1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 le, qui se trouve être particulièrement vorace en énergie et dévastatrice pour l’environnement, donc vulnérable. Le monopole a
2 lation mondiale et de ses « besoins » par tête en énergie et en matières premières — dans une économie agressive et gaspilleuse
3 és à la croissance du PNB et de la consommation d’ énergie , comme l’ont cru, depuis le siècle dernier, capitalistes et communist
4 enses publiques et privées (ou PNB), gaspillage d’ énergie , terrorisme, suicides, névroses, drogue, cancer1 et finalement bombe
5 aie ; — ni faire face à leurs besoins allégués en énergie sans menacer l’environnement et s’opposer par la police à l’exercice
6 tières premières et en combustibles producteurs d’ énergie  ; — ni, finalement, tirer parti des ressources propres au continent e
7 que productivité matérielle ou qualité de la vie, énergie nucléaire ou énergie solaire, équilibre vivant ou équilibre de la Ter
8 rielle ou qualité de la vie, énergie nucléaire ou énergie solaire, équilibre vivant ou équilibre de la Terreur. L’état de l’uni
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. I. L’économie
9 al ou antisocial, plus anonyme, plus dévorateur d’ énergie , plus bruyant, et beaucoup moins sûr ; — les conditions de travail on
10 des prix du pétrole 5, les menaces de pénuries d’ énergie et d’épuisement des ressources non renouvelables, l’accroissement ala
11 ux énormes investissements dans les secteurs de l’ Énergie où le capital compte plus que le travail ; en partie au transfert (pa
12 la croissance à tout prix, des armements et de l’ énergie nucléaires, ou encore de l’exploitation du tiers-monde à l’enseigne d
13 ait d’accéder à un système d’approvisionnement en énergie qui serait intégré aux autres activités économiques, sociales et cult
14 la recherche fondamentale à toutes les sources d’ énergie (en particulier à l’énergie solaire), pourrait redonner à l’Europe un
15 toutes les sources d’énergie (en particulier à l’ énergie solaire), pourrait redonner à l’Europe une fonction de pionnier dans
16 rtout où cela serait à la fois économique (temps, énergie , coûts, efficacité) et favorable au moral des usagers. Un projet alim
17 ’Europe ; plus diversifiée ; moins importatrice d’ énergie  ; plus soucieuse de résultats qualitatifs que de profits rapides obte
18 ation prendrait trop de temps, demanderait trop d’ énergie et soulèverait trop d’opposition. » Si l’on veut vraiment unir l’Euro
19 s les trouverons aujourd’hui dans le domaine de l’ Énergie , dans les problèmes de l’Écologie, et dans la montée des régions.
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. II. L’énergie
20 dates suffiront à situer le problème global de l’ énergie . Consommation mondiale d’énergie : en 1900  500 millions de TE
21 ème global de l’énergie. Consommation mondiale d’ énergie  : en 1900  500 millions de TEP* en 1950  1 700 en 1974  5 8
22 onsommation 1005 1800 La consommation globale d’ énergie , selon la plupart des prévisions présentées à la Conférence mondiale
23 évisions présentées à la Conférence mondiale de l’ énergie tenue à Istanbul en octobre 1977, devrait augmenter sans relâche jusq
24 mêmes experts officiels, la production mondiale d’ énergie en 2020 ne pourrait en aucun cas dépasser 25 milliards de TEP. Il fau
25 a du charbon, du pétrole, du gaz naturel et de l’ énergie nucléaire ; l’Italie de l’hydroélectricité et du gaz naturel ; la Hol
26 eaucoup de gaz naturel mais pas de charbon, pas d’ énergie hydraulique ni d’énergie nucléaire ; la France n’a plus beaucoup de c
27 is pas de charbon, pas d’énergie hydraulique ni d’ énergie nucléaire ; la France n’a plus beaucoup de charbon ni de gaz, mais un
28 e politique commune s’impose dans le secteur de l’ énergie plus encore que dans n’importe quel autre. Chacun de nos pays se voit
29 gmenter avec l’accroissement de la consommation d’ énergie , jusqu’au jour — dans vingt ans, dans trente ans — où la relative pén
30 t ans, dans trente ans — où la relative pénurie d’ énergie primaire (pétrole, puis uranium) à l’échelle mondiale deviendrait pou
31 contesté ? Enfin, est-il exclu que la demande en énergie s’adapte à l’offre en décroissance ? Les études de prospective condui
32 ance continue (même freinée) de la consommation d’ énergie . Mais le problème est-il bien posé ? Quelles pourraient être, en effe
33 fet, les raisons d’augmenter notre consommation d’ énergie , dès lors que : — la croissance démographique des Européens tend vers
34 tes d’accroître sans relâche notre consommation d’ énergie se révèlent de mauvaises raisons, non seulement contestables, mais ré
35 fait, il n’est nullement établi que la demande en énergie ne peut que continuer à croître indéfiniment sans s’adapter à l’offre
36 Il est certain, en revanche, que les économies d’ énergie réalisables à bref délai sur le gaspillage actuel constituent dès mai
37 s maintenant pour l’Europe sa principale source d’ énergie autonome. Plusieurs scientifiques ont évalué à 20 %, voire à 30 % les
38 étrole déficient d’ici vingt ou trente ans sera l’ énergie nucléaire. Là-dessus trois remarques : a) Au moment où le pétrole ma
39 assurée par le nucléaire15 ; — le prix réel de l’ énergie nucléaire, bien plus élevé que les prix annoncés, à cause des coûts t
40 trole et de l’uranium, d’autres sources connues d’ énergie  : solaire avant tout, puis géothermique, éolienne, biologique, sous-e
41 re 6 millions pour toutes les « autres formes » d’ énergie . À quoi s’ajoutent le cycle des oxydes de carbone pour l’industrie de
42 chets que H2O = de l’eau. Si jamais cette forme d’ énergie devient industrielle, ce qui n’est pas certain, elle n’en présentera
43 se poser la question primordiale de la quantité d’ énergie nécessaire au bonheur des hommes, c’est-à-dire à leur équilibre dans
44 sur la croissance indéfinie de la consommation d’ énergie , qui ne peut conduire qu’à des impasses dramatiques ; au lieu d’accep
45 , et de revoir toute la politique européenne de l’ énergie — ou pour mieux dire : d’en créer une enfin digne du nom, en fonction
46 oducteurs, etc. 2. Prendre conscience de ce que l’ énergie nucléaire (pratiquement les surgénérateurs dès 1990) ne pourra s’inst
47 s libertés démocratiques. Alors qu’en revanche, l’ énergie solaire, qui est partout, appelle et permet des régimes décentralisés
48 Pousser la recherche des formes non nucléaires d’ énergie , jusqu’ici marginalisées par nos États, tous centralisateurs et donc
49 er sur les implantations d’ouvrages producteurs d’ énergie . 5. Élaborer une politique de transports en commun dans les villes et
50 aires) le taux de croissance de la consommation d’ énergie (le plan Carter prévoit de passer de 5 % à 2 %), la consommation d’es
51 sation toujours plus fréquente et ingénieuse de l’ énergie humaine — celle que l’auto et cent formes de gaspillage nous incitaie
52 s ; soit l’institution d’un Conseil européen de l’ énergie formé de délégués des vingt-deux États de l’Ouest en attendant que ce
53 ration de John Hill, président de l’Autorité de l’ énergie atomique britannique, à Istanbul. 11. Le chauffage à l’électricité a
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. III. L’environnement
54 roduction, le transport et l’usage gaspilleur des énergies primaires. Le souci écologique répond à l’extinction de centaines d’e
55 surtout par la crainte des effets possibles de l’ énergie nucléaire — bombes ou centrales — sur l’environnement naturel et urba
56 i avons-nous besoin de tant et de toujours plus d’ énergie  ? N’y aurait-il pas moyen d’atteindre nos buts à moindres frais ? Ou
57 r : « À quel prix avons-nous obtenu ce surcroît d’ énergie  ? » Et d’une manière plus générale : « À quel prix le Progrès matérie
58 tières. C’est là la forme que prend la crise de l’ énergie pour tous les pauvres de la terre. Le total des arbres coupés est trè
59 lués et polluants (air et eaux), et dévorateurs d’ énergie (tours, embouteillages, publicités lumineuses, etc.). 2.Nature de
60 utions européennes Les liens entre Économie, Énergie et Écologie Ces liens sont tels qu’il ne serait pas sérieux de vou
61 bandon des surgénérateurs au profit des sources d’ énergie solaire, éolienne, géothermique, biologique. L’option en faveur des s
62 ur nos industries et nos procédés de production d’ énergie . Au niveau européen, ces mesures impliquent des accords fédéraux, sup
63 ntôt à la fédération, tantôt aux régions. De l’ énergie aux régions par l’écologie Ces remèdes, pour agir, appellent deux
64 hréatiques, lacs, rivières), pour la production d’ énergie solaire, éolienne, géothermique ou biologique, pour la protection des
65 de chacun, la « défense nationale » à la paix, l’ énergie aux buts du travail qu’elle est censée servir ; et les mythes nationa
66 es (charbon, pétrole, gaz) représentent 90 % de l’ énergie utilisée dans le monde entier, le bois 6 % seulement. Mais dans l’ens
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. IV. Les régions
67 ant à la production locale et à la distribution d’ énergie solaire, hydraulique, éolienne, géothermique, biologique ; — quant à
68 autonomies locales. « Coopératives d’habitation, énergie solaire, petites entreprises, compost, alimentation du bétail, banque
6 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. V. La défense de l’Europe
69 ur la capitale et sur les centres de production d’ énergie suffiraient à paralyser un de nos pays européens, alors que toutes le
70 parable de celui du désarmement, comme celui de l’ Énergie est inséparable de celui de la réduction du gaspillage. Il y a aujour
71 e énergétique sera bientôt la principale source d’ énergie disponible (selon le directeur de l’Agence internationale de l’énergi
72 elon le directeur de l’Agence internationale de l’ énergie , ONU, à Vienne), de même le désarmement sera le principal renfort app
7 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. VI. L’Europe et le tiers-monde
73 pour « aider » l’Égypte à se doter d’une source d’ énergie industrielle dont ce pays agricole n’avait pas jusqu’alors éprouvé le
74 naire de ses richesses. Il donne beaucoup moins d’ énergie que prévu, à cause de l’évaporation des eaux retenues en amont. Il pr
75 années folles d’avant 73) et de la consommation d’ énergie doublant tous les dix ans. Ils ne veulent pas d’un modèle occidental
8 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. VII. Programme pour les Européens
76 ncer sur les sources, la nature et le volume de l’ Énergie correspondant à leurs besoins, évalués par elles-mêmes, non par les v
77 , évalués par elles-mêmes, non par les vendeurs d’ énergie . Diminuer puis inverser les taux de croissance du gaspillage énergéti
78 ntérêt tout à fait particulier, à leurs yeux, des énergies nouvelles et notamment de l’énergie solaire : quand on apprend que le
79 rs yeux, des énergies nouvelles et notamment de l’ énergie solaire : quand on apprend que le budget 1978 accorde 66 millions d’u
80 millions d’unités de compte aux recherches sur l’ énergie solaire, chacun voit aussitôt ce qu’on veut en fait. Qui « on » ? La