1
1 En 1863 paraissait le dernier grand ouvrage
de
Proudhon, Du Principe fédératif, où l’on pouvait lire cette phrase de
2
nd ouvrage de Proudhon, Du Principe fédératif, où
l’
on pouvait lire cette phrase devenue célèbre : « Le xxe siècle ouvrir
3
’on pouvait lire cette phrase devenue célèbre : «
Le
xxe siècle ouvrira l’ère des fédérations, ou l’humanité recommencera
4
phrase devenue célèbre : « Le xxe siècle ouvrira
l’
ère des fédérations, ou l’humanité recommencera un purgatoire de mille
5
Le xxe siècle ouvrira l’ère des fédérations, ou
l’
humanité recommencera un purgatoire de mille ans. » Dans quelle voie s
6
rations, ou l’humanité recommencera un purgatoire
de
mille ans. » Dans quelle voie sommes-nous engagés après un siècle ? C
7
ngagés après un siècle ? Celle des fédérations et
de
l’harmonie des peuples, ou celle d’une renaissance des particularisme
8
gés après un siècle ? Celle des fédérations et de
l’
harmonie des peuples, ou celle d’une renaissance des particularismes n
9
édérations et de l’harmonie des peuples, ou celle
d’
une renaissance des particularismes nationaux ? Je répondrai : dans le
10
s particularismes nationaux ? Je répondrai : dans
les
deux à la fois, et cela n’est pas contradictoire. Un phénomène très g
11
est pas contradictoire. Un phénomène très général
de
convergence inspire les mouvements d’union continentale qui créent le
12
Un phénomène très général de convergence inspire
les
mouvements d’union continentale qui créent le Conseil de l’Europe et
13
rès général de convergence inspire les mouvements
d’
union continentale qui créent le Conseil de l’Europe et le Marché comm
14
re les mouvements d’union continentale qui créent
le
Conseil de l’Europe et le Marché commun, puis leurs contreparties plu
15
continentale qui créent le Conseil de l’Europe et
le
Marché commun, puis leurs contreparties plus ou moins réussies dans l
16
s leurs contreparties plus ou moins réussies dans
l’
empire communiste d’Europe, dans le monde arabe, en Afrique et en Amér
17
s plus ou moins réussies dans l’empire communiste
d’
Europe, dans le monde arabe, en Afrique et en Amérique latine, cependa
18
réussies dans l’empire communiste d’Europe, dans
le
monde arabe, en Afrique et en Amérique latine, cependant qu’une volon
19
e et en Amérique latine, cependant qu’une volonté
d’
union mondiale anime les Nations unies et l’Unesco, le Conseil œcuméni
20
lonté d’union mondiale anime les Nations unies et
l’
Unesco, le Conseil œcuménique des Églises et Vatican II. Simultanément
21
ion mondiale anime les Nations unies et l’Unesco,
le
Conseil œcuménique des Églises et Vatican II. Simultanément, mais en
22
en sens inverse, un phénomène tout aussi général
d’
affirmation des diversités, des autonomies et des volontés d’indépenda
23
on des diversités, des autonomies et des volontés
d’
indépendance, inspire les mouvements de résurgences communalistes, rég
24
utonomies et des volontés d’indépendance, inspire
les
mouvements de résurgences communalistes, régionalistes et nationalist
25
s volontés d’indépendance, inspire les mouvements
de
résurgences communalistes, régionalistes et nationalistes, qu’on voit
26
qu’on voit partout en plein essor, qu’il s’agisse
de
Nations en instance de divorce avec l’OTAN ou avec le Pacte de Varsov
27
lein essor, qu’il s’agisse de Nations en instance
de
divorce avec l’OTAN ou avec le Pacte de Varsovie, ou de nations au se
28
l s’agisse de Nations en instance de divorce avec
l’
OTAN ou avec le Pacte de Varsovie, ou de nations au sens ancien du mot
29
ations en instance de divorce avec l’OTAN ou avec
le
Pacte de Varsovie, ou de nations au sens ancien du mot, régions ou et
30
instance de divorce avec l’OTAN ou avec le Pacte
de
Varsovie, ou de nations au sens ancien du mot, régions ou ethnies en
31
orce avec l’OTAN ou avec le Pacte de Varsovie, ou
de
nations au sens ancien du mot, régions ou ethnies en révolte plus ou
32
u ethnies en révolte plus ou moins ouverte contre
le
contrat étatique (inégal à leurs yeux) que jadis ou naguère leur impo
33
al à leurs yeux) que jadis ou naguère leur imposa
l’
élément formateur ou hégémonique de chacun de nos États unitaires. Ren
34
re leur imposa l’élément formateur ou hégémonique
de
chacun de nos États unitaires. Renaissance donc des micro-nationalism
35
posa l’élément formateur ou hégémonique de chacun
de
nos États unitaires. Renaissance donc des micro-nationalismes locaux,
36
evendiquent leur autonomie au nom de leur langue,
de
leurs coutumes, ou des nécessités économiques nouvelles, et qui enfiè
37
nomiques nouvelles, et qui enfièvrent tour à tour
la
Bretagne, les Flandres ou le Pays basque. Convergences et diversifica
38
elles, et qui enfièvrent tour à tour la Bretagne,
les
Flandres ou le Pays basque. Convergences et diversification, exigence
39
fièvrent tour à tour la Bretagne, les Flandres ou
le
Pays basque. Convergences et diversification, exigence simultanée de
40
entraînent des effets complémentaires, j’entends
le
dépassement de l’État-nation à la fois par en haut et par en bas, d’u
41
effets complémentaires, j’entends le dépassement
de
l’État-nation à la fois par en haut et par en bas, d’une part, vers d
42
fets complémentaires, j’entends le dépassement de
l’
État-nation à la fois par en haut et par en bas, d’une part, vers des
43
s et, d’autre part, vers un fédéralisme régional.
La
victime de ce double mouvement contradictoire, c’est en effet l’État-
44
re part, vers un fédéralisme régional. La victime
de
ce double mouvement contradictoire, c’est en effet l’État-nation, tel
45
e double mouvement contradictoire, c’est en effet
l’
État-nation, tel qu’il est né de la Révolution et du Premier Empire, p
46
e, c’est en effet l’État-nation, tel qu’il est né
de
la Révolution et du Premier Empire, produit de la confiscation d’une
47
c’est en effet l’État-nation, tel qu’il est né de
la
Révolution et du Premier Empire, produit de la confiscation d’une mys
48
né de la Révolution et du Premier Empire, produit
de
la confiscation d’une mystique — la Nation — par un appareil administ
49
de la Révolution et du Premier Empire, produit de
la
confiscation d’une mystique — la Nation — par un appareil administrat
50
et du Premier Empire, produit de la confiscation
d’
une mystique — la Nation — par un appareil administratif et policier —
51
pire, produit de la confiscation d’une mystique —
la
Nation — par un appareil administratif et policier — l’État. Un État
52
ion — par un appareil administratif et policier —
l’
État. Un État plus ou moins nationalisé ou une nation étatisée, modèle
53
oins nationalisé ou une nation étatisée, modèle :
la
France, bientôt imitée par presque toute l’Europe — et au xxe siècle
54
èle : la France, bientôt imitée par presque toute
l’
Europe — et au xxe siècle, par une centaine de Nations nouvelles. Cen
55
te l’Europe — et au xxe siècle, par une centaine
de
Nations nouvelles. Centralisé, atomisé et trituré par les dynamismes
56
ons nouvelles. Centralisé, atomisé et trituré par
les
dynamismes contraires du xxe siècle, l’État-nation européen nous app
57
uré par les dynamismes contraires du xxe siècle,
l’
État-nation européen nous apparaît, tel que les accidents de l’Histoir
58
le, l’État-nation européen nous apparaît, tel que
les
accidents de l’Histoire nous l’ont laissé, à la fois trop petit et tr
59
ion européen nous apparaît, tel que les accidents
de
l’Histoire nous l’ont laissé, à la fois trop petit et trop grand. Il
60
européen nous apparaît, tel que les accidents de
l’
Histoire nous l’ont laissé, à la fois trop petit et trop grand. Il est
61
pparaît, tel que les accidents de l’Histoire nous
l’
ont laissé, à la fois trop petit et trop grand. Il est trop petit pour
62
endance et sa souveraineté absolue : car nul pays
de
notre Europe n’est plus en mesure de jouer un rôle mondial, d’assurer
63
car nul pays de notre Europe n’est plus en mesure
de
jouer un rôle mondial, d’assurer seul sa défense, de se nourrir seul,
64
pe n’est plus en mesure de jouer un rôle mondial,
d’
assurer seul sa défense, de se nourrir seul, au spirituel comme au phy
65
jouer un rôle mondial, d’assurer seul sa défense,
de
se nourrir seul, au spirituel comme au physique. Et en même temps, pr
66
temps, presque tous nos États centralisés — dans
la
mesure même où ils sont centralisés — se révèlent trop grands pour an
67
centralisés — se révèlent trop grands pour animer
la
vie économique, culturelle et surtout civique de leurs régions : cell
68
la vie économique, culturelle et surtout civique
de
leurs régions : celles-ci se sentent exploitées par l’État, ses burea
69
urs régions : celles-ci se sentent exploitées par
l’
État, ses bureaux ou sa capitale, et les accusent de colonialisme. Il
70
oitées par l’État, ses bureaux ou sa capitale, et
les
accusent de colonialisme. Il est certain que la prétention à une poli
71
État, ses bureaux ou sa capitale, et les accusent
de
colonialisme. Il est certain que la prétention à une politique indépe
72
les accusent de colonialisme. Il est certain que
la
prétention à une politique indépendante, au plein sens du terme, ne s
73
u plein sens du terme, ne saurait être soutenue à
la
rigueur que par la Chine, l’URSS et surtout les USA, s’ils acceptaien
74
me, ne saurait être soutenue à la rigueur que par
la
Chine, l’URSS et surtout les USA, s’ils acceptaient toutefois d’en pa
75
rait être soutenue à la rigueur que par la Chine,
l’
URSS et surtout les USA, s’ils acceptaient toutefois d’en payer le pri
76
à la rigueur que par la Chine, l’URSS et surtout
les
USA, s’ils acceptaient toutefois d’en payer le prix, lequel serait ce
77
S et surtout les USA, s’ils acceptaient toutefois
d’
en payer le prix, lequel serait celui d’une autarcie presque totale ou
78
t les USA, s’ils acceptaient toutefois d’en payer
le
prix, lequel serait celui d’une autarcie presque totale ou d’une sort
79
toutefois d’en payer le prix, lequel serait celui
d’
une autarcie presque totale ou d’une sorte d’isolation paranoïaque. En
80
uel serait celui d’une autarcie presque totale ou
d’
une sorte d’isolation paranoïaque. En fait, les États-Unis, quoique de
81
elui d’une autarcie presque totale ou d’une sorte
d’
isolation paranoïaque. En fait, les États-Unis, quoique de loin les pl
82
ou d’une sorte d’isolation paranoïaque. En fait,
les
États-Unis, quoique de loin les plus forts, dépendent autant de l’opi
83
ion paranoïaque. En fait, les États-Unis, quoique
de
loin les plus forts, dépendent autant de l’opinion mondiale que celle
84
noïaque. En fait, les États-Unis, quoique de loin
les
plus forts, dépendent autant de l’opinion mondiale que celle-ci du do
85
quoique de loin les plus forts, dépendent autant
de
l’opinion mondiale que celle-ci du dollar ou de la télévision. Une in
86
oique de loin les plus forts, dépendent autant de
l’
opinion mondiale que celle-ci du dollar ou de la télévision. Une inter
87
t de l’opinion mondiale que celle-ci du dollar ou
de
la télévision. Une interdépendance universelle dans tous les ordres t
88
e l’opinion mondiale que celle-ci du dollar ou de
la
télévision. Une interdépendance universelle dans tous les ordres tend
89
vision. Une interdépendance universelle dans tous
les
ordres tend à réduire l’indépendance d’un État à une certaine liberté
90
e universelle dans tous les ordres tend à réduire
l’
indépendance d’un État à une certaine liberté dans le choix de ses dép
91
ans tous les ordres tend à réduire l’indépendance
d’
un État à une certaine liberté dans le choix de ses dépendances, à un
92
ndépendance d’un État à une certaine liberté dans
le
choix de ses dépendances, à un certain jeu dans l’aménagement de ses
93
ce d’un État à une certaine liberté dans le choix
de
ses dépendances, à un certain jeu dans l’aménagement de ses réseaux d
94
e choix de ses dépendances, à un certain jeu dans
l’
aménagement de ses réseaux de relations plus ou moins contraignantes.
95
dépendances, à un certain jeu dans l’aménagement
de
ses réseaux de relations plus ou moins contraignantes. Au surplus, je
96
un certain jeu dans l’aménagement de ses réseaux
de
relations plus ou moins contraignantes. Au surplus, je ne vois guère
97
oins contraignantes. Au surplus, je ne vois guère
d’
État-nation de type unitaire que ce double mouvement de convergence mo
98
antes. Au surplus, je ne vois guère d’État-nation
de
type unitaire que ce double mouvement de convergence mondiale et de d
99
t-nation de type unitaire que ce double mouvement
de
convergence mondiale et de diversification locale ne mette en crise p
100
ue ce double mouvement de convergence mondiale et
de
diversification locale ne mette en crise permanente : 855 votes en qu
101
crise permanente : 855 votes en quelques années à
la
Chambre italienne sur le règlement du statut des régions autonomes. R
102
tes en quelques années à la Chambre italienne sur
le
règlement du statut des régions autonomes. Risques d’éclatement de la
103
èglement du statut des régions autonomes. Risques
d’
éclatement de la Belgique. En France, floraison de projets officiels o
104
tatut des régions autonomes. Risques d’éclatement
de
la Belgique. En France, floraison de projets officiels ou révolutionn
105
ut des régions autonomes. Risques d’éclatement de
la
Belgique. En France, floraison de projets officiels ou révolutionnair
106
d’éclatement de la Belgique. En France, floraison
de
projets officiels ou révolutionnaires tendant à régionaliser l’Hexago
107
iciels ou révolutionnaires tendant à régionaliser
l’
Hexagone. Succès spectaculaires, aux dernières élections, des autonomi
108
e mais profonde. Plasticages à Saint-Brieuc, dans
le
Tyrol du Sud, à Louvain et dans le Jura bernois. Mais en même temps,
109
t-Brieuc, dans le Tyrol du Sud, à Louvain et dans
le
Jura bernois. Mais en même temps, multiplication des jumelages europé
110
iplication des jumelages européens entre communes
de
ces mêmes régions, créations d’organismes de coopérations multination
111
ns entre communes de ces mêmes régions, créations
d’
organismes de coopérations multinationales du type de la Regio Basilie
112
unes de ces mêmes régions, créations d’organismes
de
coopérations multinationales du type de la Regio Basiliensis, unions
113
rganismes de coopérations multinationales du type
de
la Regio Basiliensis, unions professionnelles et industrielles tendan
114
nismes de coopérations multinationales du type de
la
Regio Basiliensis, unions professionnelles et industrielles tendant à
115
sionnelles et industrielles tendant à dévaloriser
les
frontières… À tous les coups, c’est donc l’État-nation qui perd. Il n
116
lles tendant à dévaloriser les frontières… À tous
les
coups, c’est donc l’État-nation qui perd. Il ne correspond plus ni au
117
iser les frontières… À tous les coups, c’est donc
l’
État-nation qui perd. Il ne correspond plus ni aux conditions de liber
118
qui perd. Il ne correspond plus ni aux conditions
de
liberté et de participation civique, apanage des petites communautés
119
e correspond plus ni aux conditions de liberté et
de
participation civique, apanage des petites communautés ou cités libre
120
tites communautés ou cités libres, comme Rousseau
l’
avait si bien vu ; ni aux conditions de développement, de rentabilité
121
e Rousseau l’avait si bien vu ; ni aux conditions
de
développement, de rentabilité et de sécurité, auxquelles ne peuvent r
122
si bien vu ; ni aux conditions de développement,
de
rentabilité et de sécurité, auxquelles ne peuvent répondre que de gra
123
ux conditions de développement, de rentabilité et
de
sécurité, auxquelles ne peuvent répondre que de grands espaces économ
124
t de sécurité, auxquelles ne peuvent répondre que
de
grands espaces économiques constitués à la mesure des possibilités et
125
re que de grands espaces économiques constitués à
la
mesure des possibilités et des besoins de l’ère scientifico-technique
126
itués à la mesure des possibilités et des besoins
de
l’ère scientifico-technique. Cet échec de la politique centralisatric
127
és à la mesure des possibilités et des besoins de
l’
ère scientifico-technique. Cet échec de la politique centralisatrice e
128
besoins de l’ère scientifico-technique. Cet échec
de
la politique centralisatrice et unitaire, secrètement obsédée par un
129
oins de l’ère scientifico-technique. Cet échec de
la
politique centralisatrice et unitaire, secrètement obsédée par un rêv
130
rice et unitaire, secrètement obsédée par un rêve
d’
autarcie, et cette mise en question, voire en accusation, de la formul
131
, et cette mise en question, voire en accusation,
de
la formule stato-nationale élaborée par le xixe siècle, nous renvoie
132
t cette mise en question, voire en accusation, de
la
formule stato-nationale élaborée par le xixe siècle, nous renvoient
133
ation, de la formule stato-nationale élaborée par
le
xixe siècle, nous renvoient l’un comme l’autre à des formules de typ
134
nous renvoient l’un comme l’autre à des formules
de
type fédéraliste. À la question que je me posais sur la prophétie pro
135
mme l’autre à des formules de type fédéraliste. À
la
question que je me posais sur la prophétie proudhonienne, voici donc
136
e fédéraliste. À la question que je me posais sur
la
prophétie proudhonienne, voici donc une première réponse : oui, nous
137
e réponse : oui, nous sommes bel et bien au seuil
d’
une ère potentiellement fédéraliste. Peut-on dire plus ? Sur les quel
138
ntiellement fédéraliste. Peut-on dire plus ? Sur
les
quelque cent-trente nations souveraines qui divisent notre humanité,
139
e humanité, je ne compte guère que deux douzaines
d’
États fédératifs, mais ils regroupent 40 % de la population du globe,
140
ines d’États fédératifs, mais ils regroupent 40 %
de
la population du globe, et il est frappant de constater qu’on trouve
141
s d’États fédératifs, mais ils regroupent 40 % de
la
population du globe, et il est frappant de constater qu’on trouve par
142
0 % de la population du globe, et il est frappant
de
constater qu’on trouve parmi eux les plus grands États des cinq conti
143
est frappant de constater qu’on trouve parmi eux
les
plus grands États des cinq continents et les plus modernes — ainsi le
144
eux les plus grands États des cinq continents et
les
plus modernes — ainsi les États-Unis, le Mexique et le Brésil pour le
145
des cinq continents et les plus modernes — ainsi
les
États-Unis, le Mexique et le Brésil pour les trois Amériques, le Nige
146
ents et les plus modernes — ainsi les États-Unis,
le
Mexique et le Brésil pour les trois Amériques, le Nigeria en Afrique,
147
us modernes — ainsi les États-Unis, le Mexique et
le
Brésil pour les trois Amériques, le Nigeria en Afrique, l’Allemagne p
148
insi les États-Unis, le Mexique et le Brésil pour
les
trois Amériques, le Nigeria en Afrique, l’Allemagne pour l’Europe de
149
le Mexique et le Brésil pour les trois Amériques,
le
Nigeria en Afrique, l’Allemagne pour l’Europe de l’Ouest et la Yougos
150
pour les trois Amériques, le Nigeria en Afrique,
l’
Allemagne pour l’Europe de l’Ouest et la Yougoslavie pour celle de l’E
151
mériques, le Nigeria en Afrique, l’Allemagne pour
l’
Europe de l’Ouest et la Yougoslavie pour celle de l’Est, et au-delà, l
152
Afrique, l’Allemagne pour l’Europe de l’Ouest et
la
Yougoslavie pour celle de l’Est, et au-delà, l’URSS, l’Inde et l’Aust
153
l’Europe de l’Ouest et la Yougoslavie pour celle
de
l’Est, et au-delà, l’URSS, l’Inde et l’Australie. Voilà qui réfute le
154
Europe de l’Ouest et la Yougoslavie pour celle de
l’
Est, et au-delà, l’URSS, l’Inde et l’Australie. Voilà qui réfute le cl
155
t la Yougoslavie pour celle de l’Est, et au-delà,
l’
URSS, l’Inde et l’Australie. Voilà qui réfute le cliché du fédéralisme
156
goslavie pour celle de l’Est, et au-delà, l’URSS,
l’
Inde et l’Australie. Voilà qui réfute le cliché du fédéralisme « désue
157
our celle de l’Est, et au-delà, l’URSS, l’Inde et
l’
Australie. Voilà qui réfute le cliché du fédéralisme « désuet ». Mais
158
, l’URSS, l’Inde et l’Australie. Voilà qui réfute
le
cliché du fédéralisme « désuet ». Mais l’étiquette fédérale couvre de
159
réfute le cliché du fédéralisme « désuet ». Mais
l’
étiquette fédérale couvre des marchandises de qualités pour le moins d
160
Mais l’étiquette fédérale couvre des marchandises
de
qualités pour le moins diverses selon qu’il s’agit par exemple de l’e
161
fédérale couvre des marchandises de qualités pour
le
moins diverses selon qu’il s’agit par exemple de l’empire soviétique,
162
le moins diverses selon qu’il s’agit par exemple
de
l’empire soviétique, du Nigeria, ou de la Confédération suisse. Car l
163
moins diverses selon qu’il s’agit par exemple de
l’
empire soviétique, du Nigeria, ou de la Confédération suisse. Car la d
164
ar exemple de l’empire soviétique, du Nigeria, ou
de
la Confédération suisse. Car la double exigence antinomique de la con
165
exemple de l’empire soviétique, du Nigeria, ou de
la
Confédération suisse. Car la double exigence antinomique de la conver
166
e, du Nigeria, ou de la Confédération suisse. Car
la
double exigence antinomique de la convergence et de la diversificatio
167
ration suisse. Car la double exigence antinomique
de
la convergence et de la diversification n’est pas tellement mieux sat
168
ion suisse. Car la double exigence antinomique de
la
convergence et de la diversification n’est pas tellement mieux satisf
169
double exigence antinomique de la convergence et
de
la diversification n’est pas tellement mieux satisfaite dans ces troi
170
uble exigence antinomique de la convergence et de
la
diversification n’est pas tellement mieux satisfaite dans ces trois É
171
es trois États officiellement fédératifs que dans
les
nations unitaires : en URSS, ce sont les autonomies régionales et les
172
que dans les nations unitaires : en URSS, ce sont
les
autonomies régionales et les diversités religieuses et politiques qui
173
s : en URSS, ce sont les autonomies régionales et
les
diversités religieuses et politiques qui sont opprimées par l’État ce
174
religieuses et politiques qui sont opprimées par
l’
État central dont un Parti unique s’est emparé ; au Nigeria, c’est au
175
s qui s’érige en État unitaire ; en Suisse, c’est
le
régime fédératif lui-même qui se voit invoqué (non sans paradoxe d’ai
176
oqué (non sans paradoxe d’ailleurs), pour refuser
de
se laisser entraîner par des mouvements de convergence européenne et
177
efuser de se laisser entraîner par des mouvements
de
convergence européenne et mondiale, même s’ils disent s’inspirer du p
178
e, même s’ils disent s’inspirer du propre exemple
de
la fédération des cantons suisses ! Il est certain que dans ces trois
179
même s’ils disent s’inspirer du propre exemple de
la
fédération des cantons suisses ! Il est certain que dans ces trois ca
180
l est certain que dans ces trois cas, c’est moins
le
fédéralisme qu’on est en droit d’incriminer que sa trahison pure et s
181
as, c’est moins le fédéralisme qu’on est en droit
d’
incriminer que sa trahison pure et simple, ou son usage mal compris, o
182
mal compris, ou son blocage délibéré aux limites
d’
un État fédéral. Il ne s’agit pas d’un défaut du fédéralisme, mais d’u
183
é aux limites d’un État fédéral. Il ne s’agit pas
d’
un défaut du fédéralisme, mais d’un défaut de fédéralisme. Et l’on est
184
Il ne s’agit pas d’un défaut du fédéralisme, mais
d’
un défaut de fédéralisme. Et l’on est en droit de penser que l’applica
185
pas d’un défaut du fédéralisme, mais d’un défaut
de
fédéralisme. Et l’on est en droit de penser que l’application correct
186
fédéralisme, mais d’un défaut de fédéralisme. Et
l’
on est en droit de penser que l’application correcte de la méthode féd
187
d’un défaut de fédéralisme. Et l’on est en droit
de
penser que l’application correcte de la méthode fédéraliste rétablira
188
e fédéralisme. Et l’on est en droit de penser que
l’
application correcte de la méthode fédéraliste rétablirait bientôt ce
189
est en droit de penser que l’application correcte
de
la méthode fédéraliste rétablirait bientôt ce double mouvement de dia
190
en droit de penser que l’application correcte de
la
méthode fédéraliste rétablirait bientôt ce double mouvement de diasto
191
déraliste rétablirait bientôt ce double mouvement
de
diastole et de systole, vers des autonomies plus locales et vers des
192
lirait bientôt ce double mouvement de diastole et
de
systole, vers des autonomies plus locales et vers des unions plus vas
193
s locales et vers des unions plus vastes, qui est
le
battement même du cœur d’un régime sain, j’entends immunisé contre le
194
ns plus vastes, qui est le battement même du cœur
d’
un régime sain, j’entends immunisé contre le virus totalitaire. Mais s
195
cœur d’un régime sain, j’entends immunisé contre
le
virus totalitaire. Mais si le fédéralisme apparaît bien comme le remè
196
nds immunisé contre le virus totalitaire. Mais si
le
fédéralisme apparaît bien comme le remède spécifique au stato-nationa
197
taire. Mais si le fédéralisme apparaît bien comme
le
remède spécifique au stato-nationalisme, il faudrait, avant de le pre
198
ique au stato-nationalisme, il faudrait, avant de
le
prescrire, être très sûr de sa formule. Or je ne vois pas de terme du
199
il faudrait, avant de le prescrire, être très sûr
de
sa formule. Or je ne vois pas de terme du langage politique qui prête
200
e, être très sûr de sa formule. Or je ne vois pas
de
terme du langage politique qui prête à pires malentendus ! Un Françai
201
us ! Un Français cultivé qui demande à son Littré
le
sens du mot fédéralisme trouve ceci : « Fédéralisme : s. m. Néologism
202
fédération », c’est simplement « union politique
d’
États » (mais on a soin de préciser qu’en vers, cela fait cinq syllabe
203
ement « union politique d’États » (mais on a soin
de
préciser qu’en vers, cela fait cinq syllabes). Cette définition est a
204
te définition est assurément moins éclairante que
les
deux citations qui l’illustrent : 1) « Le fédéralisme était une des f
205
ément moins éclairante que les deux citations qui
l’
illustrent : 1) « Le fédéralisme était une des formes politiques les p
206
te que les deux citations qui l’illustrent : 1) «
Le
fédéralisme était une des formes politiques les plus communes employé
207
« Le fédéralisme était une des formes politiques
les
plus communes employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique,
208
formes politiques les plus communes employées par
les
sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement. 2) « Pendant la Ré
209
ateaubriand, Amérique, Gouvernement. 2) « Pendant
la
Révolution, projet attribué aux girondins de rompre l’unité nationale
210
dant la Révolution, projet attribué aux girondins
de
rompre l’unité nationale et de transformer la France en une fédératio
211
volution, projet attribué aux girondins de rompre
l’
unité nationale et de transformer la France en une fédération de petit
212
ibué aux girondins de rompre l’unité nationale et
de
transformer la France en une fédération de petits États. » Pour le Fr
213
ins de rompre l’unité nationale et de transformer
la
France en une fédération de petits États. » Pour le Français cultivé,
214
ale et de transformer la France en une fédération
de
petits États. » Pour le Français cultivé, donc, la cause est jugée. I
215
France en une fédération de petits États. » Pour
le
Français cultivé, donc, la cause est jugée. Il s’agit d’un système qu
216
e petits États. » Pour le Français cultivé, donc,
la
cause est jugée. Il s’agit d’un système qui est bon pour les sauvages
217
çais cultivé, donc, la cause est jugée. Il s’agit
d’
un système qui est bon pour les sauvages, et qui semble n’avoir été pr
218
st jugée. Il s’agit d’un système qui est bon pour
les
sauvages, et qui semble n’avoir été préconisé que par des traîtres à
219
mble n’avoir été préconisé que par des traîtres à
la
République… Il est vrai que mon Littré date de 1865 : « fédéralisme »
220
à la République… Il est vrai que mon Littré date
de
1865 : « fédéralisme » y est encore qualifié de néologisme ». C’était
221
e de 1865 : « fédéralisme » y est encore qualifié
de
néologisme ». C’était deux ans après le livre de Proudhon. Depuis lor
222
qualifié de néologisme ». C’était deux ans après
le
livre de Proudhon. Depuis lors, les centaines d’études et de gros vol
223
de néologisme ». C’était deux ans après le livre
de
Proudhon. Depuis lors, les centaines d’études et de gros volumes paru
224
deux ans après le livre de Proudhon. Depuis lors,
les
centaines d’études et de gros volumes parus sur le sujet auraient dû
225
le livre de Proudhon. Depuis lors, les centaines
d’
études et de gros volumes parus sur le sujet auraient dû suffire, semb
226
Proudhon. Depuis lors, les centaines d’études et
de
gros volumes parus sur le sujet auraient dû suffire, semble-t-il, à c
227
s centaines d’études et de gros volumes parus sur
le
sujet auraient dû suffire, semble-t-il, à clarifier un terme que le p
228
dû suffire, semble-t-il, à clarifier un terme que
le
problème européen et nos situations nationales nous amènent à utilise
229
nt à utiliser quotidiennement. Mais pas du tout :
le
malheur congénital du fédéralisme reste d’être un concept dialectique
230
tout : le malheur congénital du fédéralisme reste
d’
être un concept dialectique, ambigu, et qui autorise — ou incite en to
231
quelques années, je suggérai au comité directeur
d’
un congrès européen qu’une journée fût réservée à des travaux sur le f
232
éen qu’une journée fût réservée à des travaux sur
le
fédéralisme. Le représentant du Conseil de l’Europe tint à déclarer a
233
ée fût réservée à des travaux sur le fédéralisme.
Le
représentant du Conseil de l’Europe tint à déclarer aussitôt que le t
234
Conseil de l’Europe tint à déclarer aussitôt que
le
terme de fédéralisme étant tabou à Strasbourg, il se verrait obligé d
235
de l’Europe tint à déclarer aussitôt que le terme
de
fédéralisme étant tabou à Strasbourg, il se verrait obligé de quitter
236
me étant tabou à Strasbourg, il se verrait obligé
de
quitter le comité si l’on adoptait ma proposition. Je compris par la
237
bou à Strasbourg, il se verrait obligé de quitter
le
comité si l’on adoptait ma proposition. Je compris par la suite que c
238
urg, il se verrait obligé de quitter le comité si
l’
on adoptait ma proposition. Je compris par la suite que ce haut foncti
239
é si l’on adoptait ma proposition. Je compris par
la
suite que ce haut fonctionnaire tenait le fédéralisme pour un système
240
ris par la suite que ce haut fonctionnaire tenait
le
fédéralisme pour un système d’unification intégrale, sans respect pou
241
nctionnaire tenait le fédéralisme pour un système
d’
unification intégrale, sans respect pour les diversités et les autonom
242
ystème d’unification intégrale, sans respect pour
les
diversités et les autonomies des pays membres, c’est-à-dire très exac
243
on intégrale, sans respect pour les diversités et
les
autonomies des pays membres, c’est-à-dire très exactement le contrair
244
es des pays membres, c’est-à-dire très exactement
le
contraire de ce qu’il est. À l’inverse, le fédéralisme est assimilé p
245
embres, c’est-à-dire très exactement le contraire
de
ce qu’il est. À l’inverse, le fédéralisme est assimilé par beaucoup à
246
e très exactement le contraire de ce qu’il est. À
l’
inverse, le fédéralisme est assimilé par beaucoup à une attitude de su
247
tement le contraire de ce qu’il est. À l’inverse,
le
fédéralisme est assimilé par beaucoup à une attitude de suspicion env
248
éralisme est assimilé par beaucoup à une attitude
de
suspicion envers tout pouvoir central, et à la défense ombrageuse des
249
de de suspicion envers tout pouvoir central, et à
la
défense ombrageuse des autonomies locales ou régionales. C’est ainsi
250
uropéen, écrivait récemment : « Ce n’est pas dans
le
fédéralisme, ce n’est pas en se repliant sur elle-même que la Walloni
251
me, ce n’est pas en se repliant sur elle-même que
la
Wallonie trouvera son salut. » Plus étonnant encore, en Suisse même,
252
sse même, il y a quelques années, on put entendre
le
recteur d’une de nos universités cantonales condamner le principe d’u
253
l y a quelques années, on put entendre le recteur
d’
une de nos universités cantonales condamner le principe d’une subventi
254
quelques années, on put entendre le recteur d’une
de
nos universités cantonales condamner le principe d’une subvention féd
255
eur d’une de nos universités cantonales condamner
le
principe d’une subvention fédérale « parce qu’ici, disait-il, nous so
256
nos universités cantonales condamner le principe
d’
une subvention fédérale « parce qu’ici, disait-il, nous sommes fédéral
257
mmes fédéralistes ! » Si pareils malentendus sont
le
fait d’Européens professionnels ou de gardiens jaloux des traditions
258
éralistes ! » Si pareils malentendus sont le fait
d’
Européens professionnels ou de gardiens jaloux des traditions helvètes
259
tendus sont le fait d’Européens professionnels ou
de
gardiens jaloux des traditions helvètes, que sera-ce ailleurs ? Le fé
260
x des traditions helvètes, que sera-ce ailleurs ?
Le
fédéralisme n’étant ni ceci, ni cela, mais la coexistence en tension
261
s ? Le fédéralisme n’étant ni ceci, ni cela, mais
la
coexistence en tension de ceci et de cela, il semble que le danger d’
262
ni ceci, ni cela, mais la coexistence en tension
de
ceci et de cela, il semble que le danger d’interprétations partielles
263
i cela, mais la coexistence en tension de ceci et
de
cela, il semble que le danger d’interprétations partielles, donc ruin
264
ence en tension de ceci et de cela, il semble que
le
danger d’interprétations partielles, donc ruineuses dans son cas, lui
265
nsion de ceci et de cela, il semble que le danger
d’
interprétations partielles, donc ruineuses dans son cas, lui soit pour
266
pour ainsi dire congénital. Or s’il est vrai que
l’
Union de l’Europe est l’entreprise capitale de ce siècle, et s’il est
267
nsi dire congénital. Or s’il est vrai que l’Union
de
l’Europe est l’entreprise capitale de ce siècle, et s’il est vraisemb
268
dire congénital. Or s’il est vrai que l’Union de
l’
Europe est l’entreprise capitale de ce siècle, et s’il est vraisemblab
269
tal. Or s’il est vrai que l’Union de l’Europe est
l’
entreprise capitale de ce siècle, et s’il est vraisemblable que cette
270
que l’Union de l’Europe est l’entreprise capitale
de
ce siècle, et s’il est vraisemblable que cette union sera fédérale ou
271
union sera fédérale ou ne sera pas, on sent tous
les
dangers qu’entraînent en fait les malentendus que j’ai dits, et par s
272
s, on sent tous les dangers qu’entraînent en fait
les
malentendus que j’ai dits, et par suite l’importance pratique de tout
273
fait les malentendus que j’ai dits, et par suite
l’
importance pratique de tout effort de clarification des concepts de fé
274
que j’ai dits, et par suite l’importance pratique
de
tout effort de clarification des concepts de fédération et de fédéral
275
et par suite l’importance pratique de tout effort
de
clarification des concepts de fédération et de fédéralisme. Pour ma p
276
ique de tout effort de clarification des concepts
de
fédération et de fédéralisme. Pour ma part, je voudrais maintenant pr
277
rt de clarification des concepts de fédération et
de
fédéralisme. Pour ma part, je voudrais maintenant proposer quelques d
278
is maintenant proposer quelques définitions, puis
les
relier à des situations contemporaines choisies dans les domaines les
279
ier à des situations contemporaines choisies dans
les
domaines les plus variés et les moins politiques au sens étroit du mo
280
uations contemporaines choisies dans les domaines
les
plus variés et les moins politiques au sens étroit du mot. ⁂ Tout d’a
281
nes choisies dans les domaines les plus variés et
les
moins politiques au sens étroit du mot. ⁂ Tout d’abord, trois définit
282
ot. ⁂ Tout d’abord, trois définitions. Je propose
d’
appeler problème fédéraliste une situation dans laquelle s’affrontent
283
antinomiques mais également valables et vitales,
de
telle sorte que la solution ne puisse être cherchée ni dans la réduct
284
également valables et vitales, de telle sorte que
la
solution ne puisse être cherchée ni dans la réduction de l’un des ter
285
e que la solution ne puisse être cherchée ni dans
la
réduction de l’un des termes, ni dans la subordination de l’un à l’au
286
tion ne puisse être cherchée ni dans la réduction
de
l’un des termes, ni dans la subordination de l’un à l’autre, mais seu
287
ni dans la réduction de l’un des termes, ni dans
la
subordination de l’un à l’autre, mais seulement dans une création qui
288
tion de l’un des termes, ni dans la subordination
de
l’un à l’autre, mais seulement dans une création qui englobe, satisfa
289
ne création qui englobe, satisfasse et transcende
les
exigences de l’un et de l’autre. J’appellerai donc solution fédéralis
290
i englobe, satisfasse et transcende les exigences
de
l’un et de l’autre. J’appellerai donc solution fédéraliste toute solu
291
satisfasse et transcende les exigences de l’un et
de
l’autre. J’appellerai donc solution fédéraliste toute solution qui pr
292
n fédéraliste toute solution qui prend pour règle
de
respecter les deux termes antinomiques en conflit tout en les composa
293
toute solution qui prend pour règle de respecter
les
deux termes antinomiques en conflit tout en les composant de telle ma
294
r les deux termes antinomiques en conflit tout en
les
composant de telle manière que la résultante de leur tension soit pos
295
mes antinomiques en conflit tout en les composant
de
telle manière que la résultante de leur tension soit positive. (On di
296
onflit tout en les composant de telle manière que
la
résultante de leur tension soit positive. (On dirait, dans le langage
297
les composant de telle manière que la résultante
de
leur tension soit positive. (On dirait, dans le langage de la théorie
298
e de leur tension soit positive. (On dirait, dans
le
langage de la théorie des jeux de von Neumann et Morgenstern, qu’il s
299
ension soit positive. (On dirait, dans le langage
de
la théorie des jeux de von Neumann et Morgenstern, qu’il s’agit de dé
300
ion soit positive. (On dirait, dans le langage de
la
théorie des jeux de von Neumann et Morgenstern, qu’il s’agit de déter
301
On dirait, dans le langage de la théorie des jeux
de
von Neumann et Morgenstern, qu’il s’agit de déterminer l’optimum en l
302
jeux de von Neumann et Morgenstern, qu’il s’agit
de
déterminer l’optimum en lequel se concilient deux maxima contradictoi
303
eumann et Morgenstern, qu’il s’agit de déterminer
l’
optimum en lequel se concilient deux maxima contradictoires, — comme l
304
e concilient deux maxima contradictoires, — comme
l’
offre et la demande dans un prix.) L’ensemble des problèmes et des sol
305
t deux maxima contradictoires, — comme l’offre et
la
demande dans un prix.) L’ensemble des problèmes et des solutions ains
306
res, — comme l’offre et la demande dans un prix.)
L’
ensemble des problèmes et des solutions ainsi définis constitue ce que
307
utions ainsi définis constitue ce que je nommerai
la
politique fédéraliste, au sens le plus large du terme. Avant de cherc
308
que je nommerai la politique fédéraliste, au sens
le
plus large du terme. Avant de chercher à quel type d’homme correspond
309
lus large du terme. Avant de chercher à quel type
d’
homme correspond une telle politique, et quel type d’homme elle entend
310
omme correspond une telle politique, et quel type
d’
homme elle entend préparer ou éduquer, constatons qu’elle traduit une
311
ou éduquer, constatons qu’elle traduit une forme
de
pensée, une structure de relations bipolaires dont le « modèle » nous
312
u’elle traduit une forme de pensée, une structure
de
relations bipolaires dont le « modèle » nous est connu : c’est celui
313
ensée, une structure de relations bipolaires dont
le
« modèle » nous est connu : c’est celui qu’ont élaboré les fondateurs
314
èle » nous est connu : c’est celui qu’ont élaboré
les
fondateurs de la philosophie occidentale dans le dialogue opposant le
315
connu : c’est celui qu’ont élaboré les fondateurs
de
la philosophie occidentale dans le dialogue opposant les éléates aux
316
nu : c’est celui qu’ont élaboré les fondateurs de
la
philosophie occidentale dans le dialogue opposant les éléates aux ion
317
les fondateurs de la philosophie occidentale dans
le
dialogue opposant les éléates aux ioniens au sujet de l’antinomie fon
318
philosophie occidentale dans le dialogue opposant
les
éléates aux ioniens au sujet de l’antinomie fondamentale de l’Un et d
319
ogue opposant les éléates aux ioniens au sujet de
l’
antinomie fondamentale de l’Un et du Divers, ou encore de la permanenc
320
aux ioniens au sujet de l’antinomie fondamentale
de
l’Un et du Divers, ou encore de la permanence et du changement. Paral
321
omie fondamentale de l’Un et du Divers, ou encore
de
la permanence et du changement. Parallèlement se constituaient les pr
322
e fondamentale de l’Un et du Divers, ou encore de
la
permanence et du changement. Parallèlement se constituaient les premi
323
lement se constituaient les premières définitions
de
l’homme comme individu distinct, et de la cité ou auto-nomie (littéra
324
ent se constituaient les premières définitions de
l’
homme comme individu distinct, et de la cité ou auto-nomie (littéralem
325
éfinitions de l’homme comme individu distinct, et
de
la cité ou auto-nomie (littéralement auto-réglage) comme cellule de b
326
nitions de l’homme comme individu distinct, et de
la
cité ou auto-nomie (littéralement auto-réglage) comme cellule de base
327
-nomie (littéralement auto-réglage) comme cellule
de
base des ligues et fédérations. Voilà qui est proprement occidental :
328
t proprement occidental : devant ce même problème
de
l’un et du divers, les métaphysiques orientales prennent le parti de
329
l : devant ce même problème de l’un et du divers,
les
métaphysiques orientales prennent le parti de supprimer le conflit en
330
du divers, les métaphysiques orientales prennent
le
parti de supprimer le conflit en réduisant l’un de ses termes — le Di
331
s, les métaphysiques orientales prennent le parti
de
supprimer le conflit en réduisant l’un de ses termes — le Divers — au
332
ysiques orientales prennent le parti de supprimer
le
conflit en réduisant l’un de ses termes — le Divers — au prix d’une l
333
e parti de supprimer le conflit en réduisant l’un
de
ses termes — le Divers — au prix d’une longue ascèse exténuante. Pour
334
imer le conflit en réduisant l’un de ses termes —
le
Divers — au prix d’une longue ascèse exténuante. Pour le brahmane, po
335
éduisant l’un de ses termes — le Divers — au prix
d’
une longue ascèse exténuante. Pour le brahmane, pour le bouddhiste, le
336
rs — au prix d’une longue ascèse exténuante. Pour
le
brahmane, pour le bouddhiste, le but est d’effacer l’individu, la dif
337
longue ascèse exténuante. Pour le brahmane, pour
le
bouddhiste, le but est d’effacer l’individu, la différence, de tout f
338
exténuante. Pour le brahmane, pour le bouddhiste,
le
but est d’effacer l’individu, la différence, de tout fondre dans l’Un
339
Pour le brahmane, pour le bouddhiste, le but est
d’
effacer l’individu, la différence, de tout fondre dans l’Un sans disti
340
rahmane, pour le bouddhiste, le but est d’effacer
l’
individu, la différence, de tout fondre dans l’Un sans distinction. Ma
341
r le bouddhiste, le but est d’effacer l’individu,
la
différence, de tout fondre dans l’Un sans distinction. Mais l’Occiden
342
, le but est d’effacer l’individu, la différence,
de
tout fondre dans l’Un sans distinction. Mais l’Occident, dès l’aube g
343
, de tout fondre dans l’Un sans distinction. Mais
l’
Occident, dès l’aube grecque, cherche à maintenir les deux termes non
344
dans l’Un sans distinction. Mais l’Occident, dès
l’
aube grecque, cherche à maintenir les deux termes non pas en équilibre
345
Occident, dès l’aube grecque, cherche à maintenir
les
deux termes non pas en équilibre neutre, mais bien en tension créatri
346
neutre, mais bien en tension créatrice, et c’est
le
succès de cet effort toujours renouvelé et toujours menacé, qui dénot
347
ais bien en tension créatrice, et c’est le succès
de
cet effort toujours renouvelé et toujours menacé, qui dénote la santé
348
toujours renouvelé et toujours menacé, qui dénote
la
santé de la pensée européenne, sa justesse, sa mesure conquise sur le
349
renouvelé et toujours menacé, qui dénote la santé
de
la pensée européenne, sa justesse, sa mesure conquise sur le chaos de
350
ouvelé et toujours menacé, qui dénote la santé de
la
pensée européenne, sa justesse, sa mesure conquise sur le chaos de la
351
e européenne, sa justesse, sa mesure conquise sur
le
chaos de la masse indistincte autant que sur l’anarchie des individus
352
nne, sa justesse, sa mesure conquise sur le chaos
de
la masse indistincte autant que sur l’anarchie des individus isolés,
353
, sa justesse, sa mesure conquise sur le chaos de
la
masse indistincte autant que sur l’anarchie des individus isolés, qu’
354
r le chaos de la masse indistincte autant que sur
l’
anarchie des individus isolés, qu’il s’agisse des réalités métaphysiqu
355
es ou physiques, esthétiques ou politiques. C’est
de
la lutte des contraires que procède la plus belle harmonie, dit un fr
356
ou physiques, esthétiques ou politiques. C’est de
la
lutte des contraires que procède la plus belle harmonie, dit un fragm
357
ues. C’est de la lutte des contraires que procède
la
plus belle harmonie, dit un fragment célèbre d’Héraclite. L’art et la
358
e la plus belle harmonie, dit un fragment célèbre
d’
Héraclite. L’art et la science de cette mise en tension, de cette comp
359
le harmonie, dit un fragment célèbre d’Héraclite.
L’
art et la science de cette mise en tension, de cette composition de ré
360
ie, dit un fragment célèbre d’Héraclite. L’art et
la
science de cette mise en tension, de cette composition de réalités co
361
fragment célèbre d’Héraclite. L’art et la science
de
cette mise en tension, de cette composition de réalités contraires ma
362
te. L’art et la science de cette mise en tension,
de
cette composition de réalités contraires mais également valables, voi
363
ce de cette mise en tension, de cette composition
de
réalités contraires mais également valables, voilà je crois ce qui dé
364
également valables, voilà je crois ce qui définit
l’
apport original et spécifique de la pensée occidentale ; or cette défi
365
is ce qui définit l’apport original et spécifique
de
la pensée occidentale ; or cette définition vaut également et intégra
366
ce qui définit l’apport original et spécifique de
la
pensée occidentale ; or cette définition vaut également et intégralem
367
e définition vaut également et intégralement pour
le
fédéralisme, du moins tel que je l’entends, après avoir valu pour la
368
ralement pour le fédéralisme, du moins tel que je
l’
entends, après avoir valu pour la Grèce des grands siècles avec sa dia
369
moins tel que je l’entends, après avoir valu pour
la
Grèce des grands siècles avec sa dialectique de l’individu et de la c
370
r la Grèce des grands siècles avec sa dialectique
de
l’individu et de la cité, conciliée dans la notion de citoyen. Mais l
371
a Grèce des grands siècles avec sa dialectique de
l’
individu et de la cité, conciliée dans la notion de citoyen. Mais le m
372
ands siècles avec sa dialectique de l’individu et
de
la cité, conciliée dans la notion de citoyen. Mais le moment crucial
373
s siècles avec sa dialectique de l’individu et de
la
cité, conciliée dans la notion de citoyen. Mais le moment crucial de
374
tique de l’individu et de la cité, conciliée dans
la
notion de citoyen. Mais le moment crucial de toute l’évolution spécif
375
’individu et de la cité, conciliée dans la notion
de
citoyen. Mais le moment crucial de toute l’évolution spécifiquement o
376
a cité, conciliée dans la notion de citoyen. Mais
le
moment crucial de toute l’évolution spécifiquement occidentale vers l
377
dans la notion de citoyen. Mais le moment crucial
de
toute l’évolution spécifiquement occidentale vers l’approfondissement
378
otion de citoyen. Mais le moment crucial de toute
l’
évolution spécifiquement occidentale vers l’approfondissement et l’exp
379
toute l’évolution spécifiquement occidentale vers
l’
approfondissement et l’expansion du modèle des contraires en tension c
380
fiquement occidentale vers l’approfondissement et
l’
expansion du modèle des contraires en tension créatrice, nous le trouv
381
modèle des contraires en tension créatrice, nous
le
trouvons dans le christianisme des grands conciles. À Nicée, puis à C
382
aires en tension créatrice, nous le trouvons dans
le
christianisme des grands conciles. À Nicée, puis à Chalcédoine, plusi
383
À Nicée, puis à Chalcédoine, plusieurs centaines
d’
évêques et de docteurs se mettent d’accord pour définir en grec la nat
384
s à Chalcédoine, plusieurs centaines d’évêques et
de
docteurs se mettent d’accord pour définir en grec la nature à la fois
385
docteurs se mettent d’accord pour définir en grec
la
nature à la fois triple et une du Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, et
386
ple et une du Dieu Père, Fils et Saint-Esprit, et
la
personne à la fois une et double de Jésus-Christ. Et ils écrivent : N
387
nt-Esprit, et la personne à la fois une et double
de
Jésus-Christ. Et ils écrivent : Nous enseignons un seul et même Seign
388
en deux natures, sans confusion (ni) séparation.
L’
union n’a pas supprimé la différence des natures, mais plutôt elle a s
389
nfusion (ni) séparation. L’union n’a pas supprimé
la
différence des natures, mais plutôt elle a sauvegardé les propriétés
390
érence des natures, mais plutôt elle a sauvegardé
les
propriétés de chaque nature, qui se rencontrent dans une seule person
391
res, mais plutôt elle a sauvegardé les propriétés
de
chaque nature, qui se rencontrent dans une seule personne… Abstracti
392
trent dans une seule personne… Abstraction faite
de
la foi que l’on accorde ou non à la substance de ces énoncés, je reti
393
nt dans une seule personne… Abstraction faite de
la
foi que l’on accorde ou non à la substance de ces énoncés, je retiens
394
seule personne… Abstraction faite de la foi que
l’
on accorde ou non à la substance de ces énoncés, je retiens que leurs
395
raction faite de la foi que l’on accorde ou non à
la
substance de ces énoncés, je retiens que leurs formes et structures p
396
de la foi que l’on accorde ou non à la substance
de
ces énoncés, je retiens que leurs formes et structures posent un cert
397
leurs formes et structures posent un certain type
de
relations, posent donc une société et une politique. De même que le m
398
nt donc une société et une politique. De même que
le
modèle trinitaire des conciles sera utilisé par Kepler dans ses spécu
399
sera utilisé par Kepler dans ses spéculations sur
le
cercle et leurs applications à l’astronomie, ou par Hegel dans sa dia
400
péculations sur le cercle et leurs applications à
l’
astronomie, ou par Hegel dans sa dialectique ternaire et ses applicati
401
u devenir historico-politique — source principale
de
la méthode marxienne — de même le modèle de la coexistence des deux n
402
evenir historico-politique — source principale de
la
méthode marxienne — de même le modèle de la coexistence des deux natu
403
urce principale de la méthode marxienne — de même
le
modèle de la coexistence des deux natures sans confusion ni séparatio
404
ipale de la méthode marxienne — de même le modèle
de
la coexistence des deux natures sans confusion ni séparation et de l’
405
le de la méthode marxienne — de même le modèle de
la
coexistence des deux natures sans confusion ni séparation et de l’uni
406
des deux natures sans confusion ni séparation et
de
l’union qui loin de supprimer la différence des natures sauvegarde le
407
s deux natures sans confusion ni séparation et de
l’
union qui loin de supprimer la différence des natures sauvegarde leurs
408
ni séparation et de l’union qui loin de supprimer
la
différence des natures sauvegarde leurs propriétés 2, sera repris par
409
uvegarde leurs propriétés 2, sera repris par tous
les
penseurs occidentaux respectueux du réel et des conditions de la vie,
410
occidentaux respectueux du réel et des conditions
de
la vie, qui sont : antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’
411
identaux respectueux du réel et des conditions de
la
vie, qui sont : antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’où
412
: antinomies, oppositions, lutte des contraires «
d’
où procède la plus belle harmonie ». Je pense d’abord, bien sûr, aux e
413
oppositions, lutte des contraires « d’où procède
la
plus belle harmonie ». Je pense d’abord, bien sûr, aux esprits dialec
414
ville et Proudhon, mais aussi aux écoles récentes
de
physiciens et de logiciens pour lesquels la complémentarité de phénom
415
, mais aussi aux écoles récentes de physiciens et
de
logiciens pour lesquels la complémentarité de phénomènes, définis com
416
entes de physiciens et de logiciens pour lesquels
la
complémentarité de phénomènes, définis comme exclusifs l’un de l’autr
417
et de logiciens pour lesquels la complémentarité
de
phénomènes, définis comme exclusifs l’un de l’autre, a cessé d’être u
418
arité de phénomènes, définis comme exclusifs l’un
de
l’autre, a cessé d’être un scandale, est même devenu principe fondame
419
définis comme exclusifs l’un de l’autre, a cessé
d’
être un scandale, est même devenu principe fondamental d’interprétatio
420
un scandale, est même devenu principe fondamental
d’
interprétation du réel. (Je pense notamment aux théories de L. de Brog
421
étation du réel. (Je pense notamment aux théories
de
L. de Broglie sur la lumière, faite de vrais corpuscules mais aussi d
422
n du réel. (Je pense notamment aux théories de L.
de
Broglie sur la lumière, faite de vrais corpuscules mais aussi de vrai
423
pense notamment aux théories de L. de Broglie sur
la
lumière, faite de vrais corpuscules mais aussi de vraies ondes…) ⁂ No
424
x théories de L. de Broglie sur la lumière, faite
de
vrais corpuscules mais aussi de vraies ondes…) ⁂ Notre modèle de pens
425
la lumière, faite de vrais corpuscules mais aussi
de
vraies ondes…) ⁂ Notre modèle de pensée fédéraliste ainsi posé à la c
426
cules mais aussi de vraies ondes…) ⁂ Notre modèle
de
pensée fédéraliste ainsi posé à la clé de l’histoire européenne, il r
427
⁂ Notre modèle de pensée fédéraliste ainsi posé à
la
clé de l’histoire européenne, il reste à repérer les principaux domai
428
modèle de pensée fédéraliste ainsi posé à la clé
de
l’histoire européenne, il reste à repérer les principaux domaines de
429
dèle de pensée fédéraliste ainsi posé à la clé de
l’
histoire européenne, il reste à repérer les principaux domaines de la
430
clé de l’histoire européenne, il reste à repérer
les
principaux domaines de la réalité moderne où l’on retrouve les struct
431
éenne, il reste à repérer les principaux domaines
de
la réalité moderne où l’on retrouve les structures typiques d’un prob
432
ne, il reste à repérer les principaux domaines de
la
réalité moderne où l’on retrouve les structures typiques d’un problèm
433
les principaux domaines de la réalité moderne où
l’
on retrouve les structures typiques d’un problème fédéraliste. À la ba
434
x domaines de la réalité moderne où l’on retrouve
les
structures typiques d’un problème fédéraliste. À la base de notre ana
435
moderne où l’on retrouve les structures typiques
d’
un problème fédéraliste. À la base de notre analyse, plaçons une conce
436
structures typiques d’un problème fédéraliste. À
la
base de notre analyse, plaçons une conception de l’homme analogue au
437
res typiques d’un problème fédéraliste. À la base
de
notre analyse, plaçons une conception de l’homme analogue au modèle b
438
la base de notre analyse, plaçons une conception
de
l’homme analogue au modèle bipolaire posé par le concile de Chalcédoi
439
base de notre analyse, plaçons une conception de
l’
homme analogue au modèle bipolaire posé par le concile de Chalcédoine.
440
de l’homme analogue au modèle bipolaire posé par
le
concile de Chalcédoine. La personne humaine, notion déduite des dogme
441
analogue au modèle bipolaire posé par le concile
de
Chalcédoine. La personne humaine, notion déduite des dogmes relatifs
442
èle bipolaire posé par le concile de Chalcédoine.
La
personne humaine, notion déduite des dogmes relatifs aux trois Person
443
divines, et surtout à la deuxième, va nous servir
de
module. La personne humaine, c’est l’homme considéré dans sa double r
444
surtout à la deuxième, va nous servir de module.
La
personne humaine, c’est l’homme considéré dans sa double réalité d’in
445
nous servir de module. La personne humaine, c’est
l’
homme considéré dans sa double réalité d’individu distinct et de citoy
446
e, c’est l’homme considéré dans sa double réalité
d’
individu distinct et de citoyen engagé dans la société. Pourvu de libe
447
éré dans sa double réalité d’individu distinct et
de
citoyen engagé dans la société. Pourvu de libertés mais de responsabi
448
ité d’individu distinct et de citoyen engagé dans
la
société. Pourvu de libertés mais de responsabilités, solitaire et sol
449
inct et de citoyen engagé dans la société. Pourvu
de
libertés mais de responsabilités, solitaire et solidaire (selon le mo
450
n engagé dans la société. Pourvu de libertés mais
de
responsabilités, solitaire et solidaire (selon le mot de Victor Hugo
451
de responsabilités, solitaire et solidaire (selon
le
mot de Victor Hugo repris par Camus), distingué du troupeau par cette
452
onsabilités, solitaire et solidaire (selon le mot
de
Victor Hugo repris par Camus), distingué du troupeau par cette vocati
453
istingué du troupeau par cette vocation même dont
l’
exercice le relie à la communauté, cet homme se constitue dans la dial
454
troupeau par cette vocation même dont l’exercice
le
relie à la communauté, cet homme se constitue dans la dialectique des
455
ar cette vocation même dont l’exercice le relie à
la
communauté, cet homme se constitue dans la dialectique des contraires
456
elie à la communauté, cet homme se constitue dans
la
dialectique des contraires. Et ce caractère va se transmettre à tous
457
traires. Et ce caractère va se transmettre à tous
les
groupes qu’il formera avec d’autres hommes, ses semblables. Ces group
458
l’un n’ira pas sans l’autre, bien mieux : l’un —
la
solidarité — sera la garantie de l’autre — l’autonomie. Quelques exem
459
l’autre, bien mieux : l’un — la solidarité — sera
la
garantie de l’autre — l’autonomie. Quelques exemples : 1. Le problème
460
n mieux : l’un — la solidarité — sera la garantie
de
l’autre — l’autonomie. Quelques exemples : 1. Le problème des univers
461
n — la solidarité — sera la garantie de l’autre —
l’
autonomie. Quelques exemples : 1. Le problème des universités résulte
462
de l’autre — l’autonomie. Quelques exemples : 1.
Le
problème des universités résulte d’un couple d’exigences contradictoi
463
exemples : 1. Le problème des universités résulte
d’
un couple d’exigences contradictoires, qui paraissent exclusives l’une
464
. Le problème des universités résulte d’un couple
d’
exigences contradictoires, qui paraissent exclusives l’une de l’autre
465
contradictoires, qui paraissent exclusives l’une
de
l’autre quoique indispensables l’une à l’autre : la spécialisation et
466
l’autre quoique indispensables l’une à l’autre :
la
spécialisation et la culture générale. 2. Les problèmes actuels de l
467
spensables l’une à l’autre : la spécialisation et
la
culture générale. 2. Les problèmes actuels de l’habitat et de l’urba
468
e : la spécialisation et la culture générale. 2.
Les
problèmes actuels de l’habitat et de l’urbanisme résultent de la croi
469
et la culture générale. 2. Les problèmes actuels
de
l’habitat et de l’urbanisme résultent de la croissante difficulté de
470
la culture générale. 2. Les problèmes actuels de
l’
habitat et de l’urbanisme résultent de la croissante difficulté de sat
471
nérale. 2. Les problèmes actuels de l’habitat et
de
l’urbanisme résultent de la croissante difficulté de satisfaire les e
472
ale. 2. Les problèmes actuels de l’habitat et de
l’
urbanisme résultent de la croissante difficulté de satisfaire les exig
473
actuels de l’habitat et de l’urbanisme résultent
de
la croissante difficulté de satisfaire les exigences, également valab
474
tuels de l’habitat et de l’urbanisme résultent de
la
croissante difficulté de satisfaire les exigences, également valables
475
l’urbanisme résultent de la croissante difficulté
de
satisfaire les exigences, également valables mais également frustrées
476
sultent de la croissante difficulté de satisfaire
les
exigences, également valables mais également frustrées dans les grand
477
également valables mais également frustrées dans
les
grands ensembles, de solitude et de sociabilité, de recueillement et
478
is également frustrées dans les grands ensembles,
de
solitude et de sociabilité, de recueillement et de communication avec
479
ustrées dans les grands ensembles, de solitude et
de
sociabilité, de recueillement et de communication avec les autres. 3.
480
grands ensembles, de solitude et de sociabilité,
de
recueillement et de communication avec les autres. 3. Au niveau de la
481
e solitude et de sociabilité, de recueillement et
de
communication avec les autres. 3. Au niveau de la vie civique et poli
482
bilité, de recueillement et de communication avec
les
autres. 3. Au niveau de la vie civique et politique, tout le problème
483
de communication avec les autres. 3. Au niveau de
la
vie civique et politique, tout le problème revient à concilier les be
484
3. Au niveau de la vie civique et politique, tout
le
problème revient à concilier les besoins contraires mais vitaux d’aut
485
t politique, tout le problème revient à concilier
les
besoins contraires mais vitaux d’autonomie locale et de grands espace
486
nt à concilier les besoins contraires mais vitaux
d’
autonomie locale et de grands espaces communs, de participation effica
487
oins contraires mais vitaux d’autonomie locale et
de
grands espaces communs, de participation efficace à la vie d’un group
488
d’autonomie locale et de grands espaces communs,
de
participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons ouv
489
ands espaces communs, de participation efficace à
la
vie d’un groupe concret et d’horizons ouverts, d’adhésion à des commu
490
paces communs, de participation efficace à la vie
d’
un groupe concret et d’horizons ouverts, d’adhésion à des communautés
491
cipation efficace à la vie d’un groupe concret et
d’
horizons ouverts, d’adhésion à des communautés plus vastes et de cadre
492
la vie d’un groupe concret et d’horizons ouverts,
d’
adhésion à des communautés plus vastes et de cadres qui rassurent, d’e
493
erts, d’adhésion à des communautés plus vastes et
de
cadres qui rassurent, d’enracinement et de mobilité… La situation de
494
mmunautés plus vastes et de cadres qui rassurent,
d’
enracinement et de mobilité… La situation de l’homme qui veut à la foi
495
tes et de cadres qui rassurent, d’enracinement et
de
mobilité… La situation de l’homme qui veut à la fois sa vie privée et
496
res qui rassurent, d’enracinement et de mobilité…
La
situation de l’homme qui veut à la fois sa vie privée et une vie soci
497
rent, d’enracinement et de mobilité… La situation
de
l’homme qui veut à la fois sa vie privée et une vie sociale est homol
498
t, d’enracinement et de mobilité… La situation de
l’
homme qui veut à la fois sa vie privée et une vie sociale est homologu
499
sa vie privée et une vie sociale est homologue à
la
situation de la région qui veut à la fois son autonomie et sa partici
500
e et une vie sociale est homologue à la situation
de
la région qui veut à la fois son autonomie et sa participation à un p
501
t une vie sociale est homologue à la situation de
la
région qui veut à la fois son autonomie et sa participation à un plus
502
un plus grand ensemble, en association. 4. Enfin,
le
problème général de l’œcuménisme n’est-il pas le même en sa forme que
503
le, en association. 4. Enfin, le problème général
de
l’œcuménisme n’est-il pas le même en sa forme que ceux que nous venon
504
en association. 4. Enfin, le problème général de
l’
œcuménisme n’est-il pas le même en sa forme que ceux que nous venons d
505
le problème général de l’œcuménisme n’est-il pas
le
même en sa forme que ceux que nous venons d’évoquer, puisqu’il consis
506
pas le même en sa forme que ceux que nous venons
d’
évoquer, puisqu’il consiste à concilier des confessions distinctes dan
507
siste à concilier des confessions distinctes dans
l’
unité de l’Église, c’est-à-dire, en dernière analyse, des vocations pa
508
concilier des confessions distinctes dans l’unité
de
l’Église, c’est-à-dire, en dernière analyse, des vocations particuliè
509
cilier des confessions distinctes dans l’unité de
l’
Église, c’est-à-dire, en dernière analyse, des vocations particulières
510
e analyse, des vocations particulières au sein de
l’
Être même de l’Universel, source et fin de toute communauté. Dans tous
511
es vocations particulières au sein de l’Être même
de
l’Universel, source et fin de toute communauté. Dans tous ces domaine
512
vocations particulières au sein de l’Être même de
l’
Universel, source et fin de toute communauté. Dans tous ces domaines d
513
sein de l’Être même de l’Universel, source et fin
de
toute communauté. Dans tous ces domaines d’existence, quels seront le
514
t fin de toute communauté. Dans tous ces domaines
d’
existence, quels seront les principes de méthode dictés par le souci f
515
Dans tous ces domaines d’existence, quels seront
les
principes de méthode dictés par le souci fédéraliste de respect des d
516
domaines d’existence, quels seront les principes
de
méthode dictés par le souci fédéraliste de respect des diversités, de
517
quels seront les principes de méthode dictés par
le
souci fédéraliste de respect des diversités, des conditions contradic
518
ncipes de méthode dictés par le souci fédéraliste
de
respect des diversités, des conditions contradictoires de la vie, com
519
ct des diversités, des conditions contradictoires
de
la vie, comme la liberté des personnes et la force de la communauté ?
520
des diversités, des conditions contradictoires de
la
vie, comme la liberté des personnes et la force de la communauté ? L’
521
, des conditions contradictoires de la vie, comme
la
liberté des personnes et la force de la communauté ? L’analyse fédéra
522
ires de la vie, comme la liberté des personnes et
la
force de la communauté ? L’analyse fédéraliste d’une situation part d
523
a vie, comme la liberté des personnes et la force
de
la communauté ? L’analyse fédéraliste d’une situation part du concret
524
ie, comme la liberté des personnes et la force de
la
communauté ? L’analyse fédéraliste d’une situation part du concret, e
525
erté des personnes et la force de la communauté ?
L’
analyse fédéraliste d’une situation part du concret, en ce sens que d’
526
la force de la communauté ? L’analyse fédéraliste
d’
une situation part du concret, en ce sens que d’abord elle considère l
527
du concret, en ce sens que d’abord elle considère
la
nature d’une tâche ou d’une fonction particulière dont on aura reconn
528
, en ce sens que d’abord elle considère la nature
d’
une tâche ou d’une fonction particulière dont on aura reconnu la néces
529
e d’abord elle considère la nature d’une tâche ou
d’
une fonction particulière dont on aura reconnu la nécessité ou l’agrém
530
d’une fonction particulière dont on aura reconnu
la
nécessité ou l’agrément. Deuxième étape : elle évalue les dimensions
531
particulière dont on aura reconnu la nécessité ou
l’
agrément. Deuxième étape : elle évalue les dimensions optima de l’aire
532
ssité ou l’agrément. Deuxième étape : elle évalue
les
dimensions optima de l’aire d’exécution requise, et elle le fait en f
533
euxième étape : elle évalue les dimensions optima
de
l’aire d’exécution requise, et elle le fait en fonction des trois fac
534
ième étape : elle évalue les dimensions optima de
l’
aire d’exécution requise, et elle le fait en fonction des trois facteu
535
ape : elle évalue les dimensions optima de l’aire
d’
exécution requise, et elle le fait en fonction des trois facteurs suiv
536
ons optima de l’aire d’exécution requise, et elle
le
fait en fonction des trois facteurs suivants : possibilités de partic
537
nction des trois facteurs suivants : possibilités
de
participation (civique, intellectuelle, économique), efficacité, écon
538
e étape : une fois déterminées cette dimension et
l’
unité correspondante (communale, régionale, nationale, continentale ou
539
onale, nationale, continentale ou mondiale, selon
les
cas), il ne reste qu’à désigner le niveau de compétence où seront pri
540
ndiale, selon les cas), il ne reste qu’à désigner
le
niveau de compétence où seront prises les décisions relatives à cette
541
lon les cas), il ne reste qu’à désigner le niveau
de
compétence où seront prises les décisions relatives à cette tâche. Il
542
désigner le niveau de compétence où seront prises
les
décisions relatives à cette tâche. Il peut y avoir d’ailleurs plusieu
543
che. Il peut y avoir d’ailleurs plusieurs niveaux
de
décisions, hiérarchisés. Séparer les pouvoirs, les disperser, les rép
544
ieurs niveaux de décisions, hiérarchisés. Séparer
les
pouvoirs, les disperser, les répartir selon le bon sens, voilà le pro
545
de décisions, hiérarchisés. Séparer les pouvoirs,
les
disperser, les répartir selon le bon sens, voilà le programme proudho
546
iérarchisés. Séparer les pouvoirs, les disperser,
les
répartir selon le bon sens, voilà le programme proudhonien de divisio
547
r les pouvoirs, les disperser, les répartir selon
le
bon sens, voilà le programme proudhonien de division fédéraliste de l
548
disperser, les répartir selon le bon sens, voilà
le
programme proudhonien de division fédéraliste de l’État, inverse exac
549
selon le bon sens, voilà le programme proudhonien
de
division fédéraliste de l’État, inverse exact de l’utopie totalitaire
550
le programme proudhonien de division fédéraliste
de
l’État, inverse exact de l’utopie totalitaire. De plus, les aires d’o
551
programme proudhonien de division fédéraliste de
l’
État, inverse exact de l’utopie totalitaire. De plus, les aires d’opér
552
de division fédéraliste de l’État, inverse exact
de
l’utopie totalitaire. De plus, les aires d’opération peuvent et doive
553
division fédéraliste de l’État, inverse exact de
l’
utopie totalitaire. De plus, les aires d’opération peuvent et doivent
554
, inverse exact de l’utopie totalitaire. De plus,
les
aires d’opération peuvent et doivent différer selon les tâches, j’ent
555
exact de l’utopie totalitaire. De plus, les aires
d’
opération peuvent et doivent différer selon les tâches, j’entends selo
556
res d’opération peuvent et doivent différer selon
les
tâches, j’entends selon qu’elles intéressent tous les hommes de toute
557
tâches, j’entends selon qu’elles intéressent tous
les
hommes de toutes les régions, certains hommes de toutes les régions,
558
ntends selon qu’elles intéressent tous les hommes
de
toutes les régions, certains hommes de toutes les régions, certains h
559
on qu’elles intéressent tous les hommes de toutes
les
régions, certains hommes de toutes les régions, certains hommes de ce
560
les hommes de toutes les régions, certains hommes
de
toutes les régions, certains hommes de certaines régions, tous les ho
561
de toutes les régions, certains hommes de toutes
les
régions, certains hommes de certaines régions, tous les hommes de que
562
ins hommes de toutes les régions, certains hommes
de
certaines régions, tous les hommes de quelques régions, ou d’une seul
563
gions, certains hommes de certaines régions, tous
les
hommes de quelques régions, ou d’une seule. Je conviendrai que le nom
564
ains hommes de certaines régions, tous les hommes
de
quelques régions, ou d’une seule. Je conviendrai que le nombre des co
565
régions, tous les hommes de quelques régions, ou
d’
une seule. Je conviendrai que le nombre des combinaisons auxquelles pe
566
lques régions, ou d’une seule. Je conviendrai que
le
nombre des combinaisons auxquelles peut conduire cette méthode a de q
567
inaisons auxquelles peut conduire cette méthode a
de
quoi donner le vertige aux fonctionnaires de tradition unitaire. Mais
568
lles peut conduire cette méthode a de quoi donner
le
vertige aux fonctionnaires de tradition unitaire. Mais les ordinateur
569
de a de quoi donner le vertige aux fonctionnaires
de
tradition unitaire. Mais les ordinateurs vont prendre la relève. Léni
570
ge aux fonctionnaires de tradition unitaire. Mais
les
ordinateurs vont prendre la relève. Lénine disait que la révolution c
571
ition unitaire. Mais les ordinateurs vont prendre
la
relève. Lénine disait que la révolution communiste, c’était les sovie
572
nateurs vont prendre la relève. Lénine disait que
la
révolution communiste, c’était les soviets plus l’électricité. Pour m
573
nine disait que la révolution communiste, c’était
les
soviets plus l’électricité. Pour moi, le fédéralisme, c’est l’autonom
574
a révolution communiste, c’était les soviets plus
l’
électricité. Pour moi, le fédéralisme, c’est l’autonomie des régions p
575
c’était les soviets plus l’électricité. Pour moi,
le
fédéralisme, c’est l’autonomie des régions plus les ordinateurs, c’es
576
us l’électricité. Pour moi, le fédéralisme, c’est
l’
autonomie des régions plus les ordinateurs, c’est-à-dire le respect du
577
e fédéralisme, c’est l’autonomie des régions plus
les
ordinateurs, c’est-à-dire le respect du réel et de ses infinies compl
578
ie des régions plus les ordinateurs, c’est-à-dire
le
respect du réel et de ses infinies complexités enfin rendu possible p
579
s ordinateurs, c’est-à-dire le respect du réel et
de
ses infinies complexités enfin rendu possible par la technique modern
580
ses infinies complexités enfin rendu possible par
la
technique moderne. (Ce débat n’est pas d’aujourd’hui. Aux projets de
581
ble par la technique moderne. (Ce débat n’est pas
d’
aujourd’hui. Aux projets de découpage géométrique de la France en carr
582
e. (Ce débat n’est pas d’aujourd’hui. Aux projets
de
découpage géométrique de la France en carrés réguliers de dix-huit li
583
aujourd’hui. Aux projets de découpage géométrique
de
la France en carrés réguliers de dix-huit lieues de côté, comme le pr
584
ourd’hui. Aux projets de découpage géométrique de
la
France en carrés réguliers de dix-huit lieues de côté, comme le propo
585
page géométrique de la France en carrés réguliers
de
dix-huit lieues de côté, comme le proposait Sieyès sous prétexte de s
586
la France en carrés réguliers de dix-huit lieues
de
côté, comme le proposait Sieyès sous prétexte de simplifier les contr
587
arrés réguliers de dix-huit lieues de côté, comme
le
proposait Sieyès sous prétexte de simplifier les contrôles administra
588
e le proposait Sieyès sous prétexte de simplifier
les
contrôles administratifs, Mirabeau répondait déjà par cette grande ph
589
Mirabeau répondait déjà par cette grande phrase :
Le
but de la société n’est pas que l’administration soit facile, mais qu
590
u répondait déjà par cette grande phrase : Le but
de
la société n’est pas que l’administration soit facile, mais qu’elle s
591
épondait déjà par cette grande phrase : Le but de
la
société n’est pas que l’administration soit facile, mais qu’elle soit
592
rande phrase : Le but de la société n’est pas que
l’
administration soit facile, mais qu’elle soit juste et éclairée.) Nou
593
irée.) Nous allons voir, enfin, que nos critères
d’
évaluation des dimensions et d’attribution des niveaux décisionnels —
594
, que nos critères d’évaluation des dimensions et
d’
attribution des niveaux décisionnels — la participation, l’efficacité
595
sions et d’attribution des niveaux décisionnels —
la
participation, l’efficacité et l’économie des moyens — sont en interd
596
tion des niveaux décisionnels — la participation,
l’
efficacité et l’économie des moyens — sont en interdépendance générale
597
décisionnels — la participation, l’efficacité et
l’
économie des moyens — sont en interdépendance générale. Prenons l’exem
598
oyens — sont en interdépendance générale. Prenons
l’
exemple de l’habitat : le gigantisme des villes, l’entassement dans le
599
nt en interdépendance générale. Prenons l’exemple
de
l’habitat : le gigantisme des villes, l’entassement dans les grands e
600
en interdépendance générale. Prenons l’exemple de
l’
habitat : le gigantisme des villes, l’entassement dans les grands ense
601
ndance générale. Prenons l’exemple de l’habitat :
le
gigantisme des villes, l’entassement dans les grands ensembles conçus
602
’exemple de l’habitat : le gigantisme des villes,
l’
entassement dans les grands ensembles conçus pour rapporter, ont produ
603
at : le gigantisme des villes, l’entassement dans
les
grands ensembles conçus pour rapporter, ont produit une situation de
604
conçus pour rapporter, ont produit une situation
de
crise dont l’acuité se mesure notamment par le chiffre élevé des suic
605
apporter, ont produit une situation de crise dont
l’
acuité se mesure notamment par le chiffre élevé des suicides. L’homme
606
on de crise dont l’acuité se mesure notamment par
le
chiffre élevé des suicides. L’homme des ensembles à bon marché, trop
607
sure notamment par le chiffre élevé des suicides.
L’
homme des ensembles à bon marché, trop serré avec d’autres chez soi, e
608
t qui voudrait être enfin seul, sort et se mêle à
la
foule anonyme… Mais c’est une mauvaise solitude, née de l’absence de
609
le anonyme… Mais c’est une mauvaise solitude, née
de
l’absence de communication avec ceux que l’on côtoie comme s’ils n’ét
610
anonyme… Mais c’est une mauvaise solitude, née de
l’
absence de communication avec ceux que l’on côtoie comme s’ils n’étaie
611
ais c’est une mauvaise solitude, née de l’absence
de
communication avec ceux que l’on côtoie comme s’ils n’étaient pas là.
612
, née de l’absence de communication avec ceux que
l’
on côtoie comme s’ils n’étaient pas là. La solution consisterait à rec
613
eux que l’on côtoie comme s’ils n’étaient pas là.
La
solution consisterait à recréer les conditions de communauté, et tout
614
taient pas là. La solution consisterait à recréer
les
conditions de communauté, et tout d’abord certaines dimensions et str
615
La solution consisterait à recréer les conditions
de
communauté, et tout d’abord certaines dimensions et structures archit
616
nsions et structures architecturales : des unités
d’
habitation de 5000 à 25 000 habitants, dotées non seulement d’espaces
617
uctures architecturales : des unités d’habitation
de
5000 à 25 000 habitants, dotées non seulement d’espaces verts mais de
618
de 5000 à 25 000 habitants, dotées non seulement
d’
espaces verts mais de rues réservées aux seuls piétons et d’une place
619
itants, dotées non seulement d’espaces verts mais
de
rues réservées aux seuls piétons et d’une place remplissant la foncti
620
verts mais de rues réservées aux seuls piétons et
d’
une place remplissant la fonction de l’agora ou du forum dans la cité
621
vées aux seuls piétons et d’une place remplissant
la
fonction de l’agora ou du forum dans la cité antique : place délimité
622
ls piétons et d’une place remplissant la fonction
de
l’agora ou du forum dans la cité antique : place délimitée par tous l
623
piétons et d’une place remplissant la fonction de
l’
agora ou du forum dans la cité antique : place délimitée par tous les
624
mplissant la fonction de l’agora ou du forum dans
la
cité antique : place délimitée par tous les bâtiments symboliques de
625
m dans la cité antique : place délimitée par tous
les
bâtiments symboliques de la vie communautaire, églises, mairie, march
626
lace délimitée par tous les bâtiments symboliques
de
la vie communautaire, églises, mairie, marchés, cafés, lieu de rencon
627
e délimitée par tous les bâtiments symboliques de
la
vie communautaire, églises, mairie, marchés, cafés, lieu de rencontre
628
munautaire, églises, mairie, marchés, cafés, lieu
de
rencontres, d’intrigues, de flirts, de criée des journaux et de manif
629
ises, mairie, marchés, cafés, lieu de rencontres,
d’
intrigues, de flirts, de criée des journaux et de manifestations. La p
630
marchés, cafés, lieu de rencontres, d’intrigues,
de
flirts, de criée des journaux et de manifestations. La possibilité ph
631
afés, lieu de rencontres, d’intrigues, de flirts,
de
criée des journaux et de manifestations. La possibilité physique et m
632
d’intrigues, de flirts, de criée des journaux et
de
manifestations. La possibilité physique et morale de participation à
633
irts, de criée des journaux et de manifestations.
La
possibilité physique et morale de participation à la vie communale dé
634
manifestations. La possibilité physique et morale
de
participation à la vie communale dépend de tels aménagements. Les dim
635
possibilité physique et morale de participation à
la
vie communale dépend de tels aménagements. Les dimensions d’ailleurs,
636
morale de participation à la vie communale dépend
de
tels aménagements. Les dimensions d’ailleurs, peuvent être numériques
637
n à la vie communale dépend de tels aménagements.
Les
dimensions d’ailleurs, peuvent être numériques aussi bien qu’architec
638
numériques aussi bien qu’architecturales : prenez
les
conflits actuels dans l’université, en tous pays et tous régimes poli
639
rchitecturales : prenez les conflits actuels dans
l’
université, en tous pays et tous régimes politico-économiques. Ils ont
640
politico-économiques. Ils ont pour motif profond
l’
antinomie entre la culture générale au sens traditionnel et l’acquisit
641
ues. Ils ont pour motif profond l’antinomie entre
la
culture générale au sens traditionnel et l’acquisition d’un savoir pr
642
entre la culture générale au sens traditionnel et
l’
acquisition d’un savoir professionnel souvent d’autant plus rentable q
643
re générale au sens traditionnel et l’acquisition
d’
un savoir professionnel souvent d’autant plus rentable qu’il est plus
644
t l’acquisition d’un savoir professionnel souvent
d’
autant plus rentable qu’il est plus étroitement spécialisé ; mais la r
645
able qu’il est plus étroitement spécialisé ; mais
la
révolte actuelle des étudiants, sorte de tourbillon dans l’égarement,
646
é ; mais la révolte actuelle des étudiants, sorte
de
tourbillon dans l’égarement, est aussi le résultat mécanique de l’exp
647
actuelle des étudiants, sorte de tourbillon dans
l’
égarement, est aussi le résultat mécanique de l’explosion des effectif
648
, sorte de tourbillon dans l’égarement, est aussi
le
résultat mécanique de l’explosion des effectifs. Multipliez par dix l
649
dans l’égarement, est aussi le résultat mécanique
de
l’explosion des effectifs. Multipliez par dix les dimensions des marc
650
s l’égarement, est aussi le résultat mécanique de
l’
explosion des effectifs. Multipliez par dix les dimensions des marches
651
de l’explosion des effectifs. Multipliez par dix
les
dimensions des marches d’un escalier, il devient impraticable. De mêm
652
fs. Multipliez par dix les dimensions des marches
d’
un escalier, il devient impraticable. De même, le décuplement des effe
653
d’un escalier, il devient impraticable. De même,
le
décuplement des effectifs estudiantins transforme en acrobatie toute
654
nsforme en acrobatie toute participation réelle à
la
recherche et compromet l’efficacité de l’enseignement. Remède fédéral
655
participation réelle à la recherche et compromet
l’
efficacité de l’enseignement. Remède fédéraliste : commencer par rééva
656
n réelle à la recherche et compromet l’efficacité
de
l’enseignement. Remède fédéraliste : commencer par réévaluer les dime
657
éelle à la recherche et compromet l’efficacité de
l’
enseignement. Remède fédéraliste : commencer par réévaluer les dimensi
658
ent. Remède fédéraliste : commencer par réévaluer
les
dimensions d’une université digne du nom, ménageant des possibilités
659
éraliste : commencer par réévaluer les dimensions
d’
une université digne du nom, ménageant des possibilités de recherches
660
iversité digne du nom, ménageant des possibilités
de
recherches très spécialisées et de travail interdisciplinaire. L’anal
661
s possibilités de recherches très spécialisées et
de
travail interdisciplinaire. L’analyse conduit à souhaiter l’adoption,
662
ès spécialisées et de travail interdisciplinaire.
L’
analyse conduit à souhaiter l’adoption, comme module, de petits groupe
663
interdisciplinaire. L’analyse conduit à souhaiter
l’
adoption, comme module, de petits groupes ou unités de base de douze à
664
yse conduit à souhaiter l’adoption, comme module,
de
petits groupes ou unités de base de douze à quinze étudiants autour d
665
option, comme module, de petits groupes ou unités
de
base de douze à quinze étudiants autour d’un enseignant (c’étaient le
666
comme module, de petits groupes ou unités de base
de
douze à quinze étudiants autour d’un enseignant (c’étaient les dimens
667
unités de base de douze à quinze étudiants autour
d’
un enseignant (c’étaient les dimensions d’un studium de la Sorbonne au
668
uinze étudiants autour d’un enseignant (c’étaient
les
dimensions d’un studium de la Sorbonne au xiiie siècle) puis une féd
669
autour d’un enseignant (c’étaient les dimensions
d’
un studium de la Sorbonne au xiiie siècle) puis une fédération de ces
670
enseignant (c’étaient les dimensions d’un studium
de
la Sorbonne au xiiie siècle) puis une fédération de ces petites unit
671
eignant (c’étaient les dimensions d’un studium de
la
Sorbonne au xiiie siècle) puis une fédération de ces petites unités
672
la Sorbonne au xiiie siècle) puis une fédération
de
ces petites unités en départements, et je retrouve ici les solutions
673
etites unités en départements, et je retrouve ici
les
solutions préconisées lors du fameux colloque de Caen, en 1966, mais
674
les solutions préconisées lors du fameux colloque
de
Caen, en 1966, mais aussi les conclusions de mon discours de Göttinge
675
s du fameux colloque de Caen, en 1966, mais aussi
les
conclusions de mon discours de Göttingen aux recteurs européens en 19
676
oque de Caen, en 1966, mais aussi les conclusions
de
mon discours de Göttingen aux recteurs européens en 1964.3 L’univers
677
1966, mais aussi les conclusions de mon discours
de
Göttingen aux recteurs européens en 1964.3 L’université fut une comm
678
rs de Göttingen aux recteurs européens en 1964.3
L’
université fut une commune libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depu
679
une libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis
la
cité grecque, est communale d’abord, municipale. C’est au niveau de l
680
communale d’abord, municipale. C’est au niveau de
la
vie civique et politique — c’est le même mot, selon l’étymologie — qu
681
au niveau de la vie civique et politique — c’est
le
même mot, selon l’étymologie — que nous allons enfin retrouver le pro
682
e civique et politique — c’est le même mot, selon
l’
étymologie — que nous allons enfin retrouver le problème classique du
683
on l’étymologie — que nous allons enfin retrouver
le
problème classique du fédéralisme : comment assurer la cohésion d’un
684
oblème classique du fédéralisme : comment assurer
la
cohésion d’un ensemble assez vaste pour pouvoir se charger de tâches
685
ique du fédéralisme : comment assurer la cohésion
d’
un ensemble assez vaste pour pouvoir se charger de tâches communes (te
686
d’un ensemble assez vaste pour pouvoir se charger
de
tâches communes (telles que la défense, les affaires étrangères et la
687
pouvoir se charger de tâches communes (telles que
la
défense, les affaires étrangères et la politique économique, ou certa
688
harger de tâches communes (telles que la défense,
les
affaires étrangères et la politique économique, ou certaines recherch
689
telles que la défense, les affaires étrangères et
la
politique économique, ou certaines recherches scientifiques) sans lés
690
ou certaines recherches scientifiques) sans léser
les
droits essentiels et l’autonomie des unités de base ? Comment devenir
691
cientifiques) sans léser les droits essentiels et
l’
autonomie des unités de base ? Comment devenir assez grand pour être f
692
r les droits essentiels et l’autonomie des unités
de
base ? Comment devenir assez grand pour être fort, tout en restant as
693
estant assez petit pour être libre ? Ce n’est pas
le
vote d’une constitution, de type plus ou moins fédéral, qui peut réso
694
ssez petit pour être libre ? Ce n’est pas le vote
d’
une constitution, de type plus ou moins fédéral, qui peut résoudre une
695
libre ? Ce n’est pas le vote d’une constitution,
de
type plus ou moins fédéral, qui peut résoudre une fois pour toutes ce
696
elle que j’ai dite : sans cesse évaluer à nouveau
la
dimension des tâches à entreprendre, répartir en conséquence les pouv
697
es tâches à entreprendre, répartir en conséquence
les
pouvoirs de décision, opérer les concentrations de forces proportionn
698
ntreprendre, répartir en conséquence les pouvoirs
de
décision, opérer les concentrations de forces proportionnées à la pui
699
r en conséquence les pouvoirs de décision, opérer
les
concentrations de forces proportionnées à la puissance que l’on veut
700
s pouvoirs de décision, opérer les concentrations
de
forces proportionnées à la puissance que l’on veut obtenir et en même
701
rer les concentrations de forces proportionnées à
la
puissance que l’on veut obtenir et en même temps multiplier les petit
702
tions de forces proportionnées à la puissance que
l’
on veut obtenir et en même temps multiplier les petites unités de base
703
que l’on veut obtenir et en même temps multiplier
les
petites unités de base, de manière à maintenir ou renforcer les possi
704
ir et en même temps multiplier les petites unités
de
base, de manière à maintenir ou renforcer les possibilités de partici
705
ités de base, de manière à maintenir ou renforcer
les
possibilités de participation civiques, intellectuelles et affectives
706
manière à maintenir ou renforcer les possibilités
de
participation civiques, intellectuelles et affectives. C’est dans ce
707
fectives. C’est dans ce double dynamisme créateur
d’
unions plus vastes à proportion de tâches nouvelles, mais aussi de com
708
amisme créateur d’unions plus vastes à proportion
de
tâches nouvelles, mais aussi de communautés plus petites correspondan
709
stes à proportion de tâches nouvelles, mais aussi
de
communautés plus petites correspondant aux exigences de l’habitat, de
710
munautés plus petites correspondant aux exigences
de
l’habitat, de la formation des esprits et de l’exercice du civisme, c
711
autés plus petites correspondant aux exigences de
l’
habitat, de la formation des esprits et de l’exercice du civisme, c’es
712
petites correspondant aux exigences de l’habitat,
de
la formation des esprits et de l’exercice du civisme, c’est dans cett
713
ites correspondant aux exigences de l’habitat, de
la
formation des esprits et de l’exercice du civisme, c’est dans cette d
714
nces de l’habitat, de la formation des esprits et
de
l’exercice du civisme, c’est dans cette dialectique concrète que sont
715
s de l’habitat, de la formation des esprits et de
l’
exercice du civisme, c’est dans cette dialectique concrète que sont en
716
train de se former sous nos yeux, en Europe, plus
d’
une centaine de régions à métropole destinées à devenir — à plus ou mo
717
mer sous nos yeux, en Europe, plus d’une centaine
de
régions à métropole destinées à devenir — à plus ou moins long terme
718
estinées à devenir — à plus ou moins long terme —
les
unités de base de la future fédération continentale, en lieu et place
719
devenir — à plus ou moins long terme — les unités
de
base de la future fédération continentale, en lieu et place des États
720
— à plus ou moins long terme — les unités de base
de
la future fédération continentale, en lieu et place des États-nations
721
plus ou moins long terme — les unités de base de
la
future fédération continentale, en lieu et place des États-nations co
722
stitués au xixe siècle. On s’aperçoit alors que
le
fédéralisme politique (intra- ou interétatique), seul pris en considé
723
ou interétatique), seul pris en considération par
les
auteurs classiques, n’était en réalité qu’un cas particulier d’une co
724
ssiques, n’était en réalité qu’un cas particulier
d’
une conception beaucoup plus large des relations humaines dans la cité
725
n beaucoup plus large des relations humaines dans
la
cité, des relations publiques en général. C’est ce qu’avait bien vu l
726
s publiques en général. C’est ce qu’avait bien vu
le
regretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que « le fédéralisme vit d
727
regretté Pierre Duclos, lorsqu’il relevait que «
le
fédéralisme vit d’une vie que la forme institutionnelle dénommée État
728
clos, lorsqu’il relevait que « le fédéralisme vit
d’
une vie que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit pas à qu
729
l relevait que « le fédéralisme vit d’une vie que
la
forme institutionnelle dénommée État ne suffit pas à qualifier et moi
730
r et moins encore à épuiser »… Et il ajoutait : «
Le
fédéralisme est autre chose qu’une simple recette juridique ou politi
731
ridique ou politique : il est un des grands types
d’
aménagement du rapport politique et peut-être plus encore, un des gran
732
ue et peut-être plus encore, un des grands styles
de
vie et de civilisation capable, au même titre que le libéralisme, le
733
-être plus encore, un des grands styles de vie et
de
civilisation capable, au même titre que le libéralisme, le socialisme
734
vie et de civilisation capable, au même titre que
le
libéralisme, le socialisme ou la démocratie, d’alimenter la pensée de
735
sation capable, au même titre que le libéralisme,
le
socialisme ou la démocratie, d’alimenter la pensée des sociétés et de
736
u même titre que le libéralisme, le socialisme ou
la
démocratie, d’alimenter la pensée des sociétés et de dicter aux homme
737
e le libéralisme, le socialisme ou la démocratie,
d’
alimenter la pensée des sociétés et de dicter aux hommes ces “images d
738
isme, le socialisme ou la démocratie, d’alimenter
la
pensée des sociétés et de dicter aux hommes ces “images de comporteme
739
démocratie, d’alimenter la pensée des sociétés et
de
dicter aux hommes ces “images de comportement” dont Bertrand de Jouve
740
des sociétés et de dicter aux hommes ces “images
de
comportement” dont Bertrand de Jouvenel a si justement mis en vedette
741
ertrand de Jouvenel a si justement mis en vedette
l’
importance historique4. » Nous voici loin de la forme politique bonne
742
e l’importance historique4. » Nous voici loin de
la
forme politique bonne pour les sauvages dont parlait Littré. Mais loi
743
Nous voici loin de la forme politique bonne pour
les
sauvages dont parlait Littré. Mais loin aussi des définitions étroite
744
es et constitutionnelles du xixe . Nous voici sur
le
seuil de l’ère des grandes unions et des petites unités fonctionnelle
745
stitutionnelles du xixe . Nous voici sur le seuil
de
l’ère des grandes unions et des petites unités fonctionnelles, et l’o
746
tutionnelles du xixe . Nous voici sur le seuil de
l’
ère des grandes unions et des petites unités fonctionnelles, et l’on v
747
s unions et des petites unités fonctionnelles, et
l’
on va peut-être trouver, dans les techniques avancées, le moyen de leu
748
onctionnelles, et l’on va peut-être trouver, dans
les
techniques avancées, le moyen de leur composition. En tant que méthod
749
peut-être trouver, dans les techniques avancées,
le
moyen de leur composition. En tant que méthode générale d’aménagement
750
e trouver, dans les techniques avancées, le moyen
de
leur composition. En tant que méthode générale d’aménagement des rela
751
de leur composition. En tant que méthode générale
d’
aménagement des relations humaines, le fédéralisme tel que j’ai tenté
752
de générale d’aménagement des relations humaines,
le
fédéralisme tel que j’ai tenté de le définir ne fait que commencer. I
753
tions humaines, le fédéralisme tel que j’ai tenté
de
le définir ne fait que commencer. Il n’est pas matière historique, ma
754
ns humaines, le fédéralisme tel que j’ai tenté de
le
définir ne fait que commencer. Il n’est pas matière historique, mais
755
s matière historique, mais prospective. Il a plus
d’
avenir que de passé. 1. Texte d’une communication à l’Académie des s
756
torique, mais prospective. Il a plus d’avenir que
de
passé. 1. Texte d’une communication à l’Académie des sciences moral
757
tive. Il a plus d’avenir que de passé. 1. Texte
d’
une communication à l’Académie des sciences morales et politiques, Par
758
ir que de passé. 1. Texte d’une communication à
l’
Académie des sciences morales et politiques, Paris, mars 1969. 2. Pie
759
ec Henri Brugmans Le Fédéralisme contemporain : «
Le
fédéralisme est présence au pouvoir global des éléments particuliers
760
nt distincts et reconnaissables — dont se compose
la
fédération. Il est une symbiose sans confusion ni disparition des spé
761
ificités. » 3. « Université et universalité »,
La
Revue de Paris , n° 11, novembre 1965, p. 1-13 [NdE] On trouvera dans
762
» 3. « Université et universalité », La Revue
de
Paris , n° 11, novembre 1965, p. 1-13 [NdE] On trouvera dans notre éd
763
-13 [NdE] On trouvera dans notre édition en ligne
la
version publiée dans le Bulletin du Centre européen de la culture en
764
ns notre édition en ligne la version publiée dans
le
Bulletin du Centre européen de la culture en décembre 1964. 4. H. B
765
en décembre 1964. 4. H. Brugmans et P. Duclos,
Le
Fédéralisme contemporain, Paris, 1963, p. 151.