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nelles et industrielles tendant à dévaloriser les
frontières
… À tous les coups, c’est donc l’État-nation qui perd. Il ne correspon
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ogènes, qui n’ont aucune raison d’avoir les mêmes
frontières
, comme la langue et l’économie, l’état civil et l’exploitation du sou
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une fédération continentale. À l’intérieur de ses
frontières
, qu’il déclare naturelles contre toute évidence, l’État-nation n’adme
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asser, de démystifier leur sacré, de percer leurs
frontières
comme des écumoires, de narguer ces frontières sur terre, sous terre
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rs frontières comme des écumoires, de narguer ces
frontières
sur terre, sous terre et dans les airs, et de ne pas perdre une occas
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ment de bien traiter ces problèmes. Ce statut des
frontières
, doublement déficient, est caractéristique de tout ce qui touche à l’
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rits » dont parlait Robert Schuman traverse leurs
frontières
sans les apercevoir : dans ce plan, elles n’existent pas. Il n’y a pa
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us également, et ne coïncident jamais avec aucune
frontière
. Nos États-nations, obsédés par l’idée de « se faire respecter », oub