1 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
1 s jetons dans la balance. Poids, de pensum, chose pesée . Mais la chose pesée n’est-elle pas d’abord chose qui pèse au sens ac
2 nce. Poids, de pensum, chose pesée. Mais la chose pesée n’est-elle pas d’abord chose qui pèse au sens actif ? Dès lors, pense
3 ar elle est elle-même balance, pondération et non pesée , calibrage et non point matière. La question qui se pose alors est ce
4 ui seul connaît le sens et la valeur relative des pesées . La balance exige désormais que rien ne soit créé trop lourd ou trop
2 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
5 rien n’est immédiat que dans l’acte qui joint la pesée à la résistance, la pensée à la main qui travaille. Dans cet acte, pe
6 ont le concret. (Ou bien y aurait-il au monde une pesée sans résistance, une résistance sans insistance ?) Hors de cet acte,