1 ésent européen. Il est clair qu’on ne peut savoir où l’on en est, que si l’on sait bien où l’on va. Le numéro sur l’État d

2 peut savoir où l’on en est, que si l’on sait bien où l’on va. Le numéro sur l’État de l’union et de la désunion de l’Europ

3 r, l’honneur de l’abriter revient à la Suisse — d’ où l’idée est partie. Reprenons maintenant avec plus de détails l’itiné

4 lerté la Terre entière. À Princeton (New Jersey), où j’habitais encore en mars 1947, j’avais eu le bonheur de passer une l

5 ds par votre livre ».2 Et dès cette conversation, où nous avions beaucoup parlé de la situation de l’Europe, j’avais compr

6 iculièrement sur le plan scientifique. À l’heure où , justement, on parle de l’union des peuples de l’Europe, la question

7 ité internationale, un laboratoire ou institution où il serait possible de travailler scientifiquement, en quelque sorte e

8 e la situation présente à celle d’il y a dix ans, où certaines découvertes étaient annoncées par télégramme dans des pério

9 state que « dans un État moderne, non anarchique, où existe une ligne de conduite officielle dans la conduite des affaires

10 quinze savants dans une salle du Tribunal fédéral où se tenait la Conférence, et s’ils voulaient sortir, il leur fallait t

11 organismes semblables soient créés dans les pays où ils n’existent pas encore ; que, pour assurer l’indépendance des sava

12 tion internationale des savants dans des domaines où l’effort d’une nation seule ne saurait suffire ». La Commission, en a

13 , de la Conférence internationale des universités où se sont réunis les recteurs et professeurs de 53 nations. On le voit,

14 i, après une première séance du 7 octobre dernier où il a affirmé la nécessité d’agir et d’aller vite, le Conseil supérieu

15 omme des connaissances humaines dans les domaines où les efforts déployés isolément par l’un quelconque des États de la ré

16 organiser, en France, un cours d’été de deux mois où une vingtaine de jeunes physiciens choisis parmi les plus brillants v

17 urs de M. Pierre Auger L’entrée dans le monde où nous vivons d’un organisme nouveau, qu’il s’agisse d’un être vivant o

18 éation possible d’un laboratoire ou d’un institut où il serait possible d’œuvrer pour la science en dehors et au-dessus du

19 de science dans leur recherche, dans des domaines où l’effort d’un pays isolé serait insuffisant. Dans ce but, le directeu

20 en particulier la séance de Paris puis de Genève où le CERN I, organisation préparatoire, fut constitué. Ce signe CERN, j

21 ême déterminé au cours d’une randonnée en autocar où je fis arrêter la voiture sur la route de Meyrin, près de la frontièr

22 ite à la conférence dite « Minespol » de l’Unesco où les ministres responsables de la politique scientifique des pays d’Eu

23 ement européen. Du fond de sa tanière londonienne où il fait des patiences de cartes entre deux appels téléphoniques, le v

24 in-en-Laye, au Pavillon Henry IV, dans la chambre où est né Louis XIV. Sont présents : des dirigeants de conseils nationau

25 à surmonter, ou même s’évanouiront dans la mesure où ils consistent en préjugés, aveuglements partisans, méfiances non fon

26 é par agir dans les domaines de la vie culturelle où il semblait possible d’obtenir rapidement des résultats concrets. Il

27 e, pour la troisième fois à Saint-Germain-en-Laye où nous rejoindra le président Antoine Pinay, le Club poursuit l’étude d

28 Ambiguïté En eux-mêmes, et dans la mesure où ils n’auraient pas de suite, les premiers résultats positifs obtenus

29 la Fondation s’éloigne physiquement de la maison où elle était née. Nous pensions à Zurich comme nouveau siège. Les circo

30 a pris son régime de croisière à partir du moment où son directeur, Georges Sluizer, a réussi à concentrer tous ses effort

31 initiative : la « Campagne d’éducation civique », où nous sommes heureux de collaborer avec le Centre, aux côtés du Consei

32 dans les décennies à venir. Voilà donc un domaine où la Fondation européenne de la culture pouvait — à côté de ses activit

33 elles — réellement se rendre utile pour l’Europe, où un plan d’ensemble était urgent si on ne voulait pas être dominé par

34 ont conduit à la conception du Plan Europe 2000, où quatre grands problèmes étaient posés : l’éducation, la région urbain