1 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 1. La religion de la croissance
1 oir couverte de chair humaine (vive ou morte), de déchets radioactifs et de béton. Mais cela doit nous alerter quant à d’autres
2 re vont à la mer, et lui apportent fidèlement nos déchets , dont 100 000 tonnes de DDT par an. La mer peut en mourir assez vite.
3 e à Minamata. Déjà la mer Baltique se meurt : les déchets qu’on y injecte chassent l’oxygène, asphyxient la faune maritime. Un
4 pas seulement l’industrie chimique avec ses gros déchets puants, mais les techniques de pointe réputées subtiles. Pas seulemen
5 r en eux, même inconscient. Toutefois cet immense déchet s’élimine au fur et à mesure par le jeu de l’oubli et d’une anorexie
6 aturels hautement organisés (comme le pétrole) en déchets grossiers et nocifs comme le SO2, mais surtout le CO2 et le CO, et en
7 es, qui sont conditions mêmes de la vie. Mais les déchets de la production industrielle et de l’obsolescence calculée ne sont p
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 2. Le grand litige
8 gorgés de plutonium »38. — Reste le problème des déchets , et des centrales elles-mêmes une fois usées, après environ vingt-cin
9 objection est facilement résolue : on envoie les déchets à des usines qui les retraitent, les fusent dans du verre et ces bloc
10 i des radiations du strontium et du plutonium des déchets  ? Pourquoi ne pas attendre que l’étude ait abouti, avant de faire pro
11 t-Laurent-des-Eaux (France)…   Qu’en était-il des déchets des centrales actuelles à eau légère ? Le traitement des éléments us
12 par un processus chimique complexe. Ce reste, ces déchets , toujours dissous dans l’acide, sont jetés après concentration dans d
13 la Terre… Une fois solidifiés, il faut mettre ces déchets quelque part, ce qui pose encore le problème du transport : il y a eu
14 un accident grave tous les huit ans. Un dernier déchet est le réacteur atomique lui-même, lorsqu’il aura terminé sa vie util
15 e de beaucoup plus grande envergure que celui des déchets . On envisage, pour l’instant, une méthode plus simple : l’enterrer so
16 ègles strictes de retraitement et de stockage des déchets , « pose des conditions pratiquement irréalisables pour le moment : le
17 ués » ? La « propreté » des réacteurs et de leurs déchets ne sera d’ailleurs établie — si elle l’est jamais — qu’au terme d’exp
18 re bouillir nos fleuves !   5. « Le problème des déchets est réglé. » — Le mensonge a les jambes courtes, dit un proverbe, et
19 cens qui pourront les contenir ainsi que tous les déchets suisses jusqu’à l’an 2000. Quinze jours plus tard, le présent sont
20 affirmer que les premiers essais de stockage des déchets radioactifs pourront être entrepris dès l’hiver de 1976 en Suisse, se
21 kage. D’où il résulte ou bien qu’on stockait les déchets bien avant de savoir où il conviendrait de le faire, c’est-à-dire plu
22 imente actuellement une méthode de traitement des déchets … Il a élaboré un système de vitrification… Il n’existe pas encore ass
23 les cavernes : Selon les experts de Jülich, les déchets ne devront avoir aucun contact avec la biosphère pendant un million d
24 Reuter annonce le 17 mai 1976 : 6 700 tonnes de déchets radioactifs provenant de laboratoires néerlandais, belges, suisses et
25 dès 1972, les centrales suisses envoyaient leurs déchets  ? Il en existait à cette date deux en tout. Windscale, en Angleterre,
26 nt où j’écris. La conclusion de cette histoire de déchets , je la trouve dans une sobre déclaration de Ralph Nader : « Nous n’au
27 x générations qui nous suivront de surveiller ses déchets mortels pendant cent-mille ans. »   6 et 7. « L’explosion démographi
28 c de l’uranium américain ; enfin, elle envoie ses déchets , pour retraitement, à l’usine de La Hague, qui d’ailleurs ne fonction
29 se au régime national, il mourra de faim dans ses déchets accumulés, déchet lui-même, « à gérer pendant cent-mille ans » par no
30 al, il mourra de faim dans ses déchets accumulés, déchet lui-même, « à gérer pendant cent-mille ans » par nos éventuels descen
31 , leur financement, et les retraitements de leurs déchets . Ce qui rend chacun de nos États inexcusablement vulnérable en cas de
32 Il évoque leurs déclarations sur l’évacuation des déchets . Non, Messieurs, nous n’irons plus au bois chercher les grottes salin
33 ts sans fonds, les cavernes gorgées de plutoniens déchets  : on vous les laisse. Vous n’avez jamais essayé de faire voir comment
34 pire. Tout cela sera sans doute oublié (mais les déchets de plutonium ?) quand nous aurons maîtrisé la fusion, dans les superc
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 3. La clé du système ou l’État-nation
35 es sur les climats, des vols supersoniques ou des déchets nucléaires, il apparaît clairement que l’État-nation constitue l’obst
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 12. Que tout appelle les régions
36 qui jetteront leur chaleur dans le Rhin et leurs déchets on ne sait où : sept réacteurs en France, quatre en Allemagne et cinq
5 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 15. Stratégie
37 toutes ses formes : des emballages plastiques aux déchets plutoniens. À partir de là, tout s’enchaîne. L’analyse des causes de