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is on peut se demander sérieusement si ce premier
progrès
suffit, et si cette analyse morale conduit au cœur du conflit véritab
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la culture de la bourgeoisie a confondu tous ses
progrès
avec ceux de la raison scientifique. Les marxistes voient en Copernic
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te conscience d’aller dans le sens d’un grandiose
Progrès
de l’esprit, bref cet idéalisme sans lequel toute révolution s’étrang
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ctionnaires, c’était fatal. Non qu’ils renient le
Progrès
rationnel : ils vont au contraire lui donner ses plus géniales justif
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la fois d’organiser les bénéfices acquis grâce au
Progrès
, et de s’assurer que ce Progrès lui-même ne va pas un beau jour renve
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s acquis grâce au Progrès, et de s’assurer que ce
Progrès
lui-même ne va pas un beau jour renverser ses batteries. On veut bien
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chi, dans la synthèse : voilà qui sauve l’idée de
Progrès
et garantit sa rentabilité. Et Comte, en trois formules, dont plus ta
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la raison sur l’avenir : « L’Ordre pour base, le
Progrès
pour but. — Le progrès est le développement de l’ordre. — Les vivants
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: « L’Ordre pour base, le Progrès pour but. — Le
progrès
est le développement de l’ordre. — Les vivants seront toujours et de
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ture des choses. Si le principe du mouvement, du
Progrès
, si le dynamisme de l’histoire réside dans la Force des Choses, la cu
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esures rationnelles qui furent un temps celles du
Progrès
. Et nous voici revenus à cette crise dont nous avions en débutant pos
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formule fondamentale de Comte. On voit ce que le
Progrès
devient chez les déterministes rationalistes.
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tant que ce principe est vraiment immanent à tout
progrès
normal de la culture, dont il est seul à garantir la cohérence. Alors
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s d’ordre. On peut penser que c’est une espèce de
progrès
sur l’âge des clichés bourgeois. Mais si les mots d’ordre sont faux ?
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Rationalisme, productivisme, capitalisme, foi au
progrès
, scientisme, sociologie, — tout allait dans le même sens, tout parais
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son qu’ils se remettent à glorifier les mythes du
Progrès
indéfini et du Bonheur : la révolution russe a eu ce résultat, au moi
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îte de l’édifice matérialiste. Est-ce que tout le
progrès
acquis par une si dure révolution n’aura été que de donner aux hommes
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iversités est caractéristique à cet égard. Chaque
progrès
de la culture officielle s’y traduit par un recul de la culture propr
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les conditions de la pensée scientifique, dans le
progrès
des événements, dans le jeu des idées, bref dans tout ce que l’on nom
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on temps. — On ne peut pas remonter le courant du
progrès
. — La technique a ses exigences. — Nous ne sommes pas le gouvernement
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le crise ? qui eût osé pareil blasphème contre le
Progrès
nécessaire ? On oubliait que nécessaire n’est pas toujours suffisant.
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a de l’argent, les manuels scolaires vantèrent le
progrès
. Et voilà peu à peu toute une classe assimilée aux instruments de son
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er rien de certain touchant les fins dernières du
progrès
mécanique ? Il ne s’est même pas posé la question. Qu’il soit en théo
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ns pratiques, une doctrine de l’homme idéal et du
progrès
. Mais nous avons été menés plus loin que le constat tout théorique —
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urs, mais au contraire comme une glorification du
Progrès
. 72. Ni bien entendu dans les dictatures qu’elles se donnent, selon
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littérature, valeur de l’argent, sens dernier du
progrès
matériel, etc. Je ne dis pas cela seulement contre des hommes qui se
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origine même de l’homme est dans un risque. Et le
progrès
de l’homme n’est rien d’autre que l’approfondissement de son risque o
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t c’est sans doute pourquoi elle est capable d’un
progrès
visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce progrès, il n’y a pa
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visible dans ses résultats ! Mais au terme de ce
progrès
, il n’y a pas l’unité restaurée, il y a seulement l’esprit humain dés
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présence d’une réalité éthique immédiate à chaque
progrès
du discours et qu’il n’en sorte pas intact ! « Ne rien écrire d’autre
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de cette réalité. 94. L’abstraction peut être un
progrès
relatif. Elle est la condition même de la science, c’est entendu, et
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ent comme indicateur principal d’une politique de
progrès
réel, donc global, mais comme test de tout engagement. Le civisme com