1 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. I. Pour une nouvelle définition du fédéralisme
1 nelles et industrielles tendant à dévaloriser les frontières … À tous les coups, c’est donc l’État-nation qui perd. Il ne correspon
2 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. II. La Cité européenne
2 ogènes, qui n’ont aucune raison d’avoir les mêmes frontières , comme la langue et l’économie, l’état civil et l’exploitation du sou
3 une fédération continentale. À l’intérieur de ses frontières , qu’il déclare naturelles contre toute évidence, l’État-nation n’adme
4 asser, de démystifier leur sacré, de percer leurs frontières comme des écumoires, de narguer ces frontières sur terre, sous terre
5 rs frontières comme des écumoires, de narguer ces frontières sur terre, sous terre et dans les airs, et de ne pas perdre une occas
6 ment de bien traiter ces problèmes. Ce statut des frontières , doublement déficient, est caractéristique de tout ce qui touche à l’
7 rits » dont parlait Robert Schuman traverse leurs frontières sans les apercevoir : dans ce plan, elles n’existent pas. Il n’y a pa
8 us également, et ne coïncident jamais avec aucune frontière . Nos États-nations, obsédés par l’idée de « se faire respecter », oub