1 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
1 résence effective de la pensée et de la foi à nos misères , activité concrète et créatrice, et garantie contre les préjugés inté
2 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — IX. Tentatives de restauration d’une commune mesure
2 es de chaque homme et l’idéal qu’il concevait. La misère devenait un scandale, et la richesse une déception. La misère n’avait
3 ait un scandale, et la richesse une déception. La misère n’avait plus d’autre idéal que la richesse, et la richesse n’avait pl
4 durer. Les masses ne pouvaient pas durer dans la misère , l’envie et l’ignorance : une angoisse les travaillait, incarnée et m
3 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
5 écadence du régime tsariste, la guerre perdue, la misère du peuple, l’absence de tout esprit civique dans les masses, les pope
4 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XI. La mesure nationale-socialiste
6 ans racines, enfin un prolétariat exaspéré par la misère et qui formait la grande majorité de la population. Mettez ici un plu
7 orte que les intérêts, d’autant plus forte que la misère était plus grande. Qu’on ne dise pas que cela est impensable en Franc
8 de pouvoir politique s’effectua à la faveur d’une misère et d’un désordre insupportables. Il en résulta tout d’abord, pour le
9 une évidente absurdité ; mais un certain excès de misère suffit très bien à expliquer qu’on y ait eu recours en pleine action5
5 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XII. Leçon des dictatures
10 se mitraille plus dans nos rues, l’État combat la misère et le chômage, nous avons supprimé les partis et leurs luttes épuisan
6 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XIV. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
11 re, mais de se plaindre sans passion profonde. La misère n’est encore qu’à la porte, mais on dirait qu’il n’y a plus rien à fa
12 ir de joie et de force. On a touché le fond de la misère , on l’a vécue, on a cela derrière soi, mais elle reste encore l’aigui
13 ures, une seule et même situation matérielle : la misère . L’un des systèmes la redoute et la prépare, l’autre en résulte et s’
14 symboles religieux et orgueilleux, je retrouve la misère matérielle. Car à toutes les objections que je puis adresser à ces ré
15 Et cela suffit à le justifier pour le moment. La misère , dernier argument, dernier fondement de la communauté moderne. Elle e
16 able appel profond des peuples. Il a jailli de la misère , mais il exige bien plus que la fin de cette misère et de ses causes
17 sère, mais il exige bien plus que la fin de cette misère et de ses causes immédiates. Il n’exige pas seulement le bien-être ph
18 ans les pays les plus atteints matériellement. La misère est douée d’une mystérieuse propriété : elle agit comme une sorte de
19 ce nationale. Mais cela s’explique ensuite par la misère  : car ces nations ne se sont découvertes qu’à la faveur d’une crise t
20 ands : du déshonneur. 55. Tout ce passage sur la misère s’éclaire par ses suites effectives : la religion de la prospérité qu
7 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
21 formatrice.) Voilà sans doute leur plus profonde misère , et leur trahison véritable. De là leur sec rationalisme, leur morale