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ou Berne, qui existaient bien avant l’État-nation
où
elles se trouvent englobées aujourd’hui, et qui lui survivront assuré
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e crises que toute guerre suscite. Car autrement,
où
serait la politique, telle qu’ils l’entendent ? Faute d’oser avouer q
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industrialisation a fabriqué les grands ensembles
où
la vie perd son sens ; elle a pollué l’air et l’eau, la terre et les
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il faut attendre le milieu du xve siècle, époque
où
la chrétienté perd ses prolongements proche-orientaux, occupés par le
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ites ? — Mais les sceptiques nous demandent alors
où
elle s’arrête. L’URSS en fait-elle partie jusqu’à Vladivostok ? ou se
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de varier au cours des siècles, surtout à l’Est,
où
elles se sont déplacées selon les poussées asiatiques et les contre-p
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e manifeste comme Européen dans la mesure précise
où
il doute qu’il le soit, et prétend au contraire s’identifier soit ave
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phie occidentale, dans l’une de ces cités d’Ionie
où
prit naissance la dialectique de notre histoire, Héraclite écrivait c
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ntraires. La Grèce, qui invente la cité (polis, d’
où
politique), la fonde sur le paradoxe du citoyen à la fois libre et re
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même mot, selon l’étymologie : l’indivisible), d’
où
les excès de l’individualisme dans les trop grandes cités hellénistiq
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ue des premières paroisses autonomes et fédérées,
où
tout était mis en commun, prend corps dans les formes sociales et les
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ctures communautaires de la coutume germanique. D’
où
les ordres monastiques et chevaleresques, puis les communes urbaines
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définir l’Europe comme cette partie de la planète
où
l’homme, sans relâche, se remet en question et veut changer le monde,
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ienne et qu’elle est inconcevable hors d’un monde
où
Pascal peut placer dans la bouche même du Christ cette phrase célèbre
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uerez pas impunément dans les États totalitaires,
où
il se voit réduit à n’exprimer qu’une clandestinité désespérée. Et c’
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ctive, négation même de son mouvement originel. D’
où
nous vient, en effet, le concept de progrès ? Il n’est apparu comme t
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tianisme et, avec lui, l’histoire comme aventure,
où
tout reste imprévu sauf la fin : le retour du Seigneur au Jugement de
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ellement dangereuse pour l’Europe, dans la mesure
où
elle sert d’alibi à la volonté fanatique d’opposer les fameuses « sou
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sité surcompense un support matériel déficient, d’
où
lui viennent ses exceptionnels pouvoirs transformateurs ? De bien plu
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fuit, l’injure à la bouche, pour aller n’importe
où
ailleurs, et ce qu’il regrettera — il l’a prédit — ce n’est pas sa na
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seport qui caractérise l’écrivain, mais la région
où
s’est formée sa sensibilité, la religion qu’il suit ou qu’il a rejeté
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n artiste dans telle ville d’art ; non pas l’État
où
il était né ni le pays où était située cette ville. En revanche, les
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d’art ; non pas l’État où il était né ni le pays
où
était située cette ville. En revanche, les styles étaient continentau
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d’idéogrammes dessinés sur la paume de la main. D’
où
en Europe la possibilité du passage d’une langue à une autre par des
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l’Europe unie de demain soit un affreux méli-mélo
où
l’on ne parle plus que l’espéranto ou le « volapuk » des utopistes dé
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es hautes écoles et la télévision, dans la mesure
où
elles façonnent les caractères et les esprits, ne font pas des Europé
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l’individu, comme dans les sociétés religieuses,
où
tout était prescrit sans discussions. Nous sommes ici aux antipodes d
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poser à chaque instant la question : que faire ?
où
aller ? Tout a été réglé d’avance par le régime. La colombe européenn
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n’y joignez-vous pas un petit livre expliquant d’
où
viennent ces objets, pourquoi vous avez eu l’idée de les construire e
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Nous sommes au point de l’évolution de l’humanité
où
les Européens, ayant créé « le monde », se voient menacés d’être dépo
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t de brillantes créations de la main de l’homme ?
Où
sont-ils, ces remparts de Ninive, ces murs de Babylone, ces palais de
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té commune à tous de refuser l’uniformité. 24.
Où
sont les candidats à la relève ? Aux prophètes de la décadence eur
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s Béatitudes, c’est enfin le code de Justinien, d’
où
dérivent l’Habeas Corpus et la Déclaration des droits de l’homme, qui
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que nos cendres sont fécondes. Le temps est passé
où
les civilisations étaient mortelles. » J’ajouterai cette simple remar
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ssèchement du Sahara, affectant la région entière
où
avait fleuri une civilisation déterminée. Et les autres n’en savaient
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re l’Amérique, qui est une invention de l’Europe…
Où
est donc dans tout cela « l’éclipse » de l’Europe comme culture ? Dan
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rer sans défense aux fanatiques du statu quo, par
où
j’entends les bureaucrates et la police des États. Ces maladies de l’
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este du genre humain que pour l’Europe elle-même,
où
elles sont nées. Car l’Europe, à travers des crises atroces, s’est va
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peine de lésions explosantes dans l’inconscient d’
où
surgira l’histoire. 7. Emmanuel Berl, dans La Table ronde, janvier
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grand ouvrage de Proudhon, Du principe fédératif,
où
l’on pouvait lire cette phrase devenue célèbre : « Le xxe siècle ouv
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antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’
où
procède la plus belle harmonie ». Je pense d’abord, bien sûr, aux esp
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er les principaux domaines de la réalité moderne,
où
l’on retrouve les structures typiques d’un problème fédéraliste. À la
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il ne reste qu’à désigner le niveau de compétence
où
seront prises les décisions relatives à cette tâche. Il peut y avoir
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crit ceci : « Un diagnostic de l’âme moderne, par
où
commencerait-il ? Par une incision résolue dans cet amalgame d’instin
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le d’une illusion pseudo-religieuse et obsessive.
Où
la voit-on à l’œuvre ? Non pas dans les faits, mais seulement dans le
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pouvoirs concrets, elle est devenue le réceptacle
où
se recueillent pêle-mêle nostalgies de gloires passées, orgueils déçu
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nc pris les caractères cliniques d’un complexe. D’
où
la difficulté, pour ceux qui en sont victimes, de s’adapter aux réali
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angeantes du siècle, et même de les apercevoir. D’
où
la prise qu’ils offrent aux manœuvres les plus grossières du communis
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inquiète comme Iago sur la jalousie d’Othello. D’
où
enfin l’extrême confusion et les éclats de passion saugrenus qui cara
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d’ordre plutôt mystique, idéale ou idéologique. D’
où
cette différence foncière : on peut annexer des peuples à une nation,
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pez de moyens, ils risquent bien de vous conduire
où
vous ne vouliez pas aller… Voici donc le dilemme présent : Si nous at
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i touche à l’État-nation : néfaste dans la mesure
où
il est encore réel, inexistant quand on voudrait compter sur lui. Je
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urtout de croire que ça deviendra sérieux le jour
où
les ministres responsables décideront de faire élire par leurs peuple
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re, c’est d’abord créer les régions, seul échelon
où
le pouvoir puisse à la fois servir et être contrôlé, seul échelon de
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t de ses formes politiques, assez pour rappeler d’
où
viennent la nation, l’État et l’État-nation né de leur collusion mode
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unitaires et centralisés — et dans la mesure même
où
ils sont centralisés — sont tous trop grands : trop grands pour assur
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érer sur un autre plan que celui-là, précisément,
où
le problème se révèle insoluble. Il faut se fonder sur ce qui est des
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ue et une zone d’intense production industrielle,
où
sont venues s’implanter les plus importantes usines atomiques françai
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tement liées, gravitant autour de centres urbains
où
se localisent d’importantes fonctions économiques, en particulier les
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es avec une certaine liberté de jugement39 . Là
où
, dans le monde stato-national, on ne parlait que de superficies, on p
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parle ici d’abord de pôles, de polarisations ; là
où
l’on parlait de frontières, on parle d’ajustements variables définis
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variables définis par des aires d’influence ; là
où
l’on insistait sur l’étendue des domaines et sur les chiffres absolus
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ons entre activités de tous ordres. Jusqu’au jour
où
l’on s’apercevra qu’il n’y a plus qu’à formaliser et couronner d’un e
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Elle ne représenterait aucune révolution, au sens
où
j’ai toujours entendu le terme, qui ne signifie pas « tout casser »,
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s une page essentielle de son Principe fédératif,
où
Proudhon estime qu’il « résume toute sa science constitutionnelle »,
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épartir l’État aux différents niveaux de décision
où
il se révèle capable de servir les entités vivantes de l’existence ci
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r les entités vivantes de l’existence civique, et
où
il peut être contrôlé par l’usager ; distribuer et répartir l’État du
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nous sait très bien à quelles sociétés il cotise,
où
il paie ses impôts, qui est de sa paroisse et quels sont les paysages
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e pour qu’il y ait dans le monde un coin de terre
où
le plus grand nombre d’habitants puissent jouir de la qualité de cito
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ux frontières stato-nationales, dans les domaines
où
l’État central se révèle par nature inadéquat ou paralysant, comme l’
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4. Aller toujours et dans tous les domaines jusqu’
où
l’on peut aller trop loin, et continuer un peu plus outre, en dépit d
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t-Simon, le jeune Marx, Bakounine et Proudhon — d’
où
procèdent les personnalistes du xxe siècle. 45. Déduction faite des
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l’usage de leur souveraineté véritable qu’au jour
où
leur État-nation cessera de prétendre à l’exercer pour eux, quand « l
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pas pour nous, fédéralistes, un champ de bataille
où
il s’agit de vaincre ou de mourir, ni un empire à édifier comme une é
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es aléatoires, aux densités infiniment variables,
où
des surprises attendent derrière certains bosquets, où les forêts à p
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s surprises attendent derrière certains bosquets,
où
les forêts à perte de chemins et les landes à perte de vue invitent à
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u mode de vie existentiel, « sensible au cœur » ?
Où
trouver aujourd’hui une bonne critique du niveau de vie ? Dans Marcus
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s, d’autos, de prothèses. Mais je demande en vain
où
il serait défini par : – la pureté de l’air, de l’eau et du silence ;
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dans les villes tout comme dans les zoos. Partout
où
règnent la contrainte géométrique et l’arbitraire des bureaucrates et
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n de la planète indispensable au monde de demain,
où
les hommes de toutes races pourront trouver non pas le plus de bonheu