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résence effective de la pensée et de la foi à nos
misères
, activité concrète et créatrice, et garantie contre les préjugés inté
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es de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La
misère
devenait un scandale, et la richesse une déception. La misère n’avait
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ait un scandale, et la richesse une déception. La
misère
n’avait plus d’autre idéal que la richesse, et la richesse n’avait pl
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durer. Les masses ne pouvaient pas durer dans la
misère
, l’envie et l’ignorance : une angoisse les travaillait, incarnée et m
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écadence du régime tsariste, la guerre perdue, la
misère
du peuple, l’absence de tout esprit civique dans les masses, les pope
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ans racines, enfin un prolétariat exaspéré par la
misère
et qui formait la grande majorité de la population. Mettez ici un plu
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orte que les intérêts, d’autant plus forte que la
misère
était plus grande. Qu’on ne dise pas que cela est impensable en Franc
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de pouvoir politique s’effectua à la faveur d’une
misère
et d’un désordre insupportables. Il en résulta tout d’abord, pour le
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une évidente absurdité ; mais un certain excès de
misère
suffit très bien à expliquer qu’on y ait eu recours en pleine action5
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se mitraille plus dans nos rues, l’État combat la
misère
et le chômage, nous avons supprimé les partis et leurs luttes épuisan
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re, mais de se plaindre sans passion profonde. La
misère
n’est encore qu’à la porte, mais on dirait qu’il n’y a plus rien à fa
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ir de joie et de force. On a touché le fond de la
misère
, on l’a vécue, on a cela derrière soi, mais elle reste encore l’aigui
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ures, une seule et même situation matérielle : la
misère
. L’un des systèmes la redoute et la prépare, l’autre en résulte et s’
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symboles religieux et orgueilleux, je retrouve la
misère
matérielle. Car à toutes les objections que je puis adresser à ces ré
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Et cela suffit à le justifier pour le moment. La
misère
, dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle e
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able appel profond des peuples. Il a jailli de la
misère
, mais il exige bien plus que la fin de cette misère et de ses causes
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sère, mais il exige bien plus que la fin de cette
misère
et de ses causes immédiates. Il n’exige pas seulement le bien-être ph
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ans les pays les plus atteints matériellement. La
misère
est douée d’une mystérieuse propriété : elle agit comme une sorte de
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ce nationale. Mais cela s’explique ensuite par la
misère
: car ces nations ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise t
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ands : du déshonneur. 55. Tout ce passage sur la
misère
s’éclaire par ses suites effectives : la religion de la prospérité qu
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formatrice.) Voilà sans doute leur plus profonde
misère
, et leur trahison véritable. De là leur sec rationalisme, leur morale