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ra un purgatoire de mille ans. » Dans quelle voie
sommes
-nous engagés après un siècle ? Celle des fédérations et de l’harmonie
2
Je répondrai : dans les deux à la fois, et cela n’
est
pas contradictoire. Un phénomène très général de convergence inspire
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dictoire, c’est en effet l’État-nation, tel qu’il
est
né de la Révolution et du Premier Empire, produit de la confiscation
4
nt laissé, à la fois trop petit et trop grand. Il
est
trop petit pour assurer ce qu’on persiste à nommer son indépendance e
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eraineté absolue : car nul pays de notre Europe n’
est
plus en mesure de jouer un rôle mondial, d’assurer seul sa défense, d
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os États centralisés — dans la mesure même où ils
sont
centralisés — se révèlent trop grands pour animer la vie économique,
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sa capitale, et les accusent de colonialisme. Il
est
certain que la prétention à une politique indépendante, au plein sens
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indépendante, au plein sens du terme, ne saurait
être
soutenue à la rigueur que par la Chine, l’URSS et surtout les USA, s’
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acceptaient toutefois d’en payer le prix, lequel
serait
celui d’une autarcie presque totale ou d’une sorte d’isolation parano
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enne, voici donc une première réponse : oui, nous
sommes
bel et bien au seuil d’une ère potentiellement fédéraliste. Peut-on
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regroupent 40 % de la population du globe, et il
est
frappant de constater qu’on trouve parmi eux les plus grands États de
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rope de l’Ouest et la Yougoslavie pour celle de l’
Est
, et au-delà, l’URSS, l’Inde et l’Australie. Voilà qui réfute le clich
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ique de la convergence et de la diversification n’
est
pas tellement mieux satisfaite dans ces trois États officiellement fé
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tifs que dans les nations unitaires : en URSS, ce
sont
les autonomies régionales et les diversités religieuses et politiques
15
s et les diversités religieuses et politiques qui
sont
opprimées par l’État central dont un Parti unique s’est emparé ; au N
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primées par l’État central dont un Parti unique s’
est
emparé ; au Nigeria, c’est au contraire une des régions fédérées qui
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exemple de la fédération des cantons suisses ! Il
est
certain que dans ces trois cas, c’est moins le fédéralisme qu’on est
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s ces trois cas, c’est moins le fédéralisme qu’on
est
en droit d’incriminer que sa trahison pure et simple, ou son usage ma
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ralisme, mais d’un défaut de fédéralisme. Et l’on
est
en droit de penser que l’application correcte de la méthode fédéralis
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plus locales et vers des unions plus vastes, qui
est
le battement même du cœur d’un régime sain, j’entends immunisé contre
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nationalisme, il faudrait, avant de le prescrire,
être
très sûr de sa formule. Or je ne vois pas de terme du langage politiq
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ne nous apprend rien, d’autant que « fédératif »
est
défini plus loin comme ce « qui a rapport à une confédération ». Quan
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vers, cela fait cinq syllabes). Cette définition
est
assurément moins éclairante que les deux citations qui l’illustrent :
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citations qui l’illustrent : 1) « Le fédéralisme
était
une des formes politiques les plus communes employées par les sauvage
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États. » Pour le Français cultivé, donc, la cause
est
jugée. Il s’agit d’un système qui est bon pour les sauvages, et qui s
26
c, la cause est jugée. Il s’agit d’un système qui
est
bon pour les sauvages, et qui semble n’avoir été préconisé que par de
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est bon pour les sauvages, et qui semble n’avoir
été
préconisé que par des traîtres à la République… Il est vrai que mon L
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réconisé que par des traîtres à la République… Il
est
vrai que mon Littré date de 1865 : « fédéralisme » y est encore quali
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i que mon Littré date de 1865 : « fédéralisme » y
est
encore qualifié de néologisme ». C’était deux ans après le livre de P
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ut : le malheur congénital du fédéralisme reste d’
être
un concept dialectique, ambigu, et qui autorise — ou incite en tout c
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té directeur d’un congrès européen qu’une journée
fût
réservée à des travaux sur le fédéralisme. Le représentant du Conseil
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déralisme. Le représentant du Conseil de l’Europe
tint
à déclarer aussitôt que le terme de fédéralisme étant tabou à Strasbo
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t à déclarer aussitôt que le terme de fédéralisme
étant
tabou à Strasbourg, il se verrait obligé de quitter le comité si l’on
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Je compris par la suite que ce haut fonctionnaire
tenait
le fédéralisme pour un système d’unification intégrale, sans respect
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t-à-dire très exactement le contraire de ce qu’il
est
. À l’inverse, le fédéralisme est assimilé par beaucoup à une attitude
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aire de ce qu’il est. À l’inverse, le fédéralisme
est
assimilé par beaucoup à une attitude de suspicion envers tout pouvoir
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e, et grand Européen, écrivait récemment : « Ce n’
est
pas dans le fédéralisme, ce n’est pas en se repliant sur elle-même qu
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emment : « Ce n’est pas dans le fédéralisme, ce n’
est
pas en se repliant sur elle-même que la Wallonie trouvera son salut.
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bvention fédérale « parce qu’ici, disait-il, nous
sommes
fédéralistes ! » Si pareils malentendus sont le fait d’Européens prof
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us sommes fédéralistes ! » Si pareils malentendus
sont
le fait d’Européens professionnels ou de gardiens jaloux des traditio
41
u de gardiens jaloux des traditions helvètes, que
sera
-ce ailleurs ? Le fédéralisme n’étant ni ceci, ni cela, mais la coexis
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helvètes, que sera-ce ailleurs ? Le fédéralisme n’
étant
ni ceci, ni cela, mais la coexistence en tension de ceci et de cela,
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ions partielles, donc ruineuses dans son cas, lui
soit
pour ainsi dire congénital. Or s’il est vrai que l’Union de l’Europe
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cas, lui soit pour ainsi dire congénital. Or s’il
est
vrai que l’Union de l’Europe est l’entreprise capitale de ce siècle,
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génital. Or s’il est vrai que l’Union de l’Europe
est
l’entreprise capitale de ce siècle, et s’il est vraisemblable que cet
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e est l’entreprise capitale de ce siècle, et s’il
est
vraisemblable que cette union sera fédérale ou ne sera pas, on sent t
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siècle, et s’il est vraisemblable que cette union
sera
fédérale ou ne sera pas, on sent tous les dangers qu’entraînent en fa
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vraisemblable que cette union sera fédérale ou ne
sera
pas, on sent tous les dangers qu’entraînent en fait les malentendus q
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vitales, de telle sorte que la solution ne puisse
être
cherchée ni dans la réduction de l’un des termes, ni dans la subordin
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e telle manière que la résultante de leur tension
soit
positive. (On dirait, dans le langage de la théorie des jeux de von N
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e de relations bipolaires dont le « modèle » nous
est
connu : c’est celui qu’ont élaboré les fondateurs de la philosophie o
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lule de base des ligues et fédérations. Voilà qui
est
proprement occidental : devant ce même problème de l’un et du divers,
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nte. Pour le brahmane, pour le bouddhiste, le but
est
d’effacer l’individu, la différence, de tout fondre dans l’Un sans di
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ue. De même que le modèle trinitaire des conciles
sera
utilisé par Kepler dans ses spéculations sur le cercle et leurs appli
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érence des natures sauvegarde leurs propriétés 2,
sera
repris par tous les penseurs occidentaux respectueux du réel et des c
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pectueux du réel et des conditions de la vie, qui
sont
: antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’où procède la plu
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éfinis comme exclusifs l’un de l’autre, a cessé d’
être
un scandale, est même devenu principe fondamental d’interprétation du
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sifs l’un de l’autre, a cessé d’être un scandale,
est
même devenu principe fondamental d’interprétation du réel. (Je pense
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utres hommes, ses semblables. Ces groupes devront
être
, à leur tour, à la fois autonomes et solidaires : pour eux aussi, l’u
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sans l’autre, bien mieux : l’un — la solidarité —
sera
la garantie de l’autre — l’autonomie. Quelques exemples : 1. Le probl
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i veut à la fois sa vie privée et une vie sociale
est
homologue à la situation de la région qui veut à la fois son autonomi
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. 4. Enfin, le problème général de l’œcuménisme n’
est
-il pas le même en sa forme que ceux que nous venons d’évoquer, puisqu
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analyse, des vocations particulières au sein de l’
Être
même de l’Universel, source et fin de toute communauté. Dans tous ces
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unauté. Dans tous ces domaines d’existence, quels
seront
les principes de méthode dictés par le souci fédéraliste de respect d
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ne reste qu’à désigner le niveau de compétence où
seront
prises les décisions relatives à cette tâche. Il peut y avoir d’aille
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du possible par la technique moderne. (Ce débat n’
est
pas d’aujourd’hui. Aux projets de découpage géométrique de la France
67
par cette grande phrase : Le but de la société n’
est
pas que l’administration soit facile, mais qu’elle soit juste et écla
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but de la société n’est pas que l’administration
soit
facile, mais qu’elle soit juste et éclairée.) Nous allons voir, enfi
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as que l’administration soit facile, mais qu’elle
soit
juste et éclairée.) Nous allons voir, enfin, que nos critères d’éval
70
cipation, l’efficacité et l’économie des moyens —
sont
en interdépendance générale. Prenons l’exemple de l’habitat : le giga
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rop serré avec d’autres chez soi, et qui voudrait
être
enfin seul, sort et se mêle à la foule anonyme… Mais c’est une mauvai
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unication avec ceux que l’on côtoie comme s’ils n’
étaient
pas là. La solution consisterait à recréer les conditions de communau
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aménagements. Les dimensions d’ailleurs, peuvent
être
numériques aussi bien qu’architecturales : prenez les conflits actuel
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rofessionnel souvent d’autant plus rentable qu’il
est
plus étroitement spécialisé ; mais la révolte actuelle des étudiants,
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étudiants, sorte de tourbillon dans l’égarement,
est
aussi le résultat mécanique de l’explosion des effectifs. Multipliez
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en aux recteurs européens en 1964.3 L’université
fut
une commune libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis la cité gre
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n Âge. Toute vie civique, depuis la cité grecque,
est
communale d’abord, municipale. C’est au niveau de la vie civique et p
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unités de base ? Comment devenir assez grand pour
être
fort, tout en restant assez petit pour être libre ? Ce n’est pas le v
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pour être fort, tout en restant assez petit pour
être
libre ? Ce n’est pas le vote d’une constitution, de type plus ou moin
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out en restant assez petit pour être libre ? Ce n’
est
pas le vote d’une constitution, de type plus ou moins fédéral, qui pe
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ivisme, c’est dans cette dialectique concrète que
sont
en train de se former sous nos yeux, en Europe, plus d’une centaine d
82
is en considération par les auteurs classiques, n’
était
en réalité qu’un cas particulier d’une conception beaucoup plus large
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re à épuiser »… Et il ajoutait : « Le fédéralisme
est
autre chose qu’une simple recette juridique ou politique : il est un
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qu’une simple recette juridique ou politique : il
est
un des grands types d’aménagement du rapport politique et peut-être p
85
i tenté de le définir ne fait que commencer. Il n’
est
pas matière historique, mais prospective. Il a plus d’avenir que de p
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ns Le Fédéralisme contemporain : « Le fédéralisme
est
présence au pouvoir global des éléments particuliers — demeurant dist
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connaissables — dont se compose la fédération. Il
est
une symbiose sans confusion ni disparition des spécificités. » 3. «