1 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. Note liminaire
1 e. Dans le souvenir et dans l’espoir, comme il se doit lorsqu’on a réussi certaines entreprises, mais qu’on est encore loin
2 mais qu’on est encore loin des objectifs finaux. Notre bulletin marquera cette célébration par plusieurs numéros consacrés a
3 e ses parties du moins qui intéressent vitalement notre domaine. ⁂ Aujourd’hui, le passé. Il y a vingt ans, deux institutions
4 s de ces deux institutions. Le grand public, lui, doit s’en tenir à ce que la presse, parfois, lui apprend. C’est ainsi qu’à
5 tiative de Robert Schuman, ce qui eût bien étonné notre ami, qui fut pourtant le premier président, « par accident » pourrait
6 autorisé sur les origines et l’évolution du CERN, nous lui avons largement ouvert nos archives. On trouvera dans ce numéro l
7 volution du CERN, nous lui avons largement ouvert nos archives. On trouvera dans ce numéro l’essentiel des documents, pour
8 ntiel des documents, pour la plupart inédits, que nous avons réunis à cette occasion. Nous nous sommes donné comme règle de
9 inédits, que nous avons réunis à cette occasion. Nous nous sommes donné comme règle de nous en tenir à des citations de dis
10 its, que nous avons réunis à cette occasion. Nous nous sommes donné comme règle de nous en tenir à des citations de discours
11 e occasion. Nous nous sommes donné comme règle de nous en tenir à des citations de discours publics ou d’articles, de compte
12 ont marqué les étapes de ces deux « inventions », nos commentaires se trouvant réduits à quelques paragraphes d’introductio
13 et aux notes en bas de page. ⁂ La prochaine fois, nous parlerons de l’avenir. Les travaux du colloque tenu fin janvier 1975
2 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. I. Préhistoire du CERN
14 tiples expressions de l’ingérence américaine dans nos affaires. Voyons ce qu’il en est de cette deuxième série d’arguments.
15 tional (européen) de recherches nucléaires », qui doit être construit à Genève. Comme l’Unesco ne pouvait pas, tant pour des
16 écution, allant jusqu’à préciser les critères qui devaient guider le choix du futur emplacement du Laboratoire ; elle suggérait
17 péens. On peut dire davantage : si le Laboratoire doit être édifié à Genève, c’est aussi que sa première ébauche a été établ
18 téléphone à venir le voir le soir même « puisque nous sommes voisins, comme je l’apprends par votre livre ».2 Et dès cette
19 par votre livre ».2 Et dès cette conversation, où nous avions beaucoup parlé de la situation de l’Europe, j’avais compris qu
20 congé, il me dit en riant : « Savez-vous que tous nos entretiens précédents ont été enregistrés ? Je me doutais de quelque
21 son Bureau d’études de Genève d’organiser, et qui devait se tenir à Lausanne du 8 au 12 décembre 1949. Il allait apporter à no
22 ne du 8 au 12 décembre 1949. Il allait apporter à nos travaux une contribution décisive, à partir du message de Louis de Br
23 collaboration. Aussi, cette forme de coopération doit -elle être un des objectifs les plus immédiats de ceux qui endossent l
24 u pressant appel que M. Paul-Henri Spaak vient de nous adresser. « Soyez audacieux et clairs dans l’examen de vos objectifs 
25 cieux et clairs dans l’examen de vos objectifs », nous a-t-il dit. Soyez pratiques. Je m’efforcerai de le satisfaire en prés
26 llement penchés vers le progrès matériel, base si nous le voulons du progrès moral, dans les domaines techniques les plus di
27 ravaux paraît moindre qu’autrefois, à quoi est-ce  ? Ce n’est évidemment pas au manque de grands savants, au manque de m
28 , c’est au manque de moyens financiers. L’Europe, nous le savons que trop, est ruinée. […] Ce que chaque nation européenne e
29 urs portes. Gouvernements, savants et techniciens doivent donc dès maintenant se préparer à faire face aux besoins de demain. P
30 n des physiciens mérite une mention particulière. Nous nous bornerons à citer à ce sujet deux extraits d’un article de M. Je
31 physiciens mérite une mention particulière. Nous nous bornerons à citer à ce sujet deux extraits d’un article de M. Jean Th
32 ance de ce dernier. » […] Résolutions à étudier. Nous recommanderons donc en conclusion, la mise au point et l’adoption d’u
33 dans le domaine de la physique nucléaire semblent devoir être « européanisées » en premier lieu, notamment parce qu’elles entr
34 n vint à me dire : « Vous voulez donc livrer tous nos secrets atomiques aux Russes ? » Parler de recherches atomiques, en c
35 ue je me vis obligé, le deuxième jour, d’enfermer nos quinze savants dans une salle du Tribunal fédéral où se tenait la Con
36 on délibérée de ce qu’allait devenir le CERN. Ici nous laisserons la parole à Raoul Dautry. Un an après la conférence de Lau
37 s nations d’Europe prises isolément, il faut donc nous hâter d’« européaniser » nos moyens, nos outillages et nos plans, si
38 ément, il faut donc nous hâter d’« européaniser » nos moyens, nos outillages et nos plans, si nous ne voulons pas condamner
39 ut donc nous hâter d’« européaniser » nos moyens, nos outillages et nos plans, si nous ne voulons pas condamner nos savants
40 d’« européaniser » nos moyens, nos outillages et nos plans, si nous ne voulons pas condamner nos savants à l’inefficacité
41 ser » nos moyens, nos outillages et nos plans, si nous ne voulons pas condamner nos savants à l’inefficacité et, peut-être,
42 es et nos plans, si nous ne voulons pas condamner nos savants à l’inefficacité et, peut-être, les conduire à quitter l’Euro
43 les élémentaires. La puissance de cet instrument devra être supérieure à celle prévue pour les appareils actuellement en con
44 sée ne sauraient permettre d’y parvenir. L’Unesco devra déterminer dans quelle mesure la création de tels centres de recherch
45 s participants précise, non sans humour, que l’on devrait envisager la construction en Europe d’un cosmotron « de puissance lég
46 de l’appareil est évaluée à trois ans. Ce travail devrait donc être entrepris le plus rapidement possible (dès 1951). 4. (parag
47 ndustrielles privées savent parfaitement qu’elles doivent leur puissance commerciale à leurs bureaux d’études, fait observer qu
48 signé sous le nom de Super-CERN. En 1975, les ISR doivent entrer en fonction. Itinéraire d’une idée (V) : un regard en arriè
49 de M. Pierre Auger L’entrée dans le monde où nous vivons d’un organisme nouveau, qu’il s’agisse d’un être vivant ou d’u
50 ent les tâches auxquelles selon eux ces instituts devraient se consacrer. Finalement, on réunit ainsi un nombre appréciable de pr
51 ier ordre afin de préciser le domaine dans lequel devait raisonnablement se situer le laboratoire projeté et recruter des bonn
52 raison de ces chiffres avec le budget de l’Unesco devait produire sur les dirigeants de cette dernière organisation un effet e
53 e : l’Europe. On avait même fixé les critères qui devaient présider au choix du site, choix qui fut assez long à se faire, mais
54 du CERN émaillée de détails parfois pittoresques, nous conduirait trop loin de ce qui nous intéresse je crois, aujourd’hui :
55 pittoresques, nous conduirait trop loin de ce qui nous intéresse je crois, aujourd’hui : c’est le rôle joué par un organisme
56 programmes et les budgets. Les domaines couverts doivent être assez attrayants pour les gouvernements en plus des scientifique
57 aldi, Rabi et quelques autres. Mais j’ai pourtant dépenser pas mal de temps et d’énergie à l’époque (c’est-à-dire entre
58 membres du CERN : « Vous allez enlever l’argent à nos laboratoires nationaux, vous nous enlèverez aussi les jeunes chercheu
59 lever l’argent à nos laboratoires nationaux, vous nous enlèverez aussi les jeunes chercheurs. » « Tout le budget passera en
60 cherche fondamentale et « désintéressée » — comme devaient le marquer très nettement Raoul Dautry, les communiqués émanant du CE
61 nçais dans la nouvelle entreprise cosmopolite, on nous a dit beaucoup de choses en commission. On nous a dit et répété qu’il
62 n nous a dit beaucoup de choses en commission. On nous a dit et répété qu’il s’agit d’une initiative française… La vérité hi
63 la construction d’un laboratoire important et que nous aurions du mal à réaliser par nos propres moyens. » (p. 3229, col. 2)
64 portant et que nous aurions du mal à réaliser par nos propres moyens. » (p. 3229, col. 2) M. Daniel Mayer, président de la
65 on : « M. Georges Cogniot. Monsieur le rapporteur nous a dit : toutes vos références au Mouvement européen n’ont rien à voir
66 e Service d’information du CERN. 8. Souligné par nous . a. Abréviation de Synchrotron à protons.
3 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. II. Les débuts de la Fondation européenne de la culture
67 té américain pour l’Europe unie refuse son aide à notre Centre, jugé « inclassable », et décide de donner un million de dolla
68 e, déjà richement doté, mais dont l’efficacité ne nous paraît pas démontrée. En tirant mes rideaux je m’écrie : — On ne prêt
69 fondation. — Voilà le mot ! Quand on pensera que nous sommes capables de donner, on nous donnera ! De ce dialogue, et d’une
70 on pensera que nous sommes capables de donner, on nous donnera ! De ce dialogue, et d’une juste colère, est née l’idée de la
71 est née l’idée de la Fondation, en décembre 1952. Nous vivions alors une période de vive fermentation européenne. La CECA s’
72 techniques, « l’Europe des esprits et des cœurs » devait affirmer sa présence, et rappeler quelques grandes priorités. Et cert
73 t des prises de conscience. Car « les obstacles à notre union ne sont pas dans les faits mais bien dans les esprits » avais-j
74 i s’attaque aux fondements comme aux conquêtes de notre civilisation occidentale, parce qu’elle s’attaque à la notion de l’ho
75 s scientifiques existent, ils sont à l’œuvre sous nos yeux. Situation de l’Europe Foyer de la civilisation occidentale, l
76 d’autres groupes de nations. Le nationalisme qui nous divise devient, ailleurs, principe d’union à nos dépens. Les sources
77 nous divise devient, ailleurs, principe d’union à nos dépens. Les sources extérieures de nos richesses tarissent. De grands
78 d’union à nos dépens. Les sources extérieures de nos richesses tarissent. De grands marchés se ferment à nos produits. Des
79 chesses tarissent. De grands marchés se ferment à nos produits. Des empires concurrents se dressent. Ainsi, au moment où le
80 t. Ainsi, au moment où les valeurs secondaires de notre civilisation ont conquis le monde, l’Europe en perd naturellement le
81 . La raison de cet apparent paradoxe est simple : nous ne nous sentons pas 325 millions d’Européens, mais seulement 42 milli
82 son de cet apparent paradoxe est simple : nous ne nous sentons pas 325 millions d’Européens, mais seulement 42 millions de F
83 , 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons encore nationalement, dans l’ère des grands empires, des gran
84 des grands marchés, et de la stratégie mondiale. Nous nous sentons en conséquence trop petits pour le siècle, et condamnés
85 grands marchés, et de la stratégie mondiale. Nous nous sentons en conséquence trop petits pour le siècle, et condamnés à per
86 tits pour le siècle, et condamnés à perdre, après nos dernières positions dans le monde, notre indépendance politique, écon
87 dre, après nos dernières positions dans le monde, notre indépendance politique, économique, et par suite morale. Tout ce qui
88 ar suite morale. Tout ce qui fait le sens même de nos vies. Le dilemme En vérité, l’Europe perdra tout cela, si elle pers
89 ingt-cinq ans, disait récemment la reine Juliana, nous vivrons tous dans une même maison, ou nous mourrons tous dans les mêm
90 liana, nous vivrons tous dans une même maison, ou nous mourrons tous dans les mêmes ruines. » Nature des obstacles à l’unio
91 le et sont devenues en partie fictives : aucun de nos pays ne peut se défendre seul plus de quelques heures ; — sectarisme
92 pinion réelle indiquent sans exception, dans tous nos pays, qu’une large majorité des Européens veut l’union. Mais cela n’e
93 e et générale du danger que courent ensemble tous nos pays, mais aussi des ressources immenses dont l’Europe disposerait en
94 tives pour tous ceux qui ont compris que l’Europe doit s’unir, mais que le développement de l’esprit européen reste la condi
95 yonnement de l’idée européenne non seulement dans nos différents pays, mais dans les différents milieux responsables de cha
96 ère condition de l’efficacité du groupe. Celui-ci doit se composer de personnalités très diverses, mais ayant en commun ces
97 els, sociaux, nationaux ou internationaux. Chacun devrait se charger d’une mission précise dans son milieu, en faveur de l’unio
98 el et moral de l’Europe, en restaurant le sens de notre indépendance et de notre vocation particulière. Un groupe restreint,
99 en restaurant le sens de notre indépendance et de notre vocation particulière. Un groupe restreint, discret, sans statuts ni
100 discret, sans statuts ni publicité, c’est ce que doivent être les Amis du Centre. Ils ne rêveront pas de dominer par la force.
101 are the empires of the mind. » L’Empire européen, notre union fédérale, se fera dans les esprits d’abord. Mais l’esprit agit
102 dans les esprits d’abord. Mais l’esprit agit par nos mains, par le moyen de nos engagements et de nos sacrifices personnel
103 Mais l’esprit agit par nos mains, par le moyen de nos engagements et de nos sacrifices personnels. L’Europe ne se fera pas
104 nos mains, par le moyen de nos engagements et de nos sacrifices personnels. L’Europe ne se fera pas toute seule. Elle ne s
105 anque des règlements internationaux, dont l’un de nos membres, M. Marcel van Zeeland, est premier directeur général. Sont é
106 soins notamment de l’avocat George Nebolsine, qui nous apporte l’expérience des fondations américaines en matière de détaxat
107 pour la troisième fois à Saint-Germain-en-Laye où nous rejoindra le président Antoine Pinay, le Club poursuit l’étude du pro
108 sent s’engager au nom de la nouvelle institution. Nous n’avions, à vrai dire, pas prévu telle urgence. Après quelques minute
109 riat, etc. Conscients de cette situation de fait, nous sommes disposés, avec le concours d’un directeur administratif, à pou
110 , à poursuivre pendant un an ou deux la tâche que nous avons accomplie. Cette solution aurait l’avantage de raccourcir la pé
111 dation. Au surplus : Le Conseil des gouverneurs devra aussitôt envisager la nomination d’un directeur administratif, chargé
112 nomme aujourd’hui une image de marque — comme ce devait , un peu plus tard, devenir le cas de l’Association européenne des fes
113 i contrôlent des milliards » dont Joseph Retinger nous annonçait la venue, venaient à nous en effet, pleins de bonne volonté
114 seph Retinger nous annonçait la venue, venaient à nous en effet, pleins de bonne volonté, pour nous apporter… leurs idées !
115 nt à nous en effet, pleins de bonne volonté, pour nous apporter… leurs idées ! Il était admirable, en vérité, de voir quelqu
116 ue dans l’esprit des fondateurs de la FEC, le CEC devait être chargé d’exécuter certains travaux financés par la Fondation. Un
117 re est un organisme d’exécution ; 2° La Fondation devait « partir » avec un capital initial minimum entièrement versé. […] Dès
118 igne physiquement de la maison où elle était née. Nous pensions à Zurich comme nouveau siège. Les circonstances en décidèren
119 de cette offre. Vers l’Europe de l’an 2000 Nous n’avons pas à retracer l’histoire ultérieure de la Fondation européen
120 pagnes sans fonds. Créons donc une fondation pour nous procurer des fonds. La Fondation a en effet recueilli des fonds, uniq
121 tiative : la « Campagne d’éducation civique », où nous sommes heureux de collaborer avec le Centre, aux côtés du Conseil de
122 ans la vie spirituelle de l’Europe une place dont nous croyons pouvoir être légitimement fiers. Nous n’avons nulle honte d’a
123 ont nous croyons pouvoir être légitimement fiers. Nous n’avons nulle honte d’avouer qu’il nous a fallu un certain temps avan
124 nt fiers. Nous n’avons nulle honte d’avouer qu’il nous a fallu un certain temps avant de trouver l’orientation convenant à u
125 me les mots « européenne » et « culture ». Depuis notre création en 1955 jusqu’à, disons 1962-1963, nous avions, modestement
126 notre création en 1955 jusqu’à, disons 1962-1963, nous avions, modestement mais utilement je crois, soutenu toutes sortes d’
127 tions artistiques et autres. Cet éparpillement de nos ressources, bien qu’utile dans ses divers éléments, n’offrait pourtan
128 aigre. Après quelques années et en même temps que nos amis du Conseil de l’Europe — nous avons compris qu’il fallait canali
129 même temps que nos amis du Conseil de l’Europe — nous avons compris qu’il fallait canaliser nos efforts pour en augmenter l
130 rope — nous avons compris qu’il fallait canaliser nos efforts pour en augmenter l’effet utile. En 1963, la Fondation s’est
131 e l’ai déjà dit ailleurs : le passé et le présent nous paraissaient — et nous paraissent encore d’une importance capitale, m
132 s : le passé et le présent nous paraissaient — et nous paraissent encore d’une importance capitale, mais nous n’avions tout
133 paraissent encore d’une importance capitale, mais nous n’avions tout simplement pas assez d’argent pour nous occuper de tout
134 n’avions tout simplement pas assez d’argent pour nous occuper de tout. Le choix était donc : l’avenir. Par conséquent, les
135 nt, les jeunes générations passaient au centre de nos préoccupations et cela bien avant les explosions universitaires et au
136 s bien avant l’année 2000. Mais encore une fois : nous devions limiter nos efforts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la
137 n avant l’année 2000. Mais encore une fois : nous devions limiter nos efforts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la fois. No
138 2000. Mais encore une fois : nous devions limiter nos efforts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la fois. Notre choix ét
139 core une fois : nous devions limiter nos efforts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la fois. Notre choix était : l’homme.
140 ts, nous ne pouvions pas tout attaquer à la fois. Notre choix était : l’homme. Un choix très européen je crois : non pas la m
141 i vaut la peine d’un effort immense, un idéal qui devait réunir les meilleurs cerveaux d’Europe autour d’un plan réaliste, pra
142 lan réaliste, pratique et réalisable. Idéalistes, nous aurions voulu tout attaquer ; pratiques, nous nous sommes imposé un c
143 es, nous aurions voulu tout attaquer ; pratiques, nous nous sommes imposé un choix ; réalistes, nous avons calculé si ce cho
144 ous aurions voulu tout attaquer ; pratiques, nous nous sommes imposé un choix ; réalistes, nous avons calculé si ce choix av
145 es, nous nous sommes imposé un choix ; réalistes, nous avons calculé si ce choix avait des chances d’être financé. Bref, de
146 ope avec des savants, intéressés dès le début par nos efforts, ont conduit à la conception du Plan Europe 2000, où quatre g
147 ient le foudroyant développement technologique de notre société, notre souci se concentrait avant tout sur la situation de l’
148 ant développement technologique de notre société, notre souci se concentrait avant tout sur la situation de l’homme dans cet
149 ion de ce plan et de ses composantes, ni pourquoi nous attachons une grande importance à ses principales caractéristiques, q
150 , je crois, est à la base de tout changement dans notre société, à savoir un changement de mentalité, un changement d’attitud
151 ci pour dire qu’à la base de tout changement dans notre société, de tout changement de mentalité capable de mener à une exist
152 nser l’éducation de l’homme du xxie siècle » est notre projet numéro un, un projet dont plusieurs études entrent directement
153 rêt du Centre européen de la culture. Tout ce que nous imaginons pour améliorer le cadre de vie de l’homme par les moyens te
154 e de vie de l’homme par les moyens techniques que nous avons et que nous aurons à notre disposition, tous ces efforts n’aura
155 e par les moyens techniques que nous avons et que nous aurons à notre disposition, tous ces efforts n’auraient pas de sens s
156 ns techniques que nous avons et que nous aurons à notre disposition, tous ces efforts n’auraient pas de sens si, dans un envi
157 ent différent, éliminant pollutions et nuisances, nous ne pouvions placer un homme différent, c’est-à-dire un homme qui comp
158 . Voilà quand même un fragment de l’idéologie qui nous a incités à lancer à travers l’Europe — et au-delà — ce Plan « Europe
159 ope — et au-delà — ce Plan « Europe 2000 » et qui nous a fourni l’énergie et l’enthousiasme pour essayer de recruter les cer
160 cerveaux et les fonds, tous deux indispensables à notre entreprise. Les cerveaux, parmi les meilleurs d’Europe, déjà réputés
161 culture est loin de pouvoir fournir toute seule — nous pouvons nous féliciter d’avoir obtenu la coopération très efficace de
162 oin de pouvoir fournir toute seule — nous pouvons nous féliciter d’avoir obtenu la coopération très efficace de plusieurs gr
163 art aux quatre projets, et « bâtir sur du neuf », nous avons lancé une série de seize études prospectives générales. Seize a
164 ision du développement des principaux secteurs de notre société jusqu’à l’an 2000. Denis de Rougemont a traité du problème de
165 encore atteint le stade opérationnel, bien qu’il doive faire partie intégrante du Plan. Plus nous avançons, plus nous voyons
166 qu’il doive faire partie intégrante du Plan. Plus nous avançons, plus nous voyons que la coordination de ces grands projets
167 rtie intégrante du Plan. Plus nous avançons, plus nous voyons que la coordination de ces grands projets est une condition es
168 changements de structure et d’infrastructure dans notre société actuelle. Cela, c’est la tâche des gouvernements. Mais nous e
169 lle. Cela, c’est la tâche des gouvernements. Mais nous espérons que les résultats de nos études, les rapports qui seront pro
170 rnements. Mais nous espérons que les résultats de nos études, les rapports qui seront produits, les stratégies ou les alter
171 ns et dirigeants appelés à prendre les décisions, devront en tenir compte. Au cours des cinq années d’étude des projets, nous c
172 te. Au cours des cinq années d’étude des projets, nous communiquerons les résultats aux experts, aux parlementaires, à la pr
173 mentaires, à la presse, au public, aux jeunes, et nous les appellerons à une discussion ouverte. Nous souhaitons susciter ai
174 et nous les appellerons à une discussion ouverte. Nous souhaitons susciter ainsi un intérêt général pour ces dramatiques pro
175 i malheureusement fait encore souvent défaut. Si nous réussissons, par le résultat des études, à réveiller et influencer l’
176 n de la culture dont le nom, presque identique au nôtre , vous oblige à élargir votre intérêt, au-delà de vos frontières natio
177 but not least, le Centre européen de la culture. Nos vœux les plus sincères, Monsieur de Rougemont, accompagnent le Centre
178 nt à quelques-unes de ces initiatives. Tous deux, nous dépendons pour vivre et pour travailler de l’intérêt du public. Je pe
179 aider l’Europe à bâtir un avenir plus harmonieux, nous réussirons à créer cette atmosphère générale de confiance, d’attentio
180 le de confiance, d’attention et d’intérêt qui est notre véritable appui. 9. Ces cinq objectifs furent atteints en 1953.