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le, qui se trouve être particulièrement vorace en
énergie
et dévastatrice pour l’environnement, donc vulnérable. Le monopole a
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lation mondiale et de ses « besoins » par tête en
énergie
et en matières premières — dans une économie agressive et gaspilleuse
3
és à la croissance du PNB et de la consommation d’
énergie
, comme l’ont cru, depuis le siècle dernier, capitalistes et communist
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enses publiques et privées (ou PNB), gaspillage d’
énergie
, terrorisme, suicides, névroses, drogue, cancer1 et finalement bombe
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aie ; — ni faire face à leurs besoins allégués en
énergie
sans menacer l’environnement et s’opposer par la police à l’exercice
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tières premières et en combustibles producteurs d’
énergie
; — ni, finalement, tirer parti des ressources propres au continent e
7
que productivité matérielle ou qualité de la vie,
énergie
nucléaire ou énergie solaire, équilibre vivant ou équilibre de la Ter
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rielle ou qualité de la vie, énergie nucléaire ou
énergie
solaire, équilibre vivant ou équilibre de la Terreur. L’état de l’uni
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al ou antisocial, plus anonyme, plus dévorateur d’
énergie
, plus bruyant, et beaucoup moins sûr ; — les conditions de travail on
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des prix du pétrole 5, les menaces de pénuries d’
énergie
et d’épuisement des ressources non renouvelables, l’accroissement ala
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ux énormes investissements dans les secteurs de l’
Énergie
où le capital compte plus que le travail ; en partie au transfert (pa
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la croissance à tout prix, des armements et de l’
énergie
nucléaires, ou encore de l’exploitation du tiers-monde à l’enseigne d
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ait d’accéder à un système d’approvisionnement en
énergie
qui serait intégré aux autres activités économiques, sociales et cult
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la recherche fondamentale à toutes les sources d’
énergie
(en particulier à l’énergie solaire), pourrait redonner à l’Europe un
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toutes les sources d’énergie (en particulier à l’
énergie
solaire), pourrait redonner à l’Europe une fonction de pionnier dans
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rtout où cela serait à la fois économique (temps,
énergie
, coûts, efficacité) et favorable au moral des usagers. Un projet alim
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’Europe ; plus diversifiée ; moins importatrice d’
énergie
; plus soucieuse de résultats qualitatifs que de profits rapides obte
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ation prendrait trop de temps, demanderait trop d’
énergie
et soulèverait trop d’opposition. » Si l’on veut vraiment unir l’Euro
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s les trouverons aujourd’hui dans le domaine de l’
Énergie
, dans les problèmes de l’Écologie, et dans la montée des régions.
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dates suffiront à situer le problème global de l’
énergie
. Consommation mondiale d’énergie : en 1900 500 millions de TE
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ème global de l’énergie. Consommation mondiale d’
énergie
: en 1900 500 millions de TEP* en 1950 1 700 en 1974 5 8
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onsommation 1005 1800 La consommation globale d’
énergie
, selon la plupart des prévisions présentées à la Conférence mondiale
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évisions présentées à la Conférence mondiale de l’
énergie
tenue à Istanbul en octobre 1977, devrait augmenter sans relâche jusq
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mêmes experts officiels, la production mondiale d’
énergie
en 2020 ne pourrait en aucun cas dépasser 25 milliards de TEP. Il fau
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a du charbon, du pétrole, du gaz naturel et de l’
énergie
nucléaire ; l’Italie de l’hydroélectricité et du gaz naturel ; la Hol
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eaucoup de gaz naturel mais pas de charbon, pas d’
énergie
hydraulique ni d’énergie nucléaire ; la France n’a plus beaucoup de c
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is pas de charbon, pas d’énergie hydraulique ni d’
énergie
nucléaire ; la France n’a plus beaucoup de charbon ni de gaz, mais un
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e politique commune s’impose dans le secteur de l’
énergie
plus encore que dans n’importe quel autre. Chacun de nos pays se voit
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gmenter avec l’accroissement de la consommation d’
énergie
, jusqu’au jour — dans vingt ans, dans trente ans — où la relative pén
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t ans, dans trente ans — où la relative pénurie d’
énergie
primaire (pétrole, puis uranium) à l’échelle mondiale deviendrait pou
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contesté ? Enfin, est-il exclu que la demande en
énergie
s’adapte à l’offre en décroissance ? Les études de prospective condui
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ance continue (même freinée) de la consommation d’
énergie
. Mais le problème est-il bien posé ? Quelles pourraient être, en effe
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fet, les raisons d’augmenter notre consommation d’
énergie
, dès lors que : — la croissance démographique des Européens tend vers
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tes d’accroître sans relâche notre consommation d’
énergie
se révèlent de mauvaises raisons, non seulement contestables, mais ré
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fait, il n’est nullement établi que la demande en
énergie
ne peut que continuer à croître indéfiniment sans s’adapter à l’offre
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Il est certain, en revanche, que les économies d’
énergie
réalisables à bref délai sur le gaspillage actuel constituent dès mai
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s maintenant pour l’Europe sa principale source d’
énergie
autonome. Plusieurs scientifiques ont évalué à 20 %, voire à 30 % les
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étrole déficient d’ici vingt ou trente ans sera l’
énergie
nucléaire. Là-dessus trois remarques : a) Au moment où le pétrole ma
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assurée par le nucléaire15 ; — le prix réel de l’
énergie
nucléaire, bien plus élevé que les prix annoncés, à cause des coûts t
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trole et de l’uranium, d’autres sources connues d’
énergie
: solaire avant tout, puis géothermique, éolienne, biologique, sous-e
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re 6 millions pour toutes les « autres formes » d’
énergie
. À quoi s’ajoutent le cycle des oxydes de carbone pour l’industrie de
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chets que H2O = de l’eau. Si jamais cette forme d’
énergie
devient industrielle, ce qui n’est pas certain, elle n’en présentera
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se poser la question primordiale de la quantité d’
énergie
nécessaire au bonheur des hommes, c’est-à-dire à leur équilibre dans
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sur la croissance indéfinie de la consommation d’
énergie
, qui ne peut conduire qu’à des impasses dramatiques ; au lieu d’accep
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, et de revoir toute la politique européenne de l’
énergie
— ou pour mieux dire : d’en créer une enfin digne du nom, en fonction
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oducteurs, etc. 2. Prendre conscience de ce que l’
énergie
nucléaire (pratiquement les surgénérateurs dès 1990) ne pourra s’inst
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s libertés démocratiques. Alors qu’en revanche, l’
énergie
solaire, qui est partout, appelle et permet des régimes décentralisés
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Pousser la recherche des formes non nucléaires d’
énergie
, jusqu’ici marginalisées par nos États, tous centralisateurs et donc
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er sur les implantations d’ouvrages producteurs d’
énergie
. 5. Élaborer une politique de transports en commun dans les villes et
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aires) le taux de croissance de la consommation d’
énergie
(le plan Carter prévoit de passer de 5 % à 2 %), la consommation d’es
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sation toujours plus fréquente et ingénieuse de l’
énergie
humaine — celle que l’auto et cent formes de gaspillage nous incitaie
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s ; soit l’institution d’un Conseil européen de l’
énergie
formé de délégués des vingt-deux États de l’Ouest en attendant que ce
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ration de John Hill, président de l’Autorité de l’
énergie
atomique britannique, à Istanbul. 11. Le chauffage à l’électricité a
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roduction, le transport et l’usage gaspilleur des
énergies
primaires. Le souci écologique répond à l’extinction de centaines d’e
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surtout par la crainte des effets possibles de l’
énergie
nucléaire — bombes ou centrales — sur l’environnement naturel et urba
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i avons-nous besoin de tant et de toujours plus d’
énergie
? N’y aurait-il pas moyen d’atteindre nos buts à moindres frais ? Ou
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r : « À quel prix avons-nous obtenu ce surcroît d’
énergie
? » Et d’une manière plus générale : « À quel prix le Progrès matérie
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tières. C’est là la forme que prend la crise de l’
énergie
pour tous les pauvres de la terre. Le total des arbres coupés est trè
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lués et polluants (air et eaux), et dévorateurs d’
énergie
(tours, embouteillages, publicités lumineuses, etc.). 2.Nature de
60
utions européennes Les liens entre Économie,
Énergie
et Écologie Ces liens sont tels qu’il ne serait pas sérieux de vou
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bandon des surgénérateurs au profit des sources d’
énergie
solaire, éolienne, géothermique, biologique. L’option en faveur des s
62
ur nos industries et nos procédés de production d’
énergie
. Au niveau européen, ces mesures impliquent des accords fédéraux, sup
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ntôt à la fédération, tantôt aux régions. De l’
énergie
aux régions par l’écologie Ces remèdes, pour agir, appellent deux
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hréatiques, lacs, rivières), pour la production d’
énergie
solaire, éolienne, géothermique ou biologique, pour la protection des
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de chacun, la « défense nationale » à la paix, l’
énergie
aux buts du travail qu’elle est censée servir ; et les mythes nationa
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es (charbon, pétrole, gaz) représentent 90 % de l’
énergie
utilisée dans le monde entier, le bois 6 % seulement. Mais dans l’ens
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ant à la production locale et à la distribution d’
énergie
solaire, hydraulique, éolienne, géothermique, biologique ; — quant à
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autonomies locales. « Coopératives d’habitation,
énergie
solaire, petites entreprises, compost, alimentation du bétail, banque
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ur la capitale et sur les centres de production d’
énergie
suffiraient à paralyser un de nos pays européens, alors que toutes le
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parable de celui du désarmement, comme celui de l’
Énergie
est inséparable de celui de la réduction du gaspillage. Il y a aujour
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e énergétique sera bientôt la principale source d’
énergie
disponible (selon le directeur de l’Agence internationale de l’énergi
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elon le directeur de l’Agence internationale de l’
énergie
, ONU, à Vienne), de même le désarmement sera le principal renfort app
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pour « aider » l’Égypte à se doter d’une source d’
énergie
industrielle dont ce pays agricole n’avait pas jusqu’alors éprouvé le
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naire de ses richesses. Il donne beaucoup moins d’
énergie
que prévu, à cause de l’évaporation des eaux retenues en amont. Il pr
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années folles d’avant 73) et de la consommation d’
énergie
doublant tous les dix ans. Ils ne veulent pas d’un modèle occidental
76
ncer sur les sources, la nature et le volume de l’
Énergie
correspondant à leurs besoins, évalués par elles-mêmes, non par les v
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, évalués par elles-mêmes, non par les vendeurs d’
énergie
. Diminuer puis inverser les taux de croissance du gaspillage énergéti
78
ntérêt tout à fait particulier, à leurs yeux, des
énergies
nouvelles et notamment de l’énergie solaire : quand on apprend que le
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rs yeux, des énergies nouvelles et notamment de l’
énergie
solaire : quand on apprend que le budget 1978 accorde 66 millions d’u
80
millions d’unités de compte aux recherches sur l’
énergie
solaire, chacun voit aussitôt ce qu’on veut en fait. Qui « on » ? La