1 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 1. La religion de la croissance
1 plosion continuée4. Dans son rapport de 1970, le Conseil mondial de la population (Nations unies) envisageait une stabilisatio
2 un Conseil fédéral de sept chefs de départements fédéraux (ou ministres) ; au lieu d’un conseil municipal, deux chambres ; au l
3 partements fédéraux (ou ministres) ; au lieu d’un conseil municipal, deux chambres ; au lieu de 20 mairies de quartier, 22 cant
4 souverains ayant chacun leur exécutif, leur Grand Conseil législatif, leur tribunal ; et à la base, plus de 3000 communes avec
5 r maire, syndic, ou président de commune, et leur conseil municipal — là encore, des dizaines de milliers d’élus, aisément acce
6 st. Elle s’est propagée, dirait-on, à l’Allemagne fédérale , à la Suède, à la Suisse au cours des années 1970, et elle atteint la
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 2. Le grand litige
7 distraitement les pleins pouvoirs au gouvernement fédéral pour la construction des centrales nucléaires. Les premiers doutes
8 e librement ce qu’ils pensent. Lors d’un débat au Conseil général de l’Isère (déc. 1976) au sujet du surgénérateur prévu à Crey
9 ureaux de Siemens (selon la presse de l’Allemagne fédérale ), mais installe un danger de mort atroce pour des millions d’hommes d
10 ctionne plus au moment où j’écris. (La République fédérale , la Hollande et le Japon dépendent également de La Hague pour cet asp
11 ne 1974), la Suisse a réussi, selon le conseiller fédéral Brugger, « une épargne d’énergie de l’ordre de 20 % » (Cf. les journa
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 3. La clé du système ou l’État-nation
12 t le 20 avril 1792, lorsque les girondins, sur le conseil intéressé du roi lui-même, et contre l’opinion de Robespierre, déclar
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 7. Première histoire de fous : l’auto
13 ont des chiffres, des panneaux publicitaires, des conseils ou des ordres de la police routière. Si je mange, ce n’est guère qu’u
5 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 10. Passage de la personne à la cité
14 du magistrat suprême, l’assister de leur aide et conseil , mettre un frein à sa licence dans les causes injustes, le maintenir
15 ats néerlandais, la diète des ligues suisses, les conseils des communes urbaines et des villes d’empire subsistantes. Althusius
16 ns le peuple, et ne sera déléguée au prince ou au Conseil , et sous conditions révocables, que pour certaines tâches limitées, d
17 à l’assemblée de la petite communauté locale, au conseil des élus de la région, au parlement de la fédération, ou à son exécut
6 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 11. Les variétés de l’expérience communautaire
18 la limite, il faudra donc un dictateur.) De là le conseil de Rousseau aux patriotes polonais : « Si vous voulez réformer votre
19 r un an, désigné par roulement au sein d’un petit conseil d’élus municipaux. Parfois, l’ensemble des citoyens forme une assembl
20 lui. Mais chacun peut bien voir que les débats du conseil réuni par le maire se déroulent pratiquement à huis clos ; que les en
21 tu d’arguments analogues, on voit le gouvernement fédéral prêter in extremis des sommes astronomiques à la ville de New York :
22 idiens de leur commune, d’assister aux séances du conseil municipal « comme s’ils y étaient », et bien mieux, d’y intervenir.
23 t », et bien mieux, d’y intervenir. La séance du conseil municipal levée, la phase communautaire commence : le public pose des
24 ister en groupes souvent grondeurs aux séances du conseil municipal. Ils manifestent et pire : il leur arrive d’agir. Pour peu
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 12. Que tout appelle les régions
25 au profit des régions, d’une part, et des agences fédérales continentales, d’autre part, facteurs d’information, donc de néguentr
26 on. À Markolsheim en France, à Wyhl en République fédérale , à Kaiseraugst dans le canton d’Argovie, des occupations de chantier
27 ral. Je voudrais ici rendre hommage au conseiller fédéral Willy Ritschard, seul homme d’État, de toute l’Europe, qui ait osé di
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 13. Les variétés de l’expérience régionale
28 e déterminer la communauté — locale, régionale ou fédérale  — soit mise à son service. Aujourd’hui, c’est l’État-nation qui préte
29 suisses souverains, réunis sous l’égide d’un État fédéral , il écrivait. « Notre fédération à nous, c’est celle des communes soc
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 14. L’autogestion politique
30 sur les liens personnels, non pas sur le contrat fédéral entre égaux ; une double erreur sur la région, qui n’est ni souverain
31 a Grande-Bretagne, de l’Espagne, de la République fédérale et de l’Italie. Devant l’impossibilité d’administrer et d’animer ces
32 ne « dévolution » des pouvoirs de la capitale aux conseils locaux, et la France même admet le principe, au moins, d’une décentra
33 t ici qu’on voit paraître la nécessité de quelque conseil régional dans lequel chaque fonction, chaque syndicat de communes ait
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 15. Stratégie
34 elles de la communauté — municipale, régionale ou fédérale — la plus apte à se charger de cette tâche ; et fixer à ce niveau les
35 tation des recherches scientifiques — des agences fédérales paraissent indispensables pour rassembler les informations provenant
36 qu’elle réussisse son union, qui ne peut être que fédérale , du fait de son extrême diversité, il faut que les jeunes Européens s
37 ndo rend impossible toute union supranationale ou fédérale , à l’échelle du continent. La condition sine qua non Si donc l
38 re un Conseil fédéral formé des chefs des agences fédérales sera capable de prendre de telles décisions. Or, il n’y aura de gouve
39 écrasant sans pitié toutes les autonomies et les conseils locaux et régionaux. Les idéologies ne comptent pas, au regard des st
40 ; que ces agences ne jouent le rôle de ministères fédéraux , certes non officiels, d’autant plus efficaces ; et que leurs chefs r
41 ponsables ne constituent ensemble, sous le nom de Conseil européen, un exécutif collégial au service des régions et selon leurs
42  ? Je ne parle ici que de relais d’administration fédérale , entre les régions autonomes et la fédération continentale. Quant à «
43 ite à l’image de la Suisse, avec ses départements fédéraux dont les chefs, élus par les chambres et ne relevant pas des États me