1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 hommes de gouvernement l’invincible réalité d’un réflexe conditionné par l’École, la Presse et l’Armée, constitue le dogme cen
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
2 ce, nos sensibilités et nos jugements moraux, nos réflexes sociaux et nos besoins « réels », économiques, sexuels et religieux.
3 ractériser en peu de mots une œuvre, une vie, ces réflexes ou tics de langage font préférer régulièrement l’appartenance nationa
4 nt pour but de rendre les croyances, conduites et réflexes , conformes aux canons religieux indiscutés. Dans nos sociétés moderne
5 e dressage consistait dans un conditionnement des réflexes  : il s’agissait de forcer le jeune homme à imiter exactement, et sans
6 der à devenir lui-même. Au lieu de lui donner des réflexes , on lui apprend à réfléchir. Au lieu de le diriger dès sa naissance d
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
7 ncore dans nos esprits, ou tout au moins dans nos réflexes acquis sur les bancs de l’école primaire. La souveraineté nationale d
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
8 le plus les mêmes frissons que naguère, les mêmes réflexes ombrageux. Louis Armand remarque que « le mot “indépendance” a perdu
9 es positions régionalistes, mais d’un ensemble de réflexes conditionnés par un siècle et demi d’éducation stato-nationaliste gra
10  » « Voulez-vous donc balkaniser l’Europe ? » Ces réflexes passionnels, boutades ou étourderies, ne sont guère passibles d’une r
11 en tenant compte des résistances décrites et des réflexes stato-nationalistes, dont, je le répète, nul de nous n’est indemne.
12 pluralité des allégeances Comment échapper aux réflexes unitaires conditionnés par cent ans d’école aux trois degrés, par tou