1 1970, Le Cheminement des esprits. Historique — Le mouvement européen
1 rofond. Devant la tâche urgente, mais qui pouvait paraître surhumaine, de fédérer l’Europe, c’est-à-dire de mettre sur pied, con
2 que les ministres sont là pour gouverner, ce qui paraît étrange à beaucoup de Latins. Ils pensent donc, tout naturellement, q
3 nt le noyau d’un véritable pouvoir fédéral. Il me paraît clair qu’ils impliquent la création d’une force de police fédérale. C
4 tre européen de la culture. — Finalement, il nous paraît clair que toutes les mesures économiques et politiques que pourrait p
5 nos yeux étonnés, la Terre promise. 1. Article paru dans La Revue de Paris d’avril 1949. 2. Voir le recueil de document
2 1970, Le Cheminement des esprits. Historique — Rapport général présenté à la Conférence européenne de la culture, Lausanne, du 8 au 12 décembre 1949
6 arisme caractérisé. En apparence, la situation ne paraît pas trop grave, à l’Ouest, dans les domaines que nous venons de menti
7 à bien ces activités, la méthode la plus féconde paraît être celle des groupes de travail restreints, réunissant pendant quel
3 1970, Le Cheminement des esprits. Historique — Naissance d’une Fondation
8 ns, la plupart des obstacles existant aujourd’hui paraîtront plus faciles à surmonter, ou même s’évanouiront dans la mesure où ils
4 1970, Le Cheminement des esprits. Historique — Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC
9 sieurs nous ont aidés dans notre tâche. Mais tous paraissent avoir compris — et certains nous l’ont dit expressément — qu’il était
5 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — L’Europe contestée par elle-même
10 de 1900, l’Europe de 1950, au premier coup d’œil, paraît malade : un tiers de son territoire à l’est, amputé ; un grand nombre
11 oureuse l’essence de l’art. Les uns et les autres paraissent obscurs au grand public, pour des raisons contradictoires. Il est rem
12 tent tout en question ; et que ceux-là seuls nous paraissent vraiment grands : Kierkegaard, Nietzsche, Rimbaud, Dostoïevski. Quant
13 un idéal ou une inspiration quelconque ? Or, tout paraît frappé d’hypocrisie. C’est à cette anxiété de l’homme déraciné, isolé
14 européenne, il n’en reste pas moins que l’avenir paraît bien être à elles et non plus à l’Europe, parce qu’elles apportent un
15 cial intitulé « America and the Mind of Europe », paru à New York en janvier 1951. 11. Tels que furent la Loi pour les Juif
6 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Préface à « L’Œuvre du xxe siècle »
16 iècle pose bien d’autres problèmes. Le premier me paraît être celui de la prise de conscience d’une époque non par ses héritie
7 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Conclusions sur l’avenir et la liberté de la culture
17 estion de l’avenir de notre culture, voilà qui me paraît absolument typique du xxe siècle. Un écrivain du siècle de Louis XIV
8 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — À la table ronde du Conseil de l’Europe
18 ’unir. Une prise de conscience. Un réveil. Telle paraît donc la condition première de toute action concrète et raisonnable en
19 etit groupe de six hommes, dont la composition me paraît tout à fait remarquable. L’on y trouve en effet côte à côte des homme
9 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Pronostics 1969 (une interview)
20 iew d’Anouchka von Heuer et Christian Roux-Pétel, parue dans plusieurs journaux en juillet 1969. 15. Antimarxisme : Marx vou
10 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Sur la fabrication des nouvelles et des faits
21 que sans historiens plus d’Histoire. Le sophisme paraît éclatant. Si l’on y réfléchit avec quelque rigueur, il devient diffic
22 devançaient les Occidentaux. Or cette photo avait paru depuis longtemps en France, dans une revue spécialisée. Il est exclu
23 sûr recours. Réformer la presse d’information me paraît impossible ou dangereux. En revanche, développer la résistance critiq
11 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui
24 culture d’Europe. Sa meilleure interprétation me paraît être celle que Dante en a donnée dans son Traité de l’éloquence vulga
25 par l’artifice humain. L’interprétation de Dante paraît valable pour le monde moderne tout entier, mais pour l’Europe plus pa
26 traire de divergence proprement babélique, qui ne paraît nulle part plus visible et facile à observer que dans nos universités
27 ent entreprise. Mais l’Université, dans nos pays, paraît plus florissante que jamais : loin d’être abandonnée, elle attire une
28 u principe de cohérence de notre civilisation, me paraît absolument spécifique de l’Europe. Seule en effet parmi toutes les gr
29 ici de l’enseignement supérieur, trois solutions paraissent concevables, a priori. La première, souvent proposée, consisterait à
30 t échoué, et les raisons de ces échecs répétés me paraissent assez évidentes. La généralité n’est pas une matière enseignable. Ell
31 ime que j’essaie aujourd’hui d’explorer : elle me paraît rendre compte du fait que ce sont les meilleurs spécialistes, c’est-à
32 ombre optimum des participants de tels groupes me paraît être, à l’expérience de nombreux colloques portant sur des sujets int
33 éjà trop grandes universités. L’adjectif petit me paraît intimement lié en Europe, non seulement à l’optimum de l’efficacité p
12 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Le rôle de la recherche en Europe
34 une portée très générale. Je crains qu’elles vous paraissent parfois bien éloignées des problèmes précis qu’ont à résoudre les ind
35 ère question, portant sur la recherche en soi, il paraît facile de répondre : un homme qui cherche, c’est qu’il n’est pas sati
13 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Culture et technique en Europe et dans le monde
36 rps et la matière et toute la création, désormais paraissent dignes d’être contemplés, comme le dira Kepler, bien plus, d’être tra
37 science d’une misère relative, qui autrefois leur paraissait inévitable, dans l’ignorance où ils étaient de la simple possibilité
38 rt, il n’est peut-être pas d’activité humaine qui paraisse moins métaphysique en soi. Mais en même temps, il n’en est pas qui no
14 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Il n’y a pas de « musique moderne »
39 e qui opposa jadis les piccinistes aux gluckistes paraît bien innocente et amicale au regard des exclusives catégoriques que p
15 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — L’Europe, l’été…
40 tique et touristique, la formule festivalienne me paraît typiquement occidentale, ne fût-ce que par les antinomies qu’elle emb
41 ssociation européenne des festivals de musique, à paraître pour son XXe anniversaire.
16 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Le Dialogue des cultures
42 , sont à bien des égards comparables. Il m’a donc paru naturel, en recevant l’invitation du prestigieux Cénacle libanais, de
43 dialogue entre l’islam et le monde chrétien nous paraît aujourd’hui simplement inconcevable. J’ai montré dans plusieurs de me
44 cessité du dialogue médité, préparé, organisé, me paraît résulter de deux constatations très générales et très simples, que vo
45 s régionales (africaines, asiatiques, arabes…) me paraît de nature à rendre aux nationalistes attardés de nos vingt pays le se
17 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — L’Europe des régions
46 ticle de D. de Rougemont, « Au-delà des nations » paru dans la revue Janus, n° 15, 1967.
18 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Fécondité des études régionales
47 ennies. Mais en même temps, les études régionales paraissent propres à renouveler non seulement la méthode, mais les conditions co
48 versité. Or, un fédéralisme fondé sur les régions paraît propre à fournir la seule alternative, terme à terme, au stato-nation
49 ciplinaire. À ce titre, comme à d’autres, elle me paraît propre à renouveler la plupart des disciplines traditionnelles. Et d’
19 1970, Le Cheminement des esprits. Postface. L’écrivain et l’événement
50 ttant l’un l’autre en question. Mon premier livre paru à Paris s’ouvrait par un chapitre sur « l’engagement du clerc », sa n