1 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 1. La religion de la croissance
1 rons quelque six milliards en fin de siècle, cela paraît inévitable à la plupart des démographes tandis que j’écris. Si nous d
2 croissance démographique s’arrête un jour3. Ici paraît l’idée de limite, celle-là même qui déclare la mise en crise virtuell
3 l puisse advenir par la suite, une chose au moins paraît sûre et certaine : le peuplement de la Terre sera doublé vers l’an 20
4 tion dans le monde entier. Or, la tendance, déjà, paraît être au reflux dans le pays-pilote de la technologie : en 1972, pour
5 . « Changer de rythme » est la seule solution qui paraisse à la fois raisonnable et possible. Mais les économistes partisans de
6 l’évaporation des océans de 5 % peut-être, ce qui paraît bien peu, mais sous certains climats, cela peut faire la différence e
7 eveux courts, au parler bref, aux gestes nets, me paraissent moins sensibles, côté foie, que vos collègues des « sciences humaines
8 les ouvrages de Forrester et celui de Meadows ont paru , faisant le bruit qu’on sait. Le dédain ne suffisait plus. On se mit
9 ires et de quelques accidents majeurs : tout cela paraîtra largement dans le calcul du PNB par habitant, et définira le progrès.
10 t compte du coût de la pollution de l’air, qui ne paraît pas dans les statistiques officielles36. Et l’on connaît la remarque
11 e ». Selon Picht, l’analyse systémique de Meadows paraît « issue de l’esprit du déterminisme ». Elle manque de finalité et ne
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 2. Le grand litige
12 tous domaines publics et privés où la croissance paraît possible, bientôt souhaitable, et aussitôt indispensable ; comme c’es
13 . En ce point du débat nucléaire, toute médiation paraît exclue. Ou bien les deux partis font erreur sur les faits — alors qu’
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 3. La clé du système ou l’État-nation
14 ion totale ou à la dictature totale. Le processus paraît inévitable, irréversible. Mais nous voyons que l’État-nation, qui en
15 ique. L’élément initial est la guerre. Ce chaînon paraît incassable. Je ne puis rien contre la guerre, même en me groupant ave
16 « borner les facultés du pouvoir », voilà qui me paraît enfin possible par le moyen d’une résistance constructive s’exerçant
17 t-nation niveleur, fauteur de dépression civique, paraissait hier encore sans espoir. Elle va devenir le seul espoir concret des p
18 ividualisme et de nos désertions civiques — qu’il paraît maintenant excuser ! Jamais l’homme ne s’était senti plus impuissant,
4 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 4. Un « Essai sur l’avenir » en 1948
19 be d’Hiroshima, je publiais un texte bref, qui me paraît , à le relire aujourd’hui, inaugural, et peut-être augural. Essai sur
20 La faiblesse générale des utopies, c’est qu’elles paraissent moins riches d’avenir que le présent. On peut même dire que l’Utopie
21 es, c’est-à-dire par nos passions. Deux issues me paraissent dès lors imaginables. 1. Nous poursuivons notre effort technique (ma
22 débutant par le terme symbolique de fées. 81. Paru dans le recueil de Mélanges pour le professeur Gerhardus van der Leeu
5 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 5. Naissance de la prospective
23 tout cela dans le seul chap. 20). Alors seulement paraissent de nouveaux cieux et une nouvelle Terre, et descend la nouvelle Jérus
24 uivi par H. G. Wells, dont le « chant séculaire » paru en 1900, s’intitule Anticipation des réactions du progrès mécanique e
25 rité de Wells : la qualité de la vie humaine leur paraît finalement plus importante que l’accroissement du PNB. Jouvenel ose i
6 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 6. L’avenir sensible au cœur
26 s et sociales de tous ordres d’un projet qui nous paraissait « purement privé ». Mais je vois au contraire les promoteurs de la cr
27 Forrester ne tient pas compte d’un facteur qui me paraît responsable plus que tout autre de l’expansion à outrance, je veux pa
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 7. Première histoire de fous : l’auto
28 tats-Unis, mais surtout en Europe, les inventeurs paraissaient être en nombre égal ou à peine inférieur à celui des voitures effecti
29 hommes au km2 en l’an 2400 selon le rapport Nixon paru fin 1969), exercent d’ores et déjà des effets certains, même s’ils so
30 de la culture, 1972. 104. Extraits d’un article paru dans Foi et Vie, Paris, 16 février 1928. 105. Staline régnait déjà.
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 8. Deuxième histoire de fous : Hitler
31 ’album où il fait coller chaque jour les articles parus sur lui à l’étranger. Il désigne une coupure du Courrier de Saint-Éti
32 comprises — et cette anticipation grotesque nous paraît aujourd’hui bien plus ressemblante que le film polémique composé aprè
33 pourquoi sent-il et voit-il « en esprit » ce qui paraîtra dans l’histoire mais n’est pas encore arrivé ? C’est parce qu’il est
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 10. Passage de la personne à la cité
34 service militaire — et en vue d’objectifs dont on paraît admettre qu’ils ne sont susceptibles ni d’être expliqués ni d’être ac
35 Bodin. Dans La République, ouvrage en six livres paru en 1576, ce fondateur français de la science politique donne, en effe
36 la tradition jacobine — ou du moins, ce qui doit paraître rhétorique à celui qui ne sait pas qu’il s’agit de religion. L’homme
37 créer des symboles grandioses. Ces symboles nous paraissent « barbares », et cela est juste. Nous pouvons éprouver la puissance d
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 11. Les variétés de l’expérience communautaire
38 ses lecteurs. Peu d’exemples pour notre temps, me paraissent plus chargés de sens nombreux. Quant au parallèle qui s’impose, socio
39 rer près d’un demi-siècle, et leur moyenne de vie paraît bien s’établir à moins de 3 ans. Sur les quelques dizaines de millier
40 n de la coutume dans notre société occidentale me paraissent illustrés par la forme d’existence dont le sigle, à défaut de devise,
41 faire hic et nunc, si cela ouvre l’imagination et paraît impliquer des suites dont on indiquera quelques linéaments : ceux que
42 . Face à la catastrophe mégalopolitaine, qui nous paraît irrémédiable — l’homme ne pourra jamais récupérer l’humus perdu, ni f
43 ersibles qui nous ont conduits où nous sommes… Il paraît peu probable, au moment où j’écris, que les prévisions d’un Toynbee s
44 riences se poursuivent sur une échelle réduite et paraissent déjà concluantes. Les circuits locaux, TV communautaire au Québec, To
45 elœil ou de Trois-Rivières (comme ceux de Bologne paraît -il, où cela se fait encore sur la place) vont jusqu’à discuter les pe
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 12. Que tout appelle les régions
46 approbation des communautés locales et régionales paraît « hautement probable » aux experts américains d’aujourd’hui. Cette hy
47 pour les chars et les camions ; mais ce détail ne paraît troubler ni l’opinion ni donc le Parlement. À vrai dire, les centrale
48 s dans un rayon restreint autour du coude du Rhin paraît tout simplement dément aux yeux d’un expert non prévenu. Seul, le pro
49 aire. Résumé 1. — La nécessité des régions paraît ancrée dans l’homme lui-même, c’est-à-dire dans les exigences de la p
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 13. Les variétés de l’expérience régionale
50 rs siècles. L’existence de ces États-nations nous paraît tellement normale qu’il nous arrive d’oublier que leurs frontières ac
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 14. L’autogestion politique
51 dits « marxistes » et des dictatures militaires, paraît déjà plus qu’à moitié réalisé dans la plupart des États-nations occid
52 res d’entreprises par des fonctionnaires du Parti paraît être le résultat le plus concret d’une révolution communiste ; les re
53 raire. La loi française sur la régionalisation me paraît avoir été faussée au départ du fait qu’on a conçu la région à partir
54 Pour dissiper de proche en proche l’obscurité qui paraît émaner de telles questions, repartons de nos bases, du fondement des
55 eux seuls ne mentent pas. Et c’est ici qu’on voit paraître la nécessité de quelque conseil régional dans lequel chaque fonction,
56 nucléaires et pollution des océans. Ici l’on voit paraître la nécessité d’un organisme qui assumerait au plan continental la con
57 précision dont la portée sociale et politique me paraît considérable. 173. René Girard, op. cit., p. 75, 77 et 79. 174. Cf.
14 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 15. Stratégie
58 recherches scientifiques — des agences fédérales paraissent indispensables pour rassembler les informations provenant des relais
59 sous la présidence de Churchill, en mai 1948, il paraissait urgent de faire l’Europe pour empêcher le retour des folies d’hier :
60 el, non dans le monde des slogans. L’éducation me paraît chargée d’une responsabilité nouvelle dans la société du xxe siècle 
61 s différente de celle dont je traite ici. Elle me paraît indépendante du problème de l’État-nation, et c’est même tout ce qu’e
62 dix à vingt ans par révolution non violente, peut paraître frustrante, et quasi répressive à beaucoup d’activistes de tout âge.
63 eule vitalité de notre espèce. L’hypothèse qui me paraît la plus sûre aujourd’hui, c’est que, si l’histoire continue, ce sera
64 ntir la nécessité des régions, en tant qu’elle me paraît lisiblement inscrite dans la problématique de notre temps. Et voilà b
65 destinées à ce livre, dont le ton prophétique eût paru plutôt ridicule après coup. Tout le monde aujourd’hui sait ou pourrai
66 produit le bien général est toujours terrible, ou paraît bizarre lorsque l’on commence trop tôt. Mais je ne vois pas ce qu’il
67 l’auteur dans l’ouvrage intitulé World Dynamics, paru en août 1971, puis reprises, affinées et détaillées dans Limits to Gr