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mêle de porter un jugement sur l’immense aventure
soviétique
, proviennent de ce qu’on oublie ou méconnaît le rôle de l’un ou de l’
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souvent tenté de méconnaître dans la construction
soviétique
le rôle qu’y joua la doctrine marxiste, tout au moins comme choc init
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t, on ne peut nier que l’« esprit » des pionniers
soviétiques
(la doctrine marxiste-léniniste) n’ait marqué toute l’entreprise, et
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comprendre à l’évolution nécessaire de la culture
soviétique
, si l’on se refusait à l’examen critique des doctrines qui sont à sa
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vée confirmée par les récents congrès d’écrivains
soviétiques
ou favorables aux Soviets. De toutes les confusions sentimentales ou
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te de ce qu’il y a de plus vivant dans la réalité
soviétique
actuelle. Comment, alors, ne pas être frappé par leur exacte coïncide
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ion n’est pas niable. Il est clair que les masses
soviétiques
sont toujours plus tentées de l’opérer, avec une sorte de bonne volon
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caractère d’une mesure vivante ? L’idéal du Plan
soviétique
, qui est le monde intégralement socialisé, embrasse-t-il réellement l
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i de prendre conscience du danger. La littérature
soviétique
est née de la révolution. Elle s’est constituée en même temps que son
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, n’en est pas moins en évidence. ⁂ Les écrivains
soviétiques
l’ont compris. Aussi les voit-on condamner la théorie marxiste origin
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ce changement de méthode : pour la nouvelle école
soviétique
, l’unité du peuple et des clercs n’est pas « quelque chose de donné »
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’inquisition intellectuelle exercée par les chefs
soviétiques
réussit à masquer son étendue. Le désir d’une mesure plus vivante se