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t de l’artiste européen — sens de la tradition et
goût
de l’innovation en interdépendance étroite — font un atout de la fort
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lus commun en effet à tous les Européens que leur
goût
de différer les uns des autres, de se distinguer des voisins, de cult
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rrence. Nous le voyons chercher sa voie selon ses
goûts
, ses croyances qui diffèrent (ou du moins il s’en flatte) de celles q
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soin d’originalité et l’humour. Il y a dans notre
goût
de l’originalité deux composantes : l’esprit de concurrence et le bes
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nce ; – hérésie créatrice et saine orthodoxie ; –
goût
du risque et besoin de sécurité. La seconde est formée d’antithèses a
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uite par ce qui tue l’esprit critique, déprime le
goût
de la liberté, étouffe le cri de la justice, plus sûrement que par ce
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ntellectuelle ou morale) s’opposent le mépris des
goûts
individuels et le triomphe du conditionnement social dirigé par l’Éta
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r dit : « Composez maintenant une chanson dans le
goût
de ce pays. » Mais ils ne purent écrire que de petites mélodies qui n