1
e. Dans le souvenir et dans l’espoir, comme il se
doit
lorsqu’on a réussi certaines entreprises, mais qu’on est encore loin
2
mais qu’on est encore loin des objectifs finaux.
Notre
bulletin marquera cette célébration par plusieurs numéros consacrés a
3
e ses parties du moins qui intéressent vitalement
notre
domaine. ⁂ Aujourd’hui, le passé. Il y a vingt ans, deux institutions
4
s de ces deux institutions. Le grand public, lui,
doit
s’en tenir à ce que la presse, parfois, lui apprend. C’est ainsi qu’à
5
tiative de Robert Schuman, ce qui eût bien étonné
notre
ami, qui fut pourtant le premier président, « par accident » pourrait
6
autorisé sur les origines et l’évolution du CERN,
nous
lui avons largement ouvert nos archives. On trouvera dans ce numéro l
7
volution du CERN, nous lui avons largement ouvert
nos
archives. On trouvera dans ce numéro l’essentiel des documents, pour
8
ntiel des documents, pour la plupart inédits, que
nous
avons réunis à cette occasion. Nous nous sommes donné comme règle de
9
inédits, que nous avons réunis à cette occasion.
Nous
nous sommes donné comme règle de nous en tenir à des citations de dis
10
its, que nous avons réunis à cette occasion. Nous
nous
sommes donné comme règle de nous en tenir à des citations de discours
11
e occasion. Nous nous sommes donné comme règle de
nous
en tenir à des citations de discours publics ou d’articles, de compte
12
ont marqué les étapes de ces deux « inventions »,
nos
commentaires se trouvant réduits à quelques paragraphes d’introductio
13
et aux notes en bas de page. ⁂ La prochaine fois,
nous
parlerons de l’avenir. Les travaux du colloque tenu fin janvier 1975
14
tiples expressions de l’ingérence américaine dans
nos
affaires. Voyons ce qu’il en est de cette deuxième série d’arguments.
15
tional (européen) de recherches nucléaires », qui
doit
être construit à Genève. Comme l’Unesco ne pouvait pas, tant pour des
16
écution, allant jusqu’à préciser les critères qui
devaient
guider le choix du futur emplacement du Laboratoire ; elle suggérait
17
péens. On peut dire davantage : si le Laboratoire
doit
être édifié à Genève, c’est aussi que sa première ébauche a été établ
18
téléphone à venir le voir le soir même « puisque
nous
sommes voisins, comme je l’apprends par votre livre ».2 Et dès cette
19
par votre livre ».2 Et dès cette conversation, où
nous
avions beaucoup parlé de la situation de l’Europe, j’avais compris qu
20
congé, il me dit en riant : « Savez-vous que tous
nos
entretiens précédents ont été enregistrés ? Je me doutais de quelque
21
son Bureau d’études de Genève d’organiser, et qui
devait
se tenir à Lausanne du 8 au 12 décembre 1949. Il allait apporter à no
22
ne du 8 au 12 décembre 1949. Il allait apporter à
nos
travaux une contribution décisive, à partir du message de Louis de Br
23
collaboration. Aussi, cette forme de coopération
doit
-elle être un des objectifs les plus immédiats de ceux qui endossent l
24
u pressant appel que M. Paul-Henri Spaak vient de
nous
adresser. « Soyez audacieux et clairs dans l’examen de vos objectifs
25
cieux et clairs dans l’examen de vos objectifs »,
nous
a-t-il dit. Soyez pratiques. Je m’efforcerai de le satisfaire en prés
26
llement penchés vers le progrès matériel, base si
nous
le voulons du progrès moral, dans les domaines techniques les plus di
27
ravaux paraît moindre qu’autrefois, à quoi est-ce
dû
? Ce n’est évidemment pas au manque de grands savants, au manque de m
28
, c’est au manque de moyens financiers. L’Europe,
nous
le savons que trop, est ruinée. […] Ce que chaque nation européenne e
29
urs portes. Gouvernements, savants et techniciens
doivent
donc dès maintenant se préparer à faire face aux besoins de demain. P
30
n des physiciens mérite une mention particulière.
Nous
nous bornerons à citer à ce sujet deux extraits d’un article de M. Je
31
physiciens mérite une mention particulière. Nous
nous
bornerons à citer à ce sujet deux extraits d’un article de M. Jean Th
32
ance de ce dernier. » […] Résolutions à étudier.
Nous
recommanderons donc en conclusion, la mise au point et l’adoption d’u
33
dans le domaine de la physique nucléaire semblent
devoir
être « européanisées » en premier lieu, notamment parce qu’elles entr
34
n vint à me dire : « Vous voulez donc livrer tous
nos
secrets atomiques aux Russes ? » Parler de recherches atomiques, en c
35
ue je me vis obligé, le deuxième jour, d’enfermer
nos
quinze savants dans une salle du Tribunal fédéral où se tenait la Con
36
on délibérée de ce qu’allait devenir le CERN. Ici
nous
laisserons la parole à Raoul Dautry. Un an après la conférence de Lau
37
s nations d’Europe prises isolément, il faut donc
nous
hâter d’« européaniser » nos moyens, nos outillages et nos plans, si
38
ément, il faut donc nous hâter d’« européaniser »
nos
moyens, nos outillages et nos plans, si nous ne voulons pas condamner
39
ut donc nous hâter d’« européaniser » nos moyens,
nos
outillages et nos plans, si nous ne voulons pas condamner nos savants
40
d’« européaniser » nos moyens, nos outillages et
nos
plans, si nous ne voulons pas condamner nos savants à l’inefficacité
41
ser » nos moyens, nos outillages et nos plans, si
nous
ne voulons pas condamner nos savants à l’inefficacité et, peut-être,
42
es et nos plans, si nous ne voulons pas condamner
nos
savants à l’inefficacité et, peut-être, les conduire à quitter l’Euro
43
les élémentaires. La puissance de cet instrument
devra
être supérieure à celle prévue pour les appareils actuellement en con
44
sée ne sauraient permettre d’y parvenir. L’Unesco
devra
déterminer dans quelle mesure la création de tels centres de recherch
45
s participants précise, non sans humour, que l’on
devrait
envisager la construction en Europe d’un cosmotron « de puissance lég
46
de l’appareil est évaluée à trois ans. Ce travail
devrait
donc être entrepris le plus rapidement possible (dès 1951). 4. (parag
47
ndustrielles privées savent parfaitement qu’elles
doivent
leur puissance commerciale à leurs bureaux d’études, fait observer qu
48
signé sous le nom de Super-CERN. En 1975, les ISR
doivent
entrer en fonction. Itinéraire d’une idée (V) : un regard en arriè
49
de M. Pierre Auger L’entrée dans le monde où
nous
vivons d’un organisme nouveau, qu’il s’agisse d’un être vivant ou d’u
50
ent les tâches auxquelles selon eux ces instituts
devraient
se consacrer. Finalement, on réunit ainsi un nombre appréciable de pr
51
ier ordre afin de préciser le domaine dans lequel
devait
raisonnablement se situer le laboratoire projeté et recruter des bonn
52
raison de ces chiffres avec le budget de l’Unesco
devait
produire sur les dirigeants de cette dernière organisation un effet e
53
e : l’Europe. On avait même fixé les critères qui
devaient
présider au choix du site, choix qui fut assez long à se faire, mais
54
du CERN émaillée de détails parfois pittoresques,
nous
conduirait trop loin de ce qui nous intéresse je crois, aujourd’hui :
55
pittoresques, nous conduirait trop loin de ce qui
nous
intéresse je crois, aujourd’hui : c’est le rôle joué par un organisme
56
programmes et les budgets. Les domaines couverts
doivent
être assez attrayants pour les gouvernements en plus des scientifique
57
aldi, Rabi et quelques autres. Mais j’ai pourtant
dû
dépenser pas mal de temps et d’énergie à l’époque (c’est-à-dire entre
58
membres du CERN : « Vous allez enlever l’argent à
nos
laboratoires nationaux, vous nous enlèverez aussi les jeunes chercheu
59
lever l’argent à nos laboratoires nationaux, vous
nous
enlèverez aussi les jeunes chercheurs. » « Tout le budget passera en
60
cherche fondamentale et « désintéressée » — comme
devaient
le marquer très nettement Raoul Dautry, les communiqués émanant du CE
61
nçais dans la nouvelle entreprise cosmopolite, on
nous
a dit beaucoup de choses en commission. On nous a dit et répété qu’il
62
n nous a dit beaucoup de choses en commission. On
nous
a dit et répété qu’il s’agit d’une initiative française… La vérité hi
63
la construction d’un laboratoire important et que
nous
aurions du mal à réaliser par nos propres moyens. » (p. 3229, col. 2)
64
portant et que nous aurions du mal à réaliser par
nos
propres moyens. » (p. 3229, col. 2) M. Daniel Mayer, président de la
65
on : « M. Georges Cogniot. Monsieur le rapporteur
nous
a dit : toutes vos références au Mouvement européen n’ont rien à voir
66
e Service d’information du CERN. 8. Souligné par
nous
. a. Abréviation de Synchrotron à protons.
67
té américain pour l’Europe unie refuse son aide à
notre
Centre, jugé « inclassable », et décide de donner un million de dolla
68
e, déjà richement doté, mais dont l’efficacité ne
nous
paraît pas démontrée. En tirant mes rideaux je m’écrie : — On ne prêt
69
fondation. — Voilà le mot ! Quand on pensera que
nous
sommes capables de donner, on nous donnera ! De ce dialogue, et d’une
70
on pensera que nous sommes capables de donner, on
nous
donnera ! De ce dialogue, et d’une juste colère, est née l’idée de la
71
est née l’idée de la Fondation, en décembre 1952.
Nous
vivions alors une période de vive fermentation européenne. La CECA s’
72
techniques, « l’Europe des esprits et des cœurs »
devait
affirmer sa présence, et rappeler quelques grandes priorités. Et cert
73
t des prises de conscience. Car « les obstacles à
notre
union ne sont pas dans les faits mais bien dans les esprits » avais-j
74
i s’attaque aux fondements comme aux conquêtes de
notre
civilisation occidentale, parce qu’elle s’attaque à la notion de l’ho
75
s scientifiques existent, ils sont à l’œuvre sous
nos
yeux. Situation de l’Europe Foyer de la civilisation occidentale, l
76
d’autres groupes de nations. Le nationalisme qui
nous
divise devient, ailleurs, principe d’union à nos dépens. Les sources
77
nous divise devient, ailleurs, principe d’union à
nos
dépens. Les sources extérieures de nos richesses tarissent. De grands
78
d’union à nos dépens. Les sources extérieures de
nos
richesses tarissent. De grands marchés se ferment à nos produits. Des
79
chesses tarissent. De grands marchés se ferment à
nos
produits. Des empires concurrents se dressent. Ainsi, au moment où le
80
t. Ainsi, au moment où les valeurs secondaires de
notre
civilisation ont conquis le monde, l’Europe en perd naturellement le
81
. La raison de cet apparent paradoxe est simple :
nous
ne nous sentons pas 325 millions d’Européens, mais seulement 42 milli
82
son de cet apparent paradoxe est simple : nous ne
nous
sentons pas 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de F
83
, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens…
Nous
pensons encore nationalement, dans l’ère des grands empires, des gran
84
des grands marchés, et de la stratégie mondiale.
Nous
nous sentons en conséquence trop petits pour le siècle, et condamnés
85
grands marchés, et de la stratégie mondiale. Nous
nous
sentons en conséquence trop petits pour le siècle, et condamnés à per
86
tits pour le siècle, et condamnés à perdre, après
nos
dernières positions dans le monde, notre indépendance politique, écon
87
dre, après nos dernières positions dans le monde,
notre
indépendance politique, économique, et par suite morale. Tout ce qui
88
ar suite morale. Tout ce qui fait le sens même de
nos
vies. Le dilemme En vérité, l’Europe perdra tout cela, si elle pers
89
ingt-cinq ans, disait récemment la reine Juliana,
nous
vivrons tous dans une même maison, ou nous mourrons tous dans les mêm
90
liana, nous vivrons tous dans une même maison, ou
nous
mourrons tous dans les mêmes ruines. » Nature des obstacles à l’unio
91
le et sont devenues en partie fictives : aucun de
nos
pays ne peut se défendre seul plus de quelques heures ; — sectarisme
92
pinion réelle indiquent sans exception, dans tous
nos
pays, qu’une large majorité des Européens veut l’union. Mais cela n’e
93
e et générale du danger que courent ensemble tous
nos
pays, mais aussi des ressources immenses dont l’Europe disposerait en
94
tives pour tous ceux qui ont compris que l’Europe
doit
s’unir, mais que le développement de l’esprit européen reste la condi
95
yonnement de l’idée européenne non seulement dans
nos
différents pays, mais dans les différents milieux responsables de cha
96
ère condition de l’efficacité du groupe. Celui-ci
doit
se composer de personnalités très diverses, mais ayant en commun ces
97
els, sociaux, nationaux ou internationaux. Chacun
devrait
se charger d’une mission précise dans son milieu, en faveur de l’unio
98
el et moral de l’Europe, en restaurant le sens de
notre
indépendance et de notre vocation particulière. Un groupe restreint,
99
en restaurant le sens de notre indépendance et de
notre
vocation particulière. Un groupe restreint, discret, sans statuts ni
100
discret, sans statuts ni publicité, c’est ce que
doivent
être les Amis du Centre. Ils ne rêveront pas de dominer par la force.
101
are the empires of the mind. » L’Empire européen,
notre
union fédérale, se fera dans les esprits d’abord. Mais l’esprit agit
102
dans les esprits d’abord. Mais l’esprit agit par
nos
mains, par le moyen de nos engagements et de nos sacrifices personnel
103
Mais l’esprit agit par nos mains, par le moyen de
nos
engagements et de nos sacrifices personnels. L’Europe ne se fera pas
104
nos mains, par le moyen de nos engagements et de
nos
sacrifices personnels. L’Europe ne se fera pas toute seule. Elle ne s
105
anque des règlements internationaux, dont l’un de
nos
membres, M. Marcel van Zeeland, est premier directeur général. Sont é
106
soins notamment de l’avocat George Nebolsine, qui
nous
apporte l’expérience des fondations américaines en matière de détaxat
107
pour la troisième fois à Saint-Germain-en-Laye où
nous
rejoindra le président Antoine Pinay, le Club poursuit l’étude du pro
108
sent s’engager au nom de la nouvelle institution.
Nous
n’avions, à vrai dire, pas prévu telle urgence. Après quelques minute
109
riat, etc. Conscients de cette situation de fait,
nous
sommes disposés, avec le concours d’un directeur administratif, à pou
110
, à poursuivre pendant un an ou deux la tâche que
nous
avons accomplie. Cette solution aurait l’avantage de raccourcir la pé
111
dation. Au surplus : Le Conseil des gouverneurs
devra
aussitôt envisager la nomination d’un directeur administratif, chargé
112
nomme aujourd’hui une image de marque — comme ce
devait
, un peu plus tard, devenir le cas de l’Association européenne des fes
113
i contrôlent des milliards » dont Joseph Retinger
nous
annonçait la venue, venaient à nous en effet, pleins de bonne volonté
114
seph Retinger nous annonçait la venue, venaient à
nous
en effet, pleins de bonne volonté, pour nous apporter… leurs idées !
115
nt à nous en effet, pleins de bonne volonté, pour
nous
apporter… leurs idées ! Il était admirable, en vérité, de voir quelqu
116
ue dans l’esprit des fondateurs de la FEC, le CEC
devait
être chargé d’exécuter certains travaux financés par la Fondation. Un
117
re est un organisme d’exécution ; 2° La Fondation
devait
« partir » avec un capital initial minimum entièrement versé. […] Dès
118
igne physiquement de la maison où elle était née.
Nous
pensions à Zurich comme nouveau siège. Les circonstances en décidèren
119
de cette offre. Vers l’Europe de l’an 2000
Nous
n’avons pas à retracer l’histoire ultérieure de la Fondation européen
120
pagnes sans fonds. Créons donc une fondation pour
nous
procurer des fonds. La Fondation a en effet recueilli des fonds, uniq
121
tiative : la « Campagne d’éducation civique », où
nous
sommes heureux de collaborer avec le Centre, aux côtés du Conseil de
122
ans la vie spirituelle de l’Europe une place dont
nous
croyons pouvoir être légitimement fiers. Nous n’avons nulle honte d’a
123
ont nous croyons pouvoir être légitimement fiers.
Nous
n’avons nulle honte d’avouer qu’il nous a fallu un certain temps avan
124
nt fiers. Nous n’avons nulle honte d’avouer qu’il
nous
a fallu un certain temps avant de trouver l’orientation convenant à u
125
me les mots « européenne » et « culture ». Depuis
notre
création en 1955 jusqu’à, disons 1962-1963, nous avions, modestement
126
notre création en 1955 jusqu’à, disons 1962-1963,
nous
avions, modestement mais utilement je crois, soutenu toutes sortes d’
127
tions artistiques et autres. Cet éparpillement de
nos
ressources, bien qu’utile dans ses divers éléments, n’offrait pourtan
128
aigre. Après quelques années et en même temps que
nos
amis du Conseil de l’Europe — nous avons compris qu’il fallait canali
129
même temps que nos amis du Conseil de l’Europe —
nous
avons compris qu’il fallait canaliser nos efforts pour en augmenter l
130
rope — nous avons compris qu’il fallait canaliser
nos
efforts pour en augmenter l’effet utile. En 1963, la Fondation s’est
131
e l’ai déjà dit ailleurs : le passé et le présent
nous
paraissaient — et nous paraissent encore d’une importance capitale, m
132
s : le passé et le présent nous paraissaient — et
nous
paraissent encore d’une importance capitale, mais nous n’avions tout
133
paraissent encore d’une importance capitale, mais
nous
n’avions tout simplement pas assez d’argent pour nous occuper de tout
134
n’avions tout simplement pas assez d’argent pour
nous
occuper de tout. Le choix était donc : l’avenir. Par conséquent, les
135
nt, les jeunes générations passaient au centre de
nos
préoccupations et cela bien avant les explosions universitaires et au
136
s bien avant l’année 2000. Mais encore une fois :
nous
devions limiter nos efforts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la
137
n avant l’année 2000. Mais encore une fois : nous
devions
limiter nos efforts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la fois. No
138
2000. Mais encore une fois : nous devions limiter
nos
efforts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la fois. Notre choix ét
139
core une fois : nous devions limiter nos efforts,
nous
ne pouvions pas tout attaquer à la fois. Notre choix était : l’homme.
140
ts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la fois.
Notre
choix était : l’homme. Un choix très européen je crois : non pas la m
141
i vaut la peine d’un effort immense, un idéal qui
devait
réunir les meilleurs cerveaux d’Europe autour d’un plan réaliste, pra
142
lan réaliste, pratique et réalisable. Idéalistes,
nous
aurions voulu tout attaquer ; pratiques, nous nous sommes imposé un c
143
es, nous aurions voulu tout attaquer ; pratiques,
nous
nous sommes imposé un choix ; réalistes, nous avons calculé si ce cho
144
ous aurions voulu tout attaquer ; pratiques, nous
nous
sommes imposé un choix ; réalistes, nous avons calculé si ce choix av
145
es, nous nous sommes imposé un choix ; réalistes,
nous
avons calculé si ce choix avait des chances d’être financé. Bref, de
146
ope avec des savants, intéressés dès le début par
nos
efforts, ont conduit à la conception du Plan Europe 2000, où quatre g
147
ient le foudroyant développement technologique de
notre
société, notre souci se concentrait avant tout sur la situation de l’
148
ant développement technologique de notre société,
notre
souci se concentrait avant tout sur la situation de l’homme dans cet
149
ion de ce plan et de ses composantes, ni pourquoi
nous
attachons une grande importance à ses principales caractéristiques, q
150
, je crois, est à la base de tout changement dans
notre
société, à savoir un changement de mentalité, un changement d’attitud
151
ci pour dire qu’à la base de tout changement dans
notre
société, de tout changement de mentalité capable de mener à une exist
152
nser l’éducation de l’homme du xxie siècle » est
notre
projet numéro un, un projet dont plusieurs études entrent directement
153
rêt du Centre européen de la culture. Tout ce que
nous
imaginons pour améliorer le cadre de vie de l’homme par les moyens te
154
e de vie de l’homme par les moyens techniques que
nous
avons et que nous aurons à notre disposition, tous ces efforts n’aura
155
e par les moyens techniques que nous avons et que
nous
aurons à notre disposition, tous ces efforts n’auraient pas de sens s
156
ns techniques que nous avons et que nous aurons à
notre
disposition, tous ces efforts n’auraient pas de sens si, dans un envi
157
ent différent, éliminant pollutions et nuisances,
nous
ne pouvions placer un homme différent, c’est-à-dire un homme qui comp
158
. Voilà quand même un fragment de l’idéologie qui
nous
a incités à lancer à travers l’Europe — et au-delà — ce Plan « Europe
159
ope — et au-delà — ce Plan « Europe 2000 » et qui
nous
a fourni l’énergie et l’enthousiasme pour essayer de recruter les cer
160
cerveaux et les fonds, tous deux indispensables à
notre
entreprise. Les cerveaux, parmi les meilleurs d’Europe, déjà réputés
161
culture est loin de pouvoir fournir toute seule —
nous
pouvons nous féliciter d’avoir obtenu la coopération très efficace de
162
oin de pouvoir fournir toute seule — nous pouvons
nous
féliciter d’avoir obtenu la coopération très efficace de plusieurs gr
163
art aux quatre projets, et « bâtir sur du neuf »,
nous
avons lancé une série de seize études prospectives générales. Seize a
164
ision du développement des principaux secteurs de
notre
société jusqu’à l’an 2000. Denis de Rougemont a traité du problème de
165
encore atteint le stade opérationnel, bien qu’il
doive
faire partie intégrante du Plan. Plus nous avançons, plus nous voyons
166
qu’il doive faire partie intégrante du Plan. Plus
nous
avançons, plus nous voyons que la coordination de ces grands projets
167
rtie intégrante du Plan. Plus nous avançons, plus
nous
voyons que la coordination de ces grands projets est une condition es
168
changements de structure et d’infrastructure dans
notre
société actuelle. Cela, c’est la tâche des gouvernements. Mais nous e
169
lle. Cela, c’est la tâche des gouvernements. Mais
nous
espérons que les résultats de nos études, les rapports qui seront pro
170
rnements. Mais nous espérons que les résultats de
nos
études, les rapports qui seront produits, les stratégies ou les alter
171
ns et dirigeants appelés à prendre les décisions,
devront
en tenir compte. Au cours des cinq années d’étude des projets, nous c
172
te. Au cours des cinq années d’étude des projets,
nous
communiquerons les résultats aux experts, aux parlementaires, à la pr
173
mentaires, à la presse, au public, aux jeunes, et
nous
les appellerons à une discussion ouverte. Nous souhaitons susciter ai
174
et nous les appellerons à une discussion ouverte.
Nous
souhaitons susciter ainsi un intérêt général pour ces dramatiques pro
175
i malheureusement fait encore souvent défaut. Si
nous
réussissons, par le résultat des études, à réveiller et influencer l’
176
n de la culture dont le nom, presque identique au
nôtre
, vous oblige à élargir votre intérêt, au-delà de vos frontières natio
177
but not least, le Centre européen de la culture.
Nos
vœux les plus sincères, Monsieur de Rougemont, accompagnent le Centre
178
nt à quelques-unes de ces initiatives. Tous deux,
nous
dépendons pour vivre et pour travailler de l’intérêt du public. Je pe
179
aider l’Europe à bâtir un avenir plus harmonieux,
nous
réussirons à créer cette atmosphère générale de confiance, d’attentio
180
le de confiance, d’attention et d’intérêt qui est
notre
véritable appui. 9. Ces cinq objectifs furent atteints en 1953.