1 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
1 t d’attribuer, par manière de symbole, le premier péché qualifié contre la mesure latine. C’est Pétrarque qui, le premier, dé
2 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
2 erreurs que je viens de décrire. C’est un certain péché contre l’esprit que je redoute, et non point un certain système de ré
3 là son contresens, non pas comme une histoire du péché et des actes rédempteurs, mais au contraire comme une glorification d
3 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
4 ietzsche. De même que toute conscience réelle du péché suppose une action de la grâce, la conscience d’une démission suppose
5 ucherons enfin le vrai tragique, qui est celui du péché et de la foi. L’extrémisme théâtral et non sérieux qui excite aujourd
6 humaine en général : toutes les deux relèvent du péché , c’est-à-dire de la chute originelle, qui sépara la pensée de l’homme
7 n fait à détruire aussitôt qu’on le reconnaît. Le péché abstracteur corrompt de part et d’autre les éléments qu’il désunit, m
8 eut, dans l’instant qu’il est donné, combattre ce péché qui, sitôt après, reparaît. C’est à de tels instants que nous devons
9 d’assumer dans une prise unique tout ce que notre péché sépare ; méfiance active à l’égard des habitudes et mécanismes inhuma
10 sage. L’ascèse chrétienne est une lutte contre le péché même, en son principe, lutte qui se sait sans fin dans cette vie, et
11 antihumaine toute lutte contre certains effets du péché , qui ne serait pas une lutte contre son principe même. Par exemple, t
12 nde où l’égoïsme ne règne plus seulement comme un péché , mais comme une vertu glorifiée par la culture « distinguée », et cod
13 st dans la pensée même : c’est elle d’abord qui a péché . Mais du péché dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouvons
14 ée même : c’est elle d’abord qui a péché. Mais du péché dans lequel nous nous voyons plongés, nous ne pouvons donner qu’une d
15 sante. La cause première nous échappe, puisque le péché , justement, c’est d’être séparé de notre origine absolue. Toucherait-
16 use permanente et actuelle de toute répétition du péché primitif, nous pouvons la nommer, la décrire. Ainsi, dans une certain
17 e de l’histoire, c’est la chute dans le temps. Le péché premier, le lâchage premier et irrattrapable de l’instant, c’est le r