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ce qui détruit que ce qui assure « le bonheur des
époux
». D’où peut venir une telle contradiction ? Si le secret de la crise
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eur verse par erreur « le vin herbé » destiné aux
époux
, et qu’avait préparé la mère d’Iseut. Ils le boivent. Les voici entré
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êt, parce que le philtre cesse d’agir ; — Tristan
épouse
Iseut aux blanches mains « pour son nom et pour sa beauté ». Maintena
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plus cyniques ; ou telle une vertueuse dame cette
épouse
adultère, et qui ne recule même pas devant un astucieux blasphème ? P
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ltre qui cesse d’agir, n’était-il pas destiné aux
époux
? Alors, pourquoi limiter sa durée ? Trois ans, ce n’est guère pour l
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ère pour le bonheur d’un couple. Et quand Tristan
épouse
l’autre Iseut « pour son nom et pour sa beauté » mais cependant la la
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épouser Iseut. Elle est le type de femme qu’on n’
épouse
point, car alors on cesserait de l’aimer, puisqu’elle cesserait d’êtr
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intérêt matériel et social, et se voit imposé aux
époux
sans qu’il soit tenu compte de leurs sentiments. En même temps, le re
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a)… est fortement personnifiée : c’est la Déesse,
Épouse
et Mère… Le dynamisme créateur revient à la Déesse… Le culte se conce
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se toute la nature féminine, elle est mère, sœur,
épouse
, fille… elle est le chemin du salut »70. Ainsi le tantrisme apporte c
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ensonge, corrompent les amants, les femmes et les
époux
. Ils vous disent qu’Amour va de travers, et c’est pourquoi les maris
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première et dernière fois). Iseut va revenir à l’
époux
légitime — l’hérésie rentrer au giron. Mais tandis que le roi s’appro
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ge » — cette communion de l’âme élue et du Christ
époux
de l’Église. Mais la voie de l’homme séparé, c’est la passion — et la
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istan se séparant d’Iseut lorsqu’il la rend à son
époux
: Ô dure départie Pourquoi m’as-tu de mon mal éloigné ? (Sonnet 254.
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», il la prie d’évoquer encore l’âme d’Orphée, l’
époux
de Canacée qui possédait la bague et les miroirs magiques, et finalem
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; Tristan, le jeune premier, ou gigolo ; Iseut, l’
épouse
insatisfaite, oisive et lectrice de romans. Ici encore, deux morales
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supériorité « spirituelle » de la maîtresse sur l’
épouse
. Quant au philtre, alibi de la responsabilité, on lui donne le nom ro
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et ses lois minutieuses réglant les relations des
époux
, n’ont d’autre but que d’augmenter l’agressivité des soldats. Tout ce
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illes, et que le droit du mari à la fidélité de l’
épouse
ne revêtait pas ce caractère absolu qu’il avait pris dans les pays no
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aractère privé de ce qu’on appelle le bonheur des
époux
. 3. — Contraintes religieuses. — Dans la mesure où la conscience mode
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ns cette mesure — et disqualifie le mariage, si l’
épouse
ne ressemble pas à la star la plus obsédante. Ainsi la « liberté » de
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oussez la première porte venue ! Ce silence que l’
épouse
est censée ménager autour du vaillant travailleur qui rentre le soir,
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otre future évolution, et encore moins celle de l’
épouse
choisie, encore bien moins celle du couple formé. Les facteurs mis en
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tout se passe d’ordinaire comme si le bonheur des
époux
dépendait en réalité d’un nombre fini de facteurs : caractère, physiq
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sentimental. Choisir une femme pour en faire son
épouse
, ce n’est pas dire à Mlle Untel : « Vous êtes l’idéal de mes rêves, v
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changerais ! Choisir une femme pour en faire son
épouse
, c’est dire à Melle Untel : « Je veux vivre avec vous telle que vous
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un fait absolu, sur quoi se fonde la personne des
époux
. Il faut bien voir que cette fidélité est à contre-courant des valeur
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mpêcher le monde d’envahir l’âme, la fidélité des
époux
est l’accueil de la créature, la volonté d’accepter l’autre tel qu’il
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delà de son propre bonheur. Ainsi la personne des
époux
est une mutuelle création, elle est le double aboutissement de « l’am
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à condition qu’il cesse d’être vassal du roi. Il
épouse
Berthe, tandis qu’Elissent devient reine. Au jour où les deux couples
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ns aucune obligation de nécessité, tandis que les
époux
sont tenus par devoir à toutes les volontés l’un de l’autre. Que ce j
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la foi promise. Or on n’a pas oublié que Tristan
épouse
la seconde Iseut alors qu’il croit que la première le néglige. Ce n’e
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s magasins. Or, les seigneurs, mais surtout leurs
épouses
, étaient généralement du côté de l’hérésie, non de l’Église. Et l’hér
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l’Angleterre, de la Bourgogne. L’une de ses sœurs
épouse
le roi Pierre d’Aragon, l’autre le roi Alfonse de Castille. Lui-même
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le plus faible, et il choisit de faire d’Iseut l’
épouse
de Marc, son véritable « père » coutumier. Du même coup, il culpabili