1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
1 acé et condamné par la vie même. Ce qui exalte le lyrisme occidental, ce n’est pas le plaisir des sens, ni la paix féconde du c
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
2 qui toujours dit non » ? Et d’où vient ce savant lyrisme qui tout d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle ? O
3 iie siècle provençal : Dans le même temps que le lyrisme du domnei, et dans les mêmes provinces — Languedoc, Poitou, Rhénanie,
4 les troubadours ignoraient les analogies de leur lyrisme et du dogme cathare, on n’aurait pas encore démontré que l’origine de
5 n’aurait pas encore démontré que l’origine de ce lyrisme n’est pas hérétique. N’oublions pas qu’ils composaient leurs coblas e
6 aire, donc moins « claire » et moins « pure », du lyrisme courtois. 8.Objections Des deux chapitres qui précèdent, se dég
7 r la source (ou l’une des sources principales) du lyrisme courtois ; 2° que les troubadours n’ont jamais dit qu’ils suivaient c
8 i elle n’était pas connue du tout, le problème du lyrisme provençal resterait totalement obscur, comme il ressort de l’aveu mêm
9 ’aient pu être mes scrupules à l’origine — que le lyrisme courtois fut au moins inspiré par l’atmosphère religieuse du catharis
10 nous savons que, sans lui, leurs théories et leur lyrisme eussent été tout différents ; nous savons que ces poètes n’éprouvaien
11 iste) qu’ils ont pu en tirer les éléments de leur lyrisme (ce dernier trait me paraît capital pour l’analogie que je propose) ;
12 ile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du lyrisme des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces poètes
13 la louange de la mort d’amour est le leitmotiv du lyrisme mystique des Arabes. Ibn Al Faridh : Le repos de l’amour est une fat
14 cri même de la mystique occidentale mais aussi du lyrisme provençal et de Tristan. C’est l’oraison jaculatoire de sainte Thérès
15 ux du Languedoc et du Poitou. L’épanouissement du lyrisme andalou aux xe et xie siècles nous est aujourd’hui bien connu. La p
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
16 des romans courtois sont les sources directes du lyrisme franciscain, lequel à son tour devait influencer si profondément le l
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
17 ons partout et en tous temps à l’origine du grand lyrisme passionnel ? Quant au « matérialisme » de Milton, il s’oppose moins q
18 ritable inventeur du sentiment de la nature et du lyrisme de la solitude.) Avec d’Urfé, la courtoisie avait tourné en casuistiq
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
19 les populations civiles. En dépit des efforts du lyrisme officiel, d’une certaine littérature et de l’imagerie populaire, le r
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
20 enne s’y manifeste dans les formes rhétoriques du lyrisme courtois, et cette littérature influencera Maître Eckhart, puis Ruysb
7 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
21 on chef-d’œuvre et où l’on sent battre le cœur du lyrisme occitan, le canso de l’Alouette, tout est d’abord lum et clartaz. Mai
22 râce pure, indicible nostalgie. À la naissance du lyrisme occidental, il y a cette conversion non de l’esprit, ni même de la co
23 s liturgiques » aide à comprendre la naissance du lyrisme courtois dans l’œuvre de Guillaume, il est un second facteur formel d