1 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 1. La religion de la croissance
1 son territoire sécurisant. Il a donc accepté les frontières nationales et il se ferait encore tuer pour elles, en dépit de leur m
2 être ou de l’action, par celle tout arbitraire de frontières étatiques, aussitôt déclarées « naturelles » par antiphrase, alors qu
3 J. Ancel. Or, il était fatal qu’à l’intérieur des frontières stato-nationales uniformément imposées à l’économie et aux ethnies, à
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 2. Le grand litige
4 vulnérable en cas de guerre. La fermeture de ses frontières le paralyse ! La vulnérabilité sera toujours en raison directe de la
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 3. La clé du système ou l’État-nation
5 mes réels — dont pas un seul ne coïncide avec les frontières d’un État — et les solutions à donner — car elles sont toutes suprana
6 nt tout ce qui bouge et le reste à l’intérieur de frontières sacralisées — était l’aboutissement de l’histoire ; et qu’aucune autr
7 entré sur Paris, et il déplore qu’en touchant aux frontières , les carrés ne puissent plus être bien réguliers73. Les théoriciens d
8 ’État peut tout se permettre à l’intérieur de ses frontières , et ne reconnaît aucune puissance au-dessus de lui, sauf celle qui se
9 si l’on prétend borner son horizon spirituel aux frontières de l’État-nation ; trop grands si l’on tente d’en faire le lieu de ce
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 4. Un « Essai sur l’avenir » en 1948
10 rmes atomiques. La guerre devient impossible. Les frontières deviennent insensibles. L’effort technique peut alors élargir ses tri
5 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 6. L’avenir sensible au cœur
11 ement du PNB, ni même la défense militaire de nos frontières . La plupart des critères de ce type qu’utilisent couramment les techn
6 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 11. Les variétés de l’expérience communautaire
12 Enracinement local, mobilité à travers toutes les frontières dites nationales, solidarité continentale, cette formule dynamique du
13 nements se bornaient, par réflexe, à fermer leurs frontières  !), c’est l’Europe des régions fédérées qui émerge sans bruit dans l’
14 purement ludiques, qui ne tiennent compte ni des frontières ni des distances, mais des seuls besoins et valences susceptibles d’u
15 de démarcation entre États-nations belliqueux. «  Frontières naturelles » que le plus fort annule. Séparations des races, par exem
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 12. Que tout appelle les régions
16 De même, l’État-nation tout uniformisant dans ses frontières et toujours prêt à se refermer comme l’escargot à la moindre suggesti
17 pollution qui sévissent de part et d’autre de nos frontières « nationales ». Je pense au Rhin, au lac Léman, à la région côtière q
18 r celle du voisin. La pollution ne connaît pas de frontières , et nos enfants le voient très bien. Mais nous voyons aussi que nos m
19 région cherche à exister quoique divisée par les frontières de trois États. Dans les deux cas, un grand nombre d’études, de stati
20 été faites. Peu d’actions communes à ce jour : la frontière bloque tout. On nous disait : Votre région n’est qu’une vue de l’espr
21 ui vit, et agit, et rayonne de l’autre côté de la frontière , peut « justifier » ce délire nucléaire. Mais la population, mobilisé
22 empête de neige : Aujourd’hui, ce n’est plus aux frontières qu’il faut monter la garde pour défendre le sol de la patrie : c’est
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 13. Les variétés de l’expérience régionale
23 quant à son inconvénient majeur : la fixité d’une frontière identique posée à des fonctions diverses et diversement variables, il
24 ent normale qu’il nous arrive d’oublier que leurs frontières actuelles… sont fondées sur une longue série d’accidents et de coïnci
25 é par la Providence, comme le mythe français des “ frontières naturelles”… » Le grand État unifié offre-t-il à ses habitants plus e
26 t de Rochemont, négociateur en 1815 des actuelles frontières franco-genevoises, avait écrit trois opuscules dans cette langue, don
27 — Nulle pollution n’a jamais été arrêtée par une frontière nationale : ni les tempêtes, ni les contagions, ni le déversement du
28 coles sont très sensibles à cette impuissance des frontières que leurs atlas tendaient à présenter comme des barrières absolues.)
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 14. L’autogestion politique
29 e l’État-nation napoléonien défini par ses seules frontières — ces « cicatrices de l’histoire », disait Georges Bidault — et non p
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 15. Stratégie
30 boliquement américain par le franchissement d’une frontière , par le pourtour. Ces procédures contrastées dénotent deux types de f
31 et des petits nationalistes bien bornés par leurs frontières (où même les fleuves s’arrêtaient sur nos « croquis » scolaires) ? Il
32 es rivières et les fleuves ne s’arrêtent pas à la frontière voisine186, que les douaniers sont sans pouvoir sur les ondes, les av
33 titue en dépit des États-nations, à travers leurs frontières , dans les réalités.   1. Un discours comme celui que Georges Pompido
34 économiques ou culturels. Ces liens à travers les frontières pourront prendre la forme d’Associations et s’étendre à tout le conti
35 tions : le modèle de l’État-nation, le modèle des frontières tranchant dans le vif des communautés traditionnelles, coupant en deu
36 ibus ou d’anciens empires puis, à l’intérieur des frontières « nationales », tentant d’effacer les diversités tribales ou de subor
37 dominante. Un ministre africain me disait : — Nos frontières actuelles tracées à la règle sur une carte, dans un bureau de Londres
38 dialectique masochiste ? Ou plutôt parce que ces frontières sont à leurs yeux le gage d’une assimilation à ceux qui furent leurs
39 ionnelles) lesquelles chevauchent, en Suisse, les frontières cantonales. 199. Appelons ainsi toute énergie transformable en masse