1 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 1. La religion de la croissance
1 ose une production au moins doublée d’aliments, d’ énergie , de machines et d’emplois, et une consommation au moins doublée d’oxy
2 faudra beaucoup plus, puisque déjà des pénuries d’ énergie , d’air pur et d’eau s’annoncent dans les pays industriels, cependant
3 grands services publics, voirie, police, hygiène, énergie , instruction publique, sont laissés à la charge des moins favorisés,
4 e temps à perdre pour préparer d’autres sources d’ énergie . » (On sait que les grands pétroliers investissent généreusement dans
5 innovation une dépense de travail, de temps et d’ énergie telle que c’est vous qui allez bientôt me dire que la « meilleure » t
6 elle-même. (Par exemple, il faudrait recourir à l’ énergie tirée de la fission nucléaire pour développer les techniques permetta
7 évelopper les techniques permettant d’exploiter l’ énergie de fusion.) Il n’y a donc d’« impératifs techniques » que dans un mon
8 machines et, sans doute, par cent-millions avec l’ énergie atomique. Et plus elle est puissante sur la nature, moins l’homme con
9 la guerre de 14-18 ; radar, cybernétique, fusées, énergie atomique et théorie des jeux dans la guerre de 39-45 ; expériences B
10 O2 et le CO, et en chaleur, forme inférieure de l’ énergie . Entre le début et le terme de ces opérations, un énorme accroissemen
11 déplacements personnels multipliés, transferts d’ énergie , télécommunications, etc.) Parce qu’elle joue sur l’inerte, et non su
12 it les combinaisons précises mais invisibles de l’ énergie . Notre technologie est ainsi la figure la plus ressemblante de l’Occi
13 tif que de l’abstrait ; pas du tout gaspilleuse d’ énergie  ; intégrée à la nature ; non polluante ; décentralisatrice ; d’autant
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 2. Le grand litige
14 lités », ou la peur d’être libre Le débat de l’ énergie nucléaire dramatise d’une manière exemplaire toutes les motivations f
15 ble ; comme c’est en premier lieu le domaine de l’ énergie , qui commande ceux de l’industrie, des transports et de l’urbanisme,
16 ’en crois rien. Car les problèmes que nous pose l’ énergie ne dépendent pas des grands « impératifs techniques », des « lois » q
17 q en RFA, un sur trois en Suisse ; des pénuries d’ énergie sont en vue, à cause du suremploi, du boom industriel et de la « démo
18  Nous n’avons pas le choix ! » qu’un producteur d’ énergie donnait au terme d’un débat public organisé par le CERN à Genève, m’a
19 la consommation dans un pays sous-développé de l’ énergie produite par une petite centrale supposerait la création d’une infras
20 eurs dans les principales sociétés productrices d’ énergie nucléaire aux USA. Ne sont-ils pas amenés à se prononcer comme des av
21 nale en péril » — dans le domaine, au moins, de l’ énergie . Nous ne pouvons plus dépendre des émirs, et le pétrole va s’épuiser 
22 Depuis que le prix du pétrole brut a quadruplé, l’ énergie nucléaire devient compétitive. (Elle l’était hier déjà, qui trompe-t-
23 affirme en 1973 un directeur au Commissariat de l’ énergie atomique français (CEA). La même année, l’AEC américaine reconnaît ce
24 petite bombe d’Hiroshima.   3. « Le nucléaire : énergie propre. » — Pas de fumées sulfureuses, en effet. Et le rayonnement, q
25 , comme Paris, Londres, Vienne ? Les transports d’ énergie sont très chers, de la Bretagne ou de l’Alsace à Paris : pourquoi ne
26 — C’est ce que déclare l’Union des exportateurs d’ énergie électrique de Suisse. Les usines au fil de l’eau (hydroélectriques) a
27 kilomètres de la ville) fait une conférence sur l’ énergie nucléaire, et je lis dans les comptes rendus — tous pareils — que don
28 bulletin de presse de l’Association suisse pour l’ énergie atomique. Une campagne de sondage pourra déjà commencer dans les proc
29 aration de Ralph Nader : « Nous n’aurons besoin d’ énergie de fission que pendant trente-cinq à quarante ans, mais nous demandon
30 ic à se restreindre, et à réduire le gaspillage d’ énergie qui explique sans doute ces courbes de croissance continue, tandis qu
31 r les Américains du Nord quant à leurs dépenses d’ énergie . Pour rejoindre les USA, « ils doivent » tripler ou quintupler leur c
32 est de satisfaire au moindre coût les besoins en énergie électrique de la collectivité nationale50 ». Admettons, mais quels so
33 tique.) — Construire un réacteur coûte beaucoup d’ énergie . Si la construction de centrales nucléaires augmente trop vite, elle
34 cléaires augmente trop vite, elle consomme plus d’ énergie qu’elle n’en produit… Nous ne pouvons pas créer assez de potentiel nu
35 our demain : à supposer que dans cent ans toute l’ énergie primaire soit d’origine nucléaire, si les tendances actuelles du déve
36 ursuivent… il faudra pour répondre à la demande d’ énergie d’une population quadruplée construire 3000 groupements de centrales
37 onomiques actuels ».   10. « Les autres formes d’ énergie , solaire, éolienne, géothermique, marémotrice, ne seront pas compéti
38 a recherche » qui explique le retard des formes d’ énergie non nucléaires, mais simplement l’idolâtrie de l’État-nation. Il n’y
39 oujours pas au point, et on les rangera parmi les énergies de demain.54 »   11. « Les centrales nucléaires ou le chômage ! » — 
40 era l’indépendance nationale dans le domaine de l’ énergie . » — Tous les ministres chargés des questions de l’énergie l’ont affi
41 » — Tous les ministres chargés des questions de l’ énergie l’ont affirmé, chacun dans son pays. Et les exemples d’affluer : La F
42 30 % seulement, par le Commissariat français à l’ énergie atomique, chargé de fournir les idées ; le tout étant présidé par un
43 mment notre refus de multiplier la consommation d’ énergie par 16 384 en quatre-vingt-dix-huit ans signifierait un retour aux ca
44 jours plus affamé et dévoreur de cette sorte-là d’ énergie que l’État est seul en mesure de produire et de distribuer, entraînan
45 i — comme les rois antiques — qui dispense seul l’ Énergie . Une énergie qui vous vient donc de l’extérieur et que les pouvoirs v
46 rois antiques — qui dispense seul l’Énergie. Une énergie qui vous vient donc de l’extérieur et que les pouvoirs vous assurent.
47 vous en viendrez peu à peu à l’idée de trouver l’ énergie le plus près possible de vous, dans votre proche environnement, chute
48 plus loin. Vous en viendrez bientôt à chercher l’ énergie en vous-même. Voilà le moment de la révolution, la seule réelle et ra
49 êmes de l’évolution vers le nucléaire. Chercher l’ énergie qui est dans l’homme au lieu de sacrifier l’homme à l’énergie dispens
50 est dans l’homme au lieu de sacrifier l’homme à l’ énergie dispensée par l’État, je dis que c’est une révolution parce que c’est
51 rreur de parcours sur les voies de la recherche d’ énergies différentes, en vue d’une société moins résignée au pire. Tout cela s
52 fin, et des plus primitives, que le roi détient l’ énergie , en est la source et fonde sur cela même sa royauté58. La majorité de
53 décembre 1976, quelque trois-cents producteurs d’ énergie nucléaire. 49. Des trois usines de retraitement américaines, une seu
54 ur satisfaire à cette exigence. 51. Économies d’ énergie  : au cours de l’année de « crise du pétrole » (automne 1973 à automne
55 on le conseiller fédéral Brugger, « une épargne d’ énergie de l’ordre de 20 % » (Cf. les journaux suisses du 16 février 1974). J
56 lis aussi, le 6 avril 1976, que la consommation d’ énergie a régressé au total de 2 % en 1975 (– 0,6 % pour les ménages, — 5,8 %
57 çait, en Suisse comme en France et aux USA, que l’ énergie nucléaire devait procurer dès 1985 les 20 % qui manqueraient dramatiq
58 . S’il est vrai que 20 % moins 20 % égale zéro, l’ énergie nucléaire est superflue. 52. Un essai de réfutation de cette étude —
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 3. La clé du système ou l’État-nation
59 ns avec leurs bombes « propres », leurs sources d’ énergie « indépendantes » et leur droit souverain de polluer tout ce qui leur
60 urelles ; la multiplication des sources locales d’ énergie de toute nature ; l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés, not
61 délinquance et le terrorisme ; le gaspillage de l’ énergie  ; la pollution sous toutes ses formes… Ces bilans seraient comparable
62 économie industrielle dépend essentiellement de l’ énergie , qui, en Europe, dépend à 80 % (USA 30 %) du monde arabe. Tous affirm
63 majeurs de notre société. J’ai évoqué le cas de l’ énergie , mais que dire de ceux de la monnaie, de l’inflation, de l’environnem
64 corps, incapacité » (Littré). 80. Message sur l’ énergie du président Nixon, 1971. On a fait aussi bien et même mieux en Europ
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 4. Un « Essai sur l’avenir » en 1948
65 ’elle l’a déjà percé, en ramenant un atome à de l’ énergie , donc en réduisant la matière à quelque chose d’immatériel, pour parl
66 poursuivons notre effort technique (maîtrise de l’ énergie atomique) en laissant en friche le champ des passions (nationalisme,
5 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 5. Naissance de la prospective
67 relevant le défi de l’explosion démographique, l’ énergie nucléaire aurait réponse à tout, et bientôt l’homme ne se poserait pl
6 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 6. L’avenir sensible au cœur
68 rd’hui une électricité produite par des sources d’ énergie géothermique, éolienne, ou solaire. [Mais les calculs prévisionnels d
69 uerre du Kippour, bientôt suivie de la crise de l’ énergie que ma première partie montrait inévitable. Me voilà pris de vitesse
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 7. Première histoire de fous : l’auto
70 rejettent par les tuyaux d’échappement 87 % de l’ énergie qu’elles consomment. Mais le rendement négatif, en morts et en blessé
71 es magnats du pétrole et les grands producteurs d’ énergie électrique. Et voilà la raison majeure de l’incapacité où nous étions
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 8. Deuxième histoire de fous : Hitler
72 rhumain qu’il développe pendant un discours ? Une énergie de cette nature, on sent très bien qu’elle ne saurait se manifester q
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 9. Devenir soi-même
73 i, plutôt que de se jeter dans la partie avec ses énergies , son astuce et sa foi, reste à se demander quelles sont ses chances…
74 ublicité et les grandes compagnies de Promotion d’ énergies , d’autoroutes, d’armements ABC. Ce qui doit révolter, c’est moins la
75 à froid des dirigeants de sociétés productrices d’ énergie jurant qu’il n’y aura pas d’accidents dans les centrales, que s’il y
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 10. Passage de la personne à la cité
76 rations immédiates », et n’a pas d’autre source d’ énergie que leur effort, bientôt lassé, cassé, car après tout, le voyage et s
77 e non-messages, la machinerie de l’État utilise l’ énergie produite par des milliers d’ambitions juvéniles ou séniles, et conser
78 tous égards et le risque de manquer de 5 à 10 % d’ énergie électrique pendant la prochaine décennie, il vote pour les centrales,
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 11. Les variétés de l’expérience communautaire
79 (croissance matérielle indéfinie, gaspillage de l’ énergie , toujours plus de tout à tout prix) sacrifiées sur l’autel de l’agora
80 conseillers dans les domaines de l’écologie, de l’ énergie , de l’éducation, de l’agriculture, etc. Il n’a que faire d’informatio
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 12. Que tout appelle les régions
81 sse d’utiliser par priorité ses sources locales d’ énergie (charbon, eau, vents, soleil) et qu’elle y ordonne la nature et les r
82 ne peuvent que mesurer leur PNB. La crise de l’ énergie appelle les régions La petite panique créée par la crise du pétrol
83 monopole de la production et de la distribution d’ énergie , mais de puissants moyens de manipulation des investissements, et les
84 la légalité. Oui, je sais, il y a cette loi sur l’ énergie nucléaire qui donne tous pouvoirs au Conseil fédéral, et c’est le peu
85 ait choisir entre sécurité, d’une part, pénurie d’ énergie et chômage partiel de l’autre, il opterait, quoi qu’il pût lui en coû
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 13. Les variétés de l’expérience régionale
86 ment, environnement, production et distribution d’ énergie , transports, hygiène, implantations industrielles, planification agri
87 re » ne sont pas plus fauteurs d’une « crise de l’ énergie  » que le thermomètre n’est cause de la fièvre. Derrière ces attitudes
88 entrale nucléaire, option pour d’autres sources d’ énergie , tracé des autoroutes et des canaux, grands travaux potentiellement d
89 cause. Nous l’avons vu : c’est au carrefour de l’ énergie et de l’économie que l’échelon écologique régional se constitue et se
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 14. L’autogestion politique
90 des industries, mines, automobiles, productions d’ énergie . Elle ne correspond pas à la réalité de la nation, sauf si l’on confo
91 0 % en France !) ; le monopole de la production d’ énergie et la manipulation des investissements qu’il permet, la propriété dir
92 s problèmes de production et de distribution de l’ énergie . La première peut être englobée dans les autres qui la débordent, ou
93 ommerce, industries, production et distribution d’ énergie , hygiène publique, etc. Certaines communes jugent de leur intérêt de
15 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 15. Stratégie
94 sions dramatiques qui absorbent le plus clair des énergies d’une jeunesse ivre de vocables, sont d’effet nul sur les actions et
95 ire ce que l’on approuve plutôt que d’épuiser ses énergies à détruire ce que l’on réprouve. Reste, me direz-vous, qu’il faudra b
96 serait une connaissance complète de l’état de nos énergies , de nos élans, de notre tonus vital, et de nos vrais désirs actuels.
97 ences européennes s’occupant des transports, de l’ énergie , de l’économie, de l’écologie, de l’éducation et de la culture, des r
98 on choix, qu’il s’agisse de l’environnement, de l’ énergie , des transports ou de l’éducation, et le droit au budget autonome pri
99 endance toujours plus obsédante et angoissée de l’ énergie venue de l’extérieur, et plus précisément d’en bas, « l’énergie matér
100 de l’extérieur, et plus précisément d’en bas, « l’ énergie matérielle199 », plutonienne, cause majeure d’une pollution dont les
101 cevante marche sur la Lune, ni même la crise de l’ énergie . Tout ou presque semble indiquer à l’observateur objectif que rien ne
102 frontières cantonales. 199. Appelons ainsi toute énergie transformable en masse ou provenant de la matière désintégrée, par op
103 ant de la matière désintégrée, par opposition à l’ énergie intérieure, celle que l’homme tire de son corps, de son âme, de son e
16 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
104 oir avec tel mode de pollution ou de production d’ énergie  ? Je répondrai que les régions, la pollution, l’énergie nucléaire ont
105 e ? Je répondrai que les régions, la pollution, l’ énergie nucléaire ont valeur symbolique en tant que nœuds de problèmes qu’on
106 uissance de tuer ; si l’on ne veut plus tirer son énergie de soi-même mais seulement de la désintégration d’un peu de matière,