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oir couverte de chair humaine (vive ou morte), de
déchets
radioactifs et de béton. Mais cela doit nous alerter quant à d’autres
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re vont à la mer, et lui apportent fidèlement nos
déchets
, dont 100 000 tonnes de DDT par an. La mer peut en mourir assez vite.
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e à Minamata. Déjà la mer Baltique se meurt : les
déchets
qu’on y injecte chassent l’oxygène, asphyxient la faune maritime. Un
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pas seulement l’industrie chimique avec ses gros
déchets
puants, mais les techniques de pointe réputées subtiles. Pas seulemen
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r en eux, même inconscient. Toutefois cet immense
déchet
s’élimine au fur et à mesure par le jeu de l’oubli et d’une anorexie
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aturels hautement organisés (comme le pétrole) en
déchets
grossiers et nocifs comme le SO2, mais surtout le CO2 et le CO, et en
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es, qui sont conditions mêmes de la vie. Mais les
déchets
de la production industrielle et de l’obsolescence calculée ne sont p
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gorgés de plutonium »38. — Reste le problème des
déchets
, et des centrales elles-mêmes une fois usées, après environ vingt-cin
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objection est facilement résolue : on envoie les
déchets
à des usines qui les retraitent, les fusent dans du verre et ces bloc
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i des radiations du strontium et du plutonium des
déchets
? Pourquoi ne pas attendre que l’étude ait abouti, avant de faire pro
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t-Laurent-des-Eaux (France)… Qu’en était-il des
déchets
des centrales actuelles à eau légère ? Le traitement des éléments us
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par un processus chimique complexe. Ce reste, ces
déchets
, toujours dissous dans l’acide, sont jetés après concentration dans d
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la Terre… Une fois solidifiés, il faut mettre ces
déchets
quelque part, ce qui pose encore le problème du transport : il y a eu
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un accident grave tous les huit ans. Un dernier
déchet
est le réacteur atomique lui-même, lorsqu’il aura terminé sa vie util
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e de beaucoup plus grande envergure que celui des
déchets
. On envisage, pour l’instant, une méthode plus simple : l’enterrer so
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ègles strictes de retraitement et de stockage des
déchets
, « pose des conditions pratiquement irréalisables pour le moment : le
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ués » ? La « propreté » des réacteurs et de leurs
déchets
ne sera d’ailleurs établie — si elle l’est jamais — qu’au terme d’exp
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re bouillir nos fleuves ! 5. « Le problème des
déchets
est réglé. » — Le mensonge a les jambes courtes, dit un proverbe, et
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cens qui pourront les contenir ainsi que tous les
déchets
suisses jusqu’à l’an 2000. Quinze jours plus tard, le présent sont
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affirmer que les premiers essais de stockage des
déchets
radioactifs pourront être entrepris dès l’hiver de 1976 en Suisse, se
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kage. D’où il résulte ou bien qu’on stockait les
déchets
bien avant de savoir où il conviendrait de le faire, c’est-à-dire plu
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imente actuellement une méthode de traitement des
déchets
… Il a élaboré un système de vitrification… Il n’existe pas encore ass
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les cavernes : Selon les experts de Jülich, les
déchets
ne devront avoir aucun contact avec la biosphère pendant un million d
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Reuter annonce le 17 mai 1976 : 6 700 tonnes de
déchets
radioactifs provenant de laboratoires néerlandais, belges, suisses et
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dès 1972, les centrales suisses envoyaient leurs
déchets
? Il en existait à cette date deux en tout. Windscale, en Angleterre,
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nt où j’écris. La conclusion de cette histoire de
déchets
, je la trouve dans une sobre déclaration de Ralph Nader : « Nous n’au
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x générations qui nous suivront de surveiller ses
déchets
mortels pendant cent-mille ans. » 6 et 7. « L’explosion démographi
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c de l’uranium américain ; enfin, elle envoie ses
déchets
, pour retraitement, à l’usine de La Hague, qui d’ailleurs ne fonction
29
se au régime national, il mourra de faim dans ses
déchets
accumulés, déchet lui-même, « à gérer pendant cent-mille ans » par no
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al, il mourra de faim dans ses déchets accumulés,
déchet
lui-même, « à gérer pendant cent-mille ans » par nos éventuels descen
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, leur financement, et les retraitements de leurs
déchets
. Ce qui rend chacun de nos États inexcusablement vulnérable en cas de
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Il évoque leurs déclarations sur l’évacuation des
déchets
. Non, Messieurs, nous n’irons plus au bois chercher les grottes salin
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ts sans fonds, les cavernes gorgées de plutoniens
déchets
: on vous les laisse. Vous n’avez jamais essayé de faire voir comment
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pire. Tout cela sera sans doute oublié (mais les
déchets
de plutonium ?) quand nous aurons maîtrisé la fusion, dans les superc
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es sur les climats, des vols supersoniques ou des
déchets
nucléaires, il apparaît clairement que l’État-nation constitue l’obst
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qui jetteront leur chaleur dans le Rhin et leurs
déchets
on ne sait où : sept réacteurs en France, quatre en Allemagne et cinq
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toutes ses formes : des emballages plastiques aux
déchets
plutoniens. À partir de là, tout s’enchaîne. L’analyse des causes de