciation,
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rai poète, qu’apparaît dans toute sa fécondité la
communauté
littéraire de l’Europe : T. S. Eliot l’a démontré dans ses Notes towa
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i aurait le défaut supplémentaire de parler d’une
communauté
encore inexistante et d’institutions fragmentaires, limitées à une pa
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n rôle de citoyen. (« Cité » signifiant ici toute
communauté
sociale effective : commune et entreprise, région, nation, fédération
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it évoquer, décrire et illustrer : – principes de
communauté
et facteurs de différenciation qui ont fait de l’Europe dans l’histoi
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e la région, de la nation, de l’Europe unie ou de
communautés
électives (non natives), universelle par définition ou ambition ; – f
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nes aux réalités, aux problèmes et aux buts de la
communauté
européenne, et cela à la faveur d’exemples qui ne peuvent manquer de
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de disciplines souples mais fermes, le sens de la
communauté
(culturelle, politique et sociale), au sein de laquelle sa vocation s
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he de leur vocation, et de ce qu’ils doivent à la
communauté
dans laquelle ils se trouvent engagés. C’est ce type d’homme en équil
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grandes unités supranationales et de plus petites
communautés
infra-nationales, solidarités et autonomies : ces deux mouvements con
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et de participation civique, apanage des petites
communautés
ou cités libres, comme Rousseau l’avait si bien vu, ni aux conditions
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au par une vocation dont l’exercice le relie à la
communauté
, cet homme se constitue dans la dialectique des contraires, et ce car
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e concret et d’horizons ouverts, d’adhésion à des
communautés
plus vastes et de cadres qui rassurent, d’enracinement et de mobilité
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’Être même de l’Universel, source et fin de toute
communauté
. 31. Principes de l’analyse fédéraliste Dans tous ces domaines
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comme la liberté des personnes et la force de la
communauté
? L’analyse fédéraliste d’une situation part du concret, en ce sens q
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solution consisterait à recréer les conditions de
communauté
, et tout d’abord certaines dimensions et structures architecturales :
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iques, intellectuelles et affectives à la vie des
communautés
de toutes tailles et de toutes natures, auxquelles un homme choisit d
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à proportions de tâches nouvelles, mais aussi de
communautés
plus petites correspondant aux exigences de l’habitat, de la formatio
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brut) — ou plutôt recréer un habitat décent, une
communauté
vivante ? Et quel prix sommes-nous prêts à payer pour cela ? Le prix
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de participation des citoyens et d’autonomie des
communautés
(la production industrielle n’étant qu’un des moyens de ces libertés)
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ture des tâches, leurs dimensions et celles de la
communauté
la plus apte à les administrer. En un mot, il faut appliquer la métho
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à Proudhon, que les libertés personnelles et les
communautés
autonomes valent mieux que la puissance collective. L’Europe unie ser
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n de toute autorité : sécuriser les membres d’une
communauté
donnée et assurer l’efficacité de sa participation dans les affaires
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ité ; donc trop grands pour être encore de vraies
communautés
humaines : et cela, c’est la plus grave maladie qui puisse miner un c
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hasard. Car je tiens la région pour une forme de
communauté
aussi nouvelle dans notre civilisation que le fut au vie siècle avan
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ci : a) l’isolement, le repliement sur soi d’une
communauté
régionale conduit à sa médiocrité économique et culturelle ; b) l’ab
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économique et culturelle ; b) l’absorption d’une
communauté
régionale par l’État-nation centralisé conduit à cette forme de vide
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mensions de la tâche considérée avec celles de la
communauté
la plus apte à se charger de cette tâche — municipale, régionale, nat
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nental : là, des Agences fédérales, du type de la
Communauté
de Bruxelles, et qui devront avoir leur siège dans des villes différe
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elles sont donc des États impérialistes, non des
communautés
qui revendiquent contre leur État-nation l’autonomie dont il les a fr
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instituts d’étude de l’opinion des six pays de la
Communauté
économique sondaient vos esprits et vos cœurs. Ils vous demandaient s
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us les jours dans les journaux des six pays de la
Communauté
, avant même que la Grande-Bretagne n’ait sollicité son entrée, que «
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n’est pas un scandale, si c’est le but même de la
Communauté
que d’offrir à chacun de ses membres un grand marché continental, pou
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est de faire l’Europe des régions, de refaire une
communauté
. Vous êtes d’accord, n’est-ce pas, pour estimer que la révolution ne
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et partisan du terme. Elle exige la recréation de
communautés
véritables. Et la Cité européenne, fondée sur les communes et les rég