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sé dans les esprits (des jeunes surtout), cela me
paraît
indéniable, encore qu’il soit très malaisé de le mesurer et très aisé
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américains. Toute résistance locale ou nationale
paraît
vaine contre cette double tentation. Et cependant… Stabilisés et gara
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tif européen est d’un usage bien plus ancien : il
paraît
déjà au lendemain de la bataille de Poitiers (732) dans l’œuvre d’un
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au nôtre, tout concourt à nourrir ce paradoxe qui
paraît
bien être la loi constitutive de notre histoire et le ressort de notr
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êner son rendement. Cette passion, donc, qui nous
paraît
si « naturelle », est en réalité exceptionnelle dans le monde. On peu
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e nécessaire, d’une voie médiane, ou, comme il me
paraît
préférable de dire : d’une mise en tension permanente, d’une composit
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on. Que ce mouvement ait été baptisé impérialisme
paraît
accidentel et relatif : toute énergie, toute force physique ou spirit
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eut fonder sur elle qu’une union fédérale. Ce qui
paraît
beaucoup plus difficile à expliquer, c’est que rien n’ait encore été
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27. Fédéralisme et sens de l’histoire En 1863
paraissait
le dernier grand ouvrage de Proudhon, Du principe fédératif, où l’on
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s lors, les centaines d’études et de gros volumes
parus
sur le sujet auraient dû suffire, semble-t-il, à clarifier un terme q
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ulte d’un couple d’exigences contradictoires, qui
paraissent
exclusives l’une de l’autre, quoique indispensables l’une à l’autre :
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e atteinte possible à la souveraineté absolue lui
paraissait
suffisante pour trancher le débat. Vouloir simplement limiter la souv
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pratique Renoncer à la souveraineté nationale
paraît
tellement inconcevable à la plupart de mes contemporains, qu’ils juge
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présente de l’État-nation, le régime à prescrire
paraît
facile à formuler : Parce qu’ils sont trop petits, les États-nations
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’une mode ou un slogan. Le processus sera long et
paraîtra
très lent, au jour le jour. Nous n’en sommes encore, aujourd’hui, qu’
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nne composée d’unités régionales. Cette étape me
paraît
décisive parce qu’elle marque le dépassement de l’ère des États-natio
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oi, dictateur ou État républicain. Or, ce pouvoir
paraît
mieux assuré, de nos jours, par les petits États que par les ex-puiss
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il, L’Enracinement, p. 126). 43. Cet argument me
paraît
juste. Mais quand Malraux dit que la nation est le phénomène dominant
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agit de « Orientation vers une Europe fédérale »,
paru
dans Futuribles de mai 1963.