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du grand Domaine occidental en nations bardées de
frontières
, hérissées de tarifs douaniers et de mesures prétendues « protectionn
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. Observons qu’il n’en serait pas question si les
frontières
étaient ouvertes, et l’union fédérale de l’Europe réalisée. Nos cultu
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e, avant d’être étranglés et désorganisés par nos
frontières
et par nos règlements de douanes. (Imaginez que dans certains pays, o
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upérieure à tous les découpages successifs de nos
frontières
nationales, l’union économique et politique de nos peuples peut et do
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rope : c’est un champ de forces culturelles, sans
frontières
à l’extérieur, mais tout encombré de barrières et de chicanes périmée
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iques, d’histoire dénationalisée, d’économie sans
frontières
et de science politique fédérale, qui ont fait l’objet de nos travaux
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é ; un grand nombre de ses cités, en ruines ; ses
frontières
intérieures sclérosées, entravant dangereusement la circulation vital
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es esprits du passé et du présent, par-dessus les
frontières
; chacune est prise dans le contexte d’une réflexion européenne (cont
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glorieuse indifférence une bonne douzaine de nos
frontières
actuelles. Elles relient des cités, des foyers de création, des maîtr
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étudier sérieusement dans le champ limité par les
frontières
d’une seule de nos nations actuelles. Il n’y a pas plus de « peinture
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mieux que toute autre l’inanité des prétendues «
frontières
naturelles », et la réalité des solidarités de fait, à l’échelle cont
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es exigent des solutions européennes (au-delà des
frontières
de leur nation) et régionales (en deçà de ces frontières), vous les a
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res de leur nation) et régionales (en deçà de ces
frontières
), vous les amènerez à choisir l’Europe qu’ils souhaitent. Ce sera vra
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s se sont multipliées et elles se sont bardées de
frontières
sourcilleuses, dans notre Europe jadis ouverte à tous vents de l’espr
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— sur « la musique, langage qui ne connaît pas de
frontières
», il y a cette réalité de demain, la région, héritière des communes
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nt organique d’un monde qui ne connaîtra plus les
frontières
nationales dessinées par les diplomates de 1815 à 1945, mais va s’org
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mbolisé par les images du sol de la patrie et des
frontières
inamovibles qu’on a présentées à nos yeux, inlassablement, dès notre
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en deux ou emprisonnées artificiellement par les
frontières
. Elles revivent. Dévalorisation des frontières équivaut automatiqueme
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es frontières. Elles revivent. Dévalorisation des
frontières
équivaut automatiquement à revalorisation des régions. Citons le cas
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s-Bas, à 100 km, de 10 %. Avec la disparition des
frontières
, Lille deviendra le centre d’un cercle s’étendant en France, en Belgi
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l’État, par-dessus, par-dessous et à travers les
frontières
nationales, chaque jour un peu moins efficaces. — L’exemple des régi
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x en commun à travers l’Europe, en négligeant les
frontières
et sans devoir recourir à l’autorisation de la capitale. Les jumelage
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s entre les cantons, même s’il n’existait plus de
frontière
entre Genève et Annecy, entre Bâle et Mulhouse. La disparition des fr
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nnecy, entre Bâle et Mulhouse. La disparition des
frontières
constituerait au contraire une excellente épreuve de la raison d’être
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éographie « nationale » fondée sur la notion de «
frontières
naturelles » est un non-sens. Ni les ethnies, ni les langues, ni les
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possible optimisation. Elle ne connaît en fait ni
frontières
nationales, ni circonscriptions électorales ou fiscales, mais des con