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dernières entraîne nécessairement la ruine de la
communauté
, par le seul fait qu’il ruine le langage. Cette absence d’un princip
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et la richesse matérielle ? Que vaut alors cette
communauté
de réflexes et d’obsessions ? N’est-elle pas une somme de nos défaite
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ous avons vu comment les grandes cultures, et les
communautés
nationales fécondes dans le domaine de l’esprit, apparaissent et se d
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efus individuel, des génies destructeurs de toute
communauté
, affirmateurs d’une vérité individuelle antisociale, des prophètes sa
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en faveur de l’esprit contre l’abêtissement de la
communauté
, contre toutes ses caricatures. L’idéal positif du siècle était en vé
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situation exceptionnelle et provisoire a créé une
communauté
d’intérêts immédiats et vitaux entre les producteurs et les consommat
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serait celle qui lui offrirait la promesse d’une
communauté
. Le « Nationalsozialismus » n’est pas le composé hybride de nationali
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ndividus. On peut estimer qu’il y a là une fausse
communauté
, une fausse réponse, une duperie spirituelle ; je le crois, au nom d’
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avant le bien particulier. Ce qui est utile à la
communauté
populaire est légal ; ce qui peut lui nuire est illégal. » Ce princip
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tout ? Où trouver ce « fondement final » de toute
communauté
réelle et actuelle, ce télos qui anime tout, qui exige tout, et qui i
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l’heure : où trouver le fondement final de toute
communauté
réelle et actuelle ? je suis donc amené à répondre premièrement : c’e
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misère, dernier argument, dernier fondement de la
communauté
moderne. Elle est la toile de fond de tous nos drames, de nos pensées
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i propose, souvent sans preuve, un grand mythe de
communauté
: nation unie, ou société sans classe… Si l’on veut comprendre ce tem
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ifférentes à l’appel jailli de la crise, vers une
communauté
nouvelle. Là où cette crise était la plus aiguë, la réponse a été tot
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res nations libérales, est dans la création d’une
communauté
libre. Notre chance est dans l’invention, et non dans la défense, ou
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ntelligence, ou une morale de la culture, dans la
communauté
qu’il faut créer. Il serait au-dessus de mes forces et de celles de n
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tal qui peut nous orienter dès à présent vers une
communauté
solide et libérale ? ⁂ Je pars d’une image, d’un geste, d’une espèce
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e l’existence même de la pensée, et par suite, la
communauté
que cette pensée devait régir, qu’il n’est pas vain de l’envisager. M
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sure, le fondement de la culture apte à régir une
communauté
nouvelle ? Il est bien vrai que l’acte est ce quid que l’on ne peut d
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toi, l’Occident redécouvre les éléments de toute
communauté
vivante. Il redécouvre lentement, douloureusement, au travers de sang
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ans l’instant. La personne est le fondement de la
communauté
, en ceci qu’elle est l’acte par lequel l’individu répond à la questio
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i pose son prochain. Et à l’inverse, le but de la
communauté
est de permettre à tous les hommes d’assumer leurs responsabilités, c
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. Le rapport véritable entre les hommes, c’est la
communauté
des personnes responsables. Mais la communauté n’est rien de plus que
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la communauté des personnes responsables. Mais la
communauté
n’est rien de plus que les personnes : elle n’est que l’expression de
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non point par une discipline de marche. La vraie
communauté
unit les hommes en tant que différents, chacun faisant ce qu’il est l
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de cette apparition concrète et élémentaire de la
communauté
, je ne suis plus un isolé ; pourtant je reste un solitaire. De l’h
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Européens et je ne sais combien de pages sur les
communautés
régionales, textes qui me paraissaient renouveler de fond en comble m