1
aux valeurs qui la favorisent et au rôle qu’elle
doit
jouer dans le monde. La première tâche commune proposée au Groupe a é
2
epuis plusieurs années la plupart des journaux de
nos
pays, tout en lui consacrant de plus en plus de place dans leurs colo
3
ns « unis » ou « confédérés », dont les ministres
nous
répètent depuis trente ans qu’elle est nécessaire et urgente, nous so
4
uis trente ans qu’elle est nécessaire et urgente,
nous
sommes en présence d’une fausse nouvelle : cette Europe-là ne peut pa
5
cela soit perdu, — comme si tout cela n’était pas
nous
? Aux yeux des journalistes qui ont composé ces titres, on dirait que
6
matiques reflètent bien moins la réalité vécue de
notre
continent qu’une confusion générale des esprits quant à la vraie natu
7
nomique ? qu’une alliance d’États souverains ? Ne
doit
-elle pas être au contraire l’ensemble des Européens, de leurs pays, d
8
lle des problèmes vitaux de tous les habitants de
notre
« cap de l’Asie », non pas seulement de ceux des neuf pays dont les g
9
ontinentales ou régionales, au-delà et en deçà de
nos
États-nations. A.L’Europe et le Monde Problèmes qu’aucun Éta
10
dans l’histoire en ce qui concerne l’agriculture.
Nous
devons nous attendre à une période d’alternances, pendant un siècle a
11
l’histoire en ce qui concerne l’agriculture. Nous
devons
nous attendre à une période d’alternances, pendant un siècle au moins
12
ire en ce qui concerne l’agriculture. Nous devons
nous
attendre à une période d’alternances, pendant un siècle au moins, de
13
les premiers à lancer la révolution industrielle,
nous
avons déjà fortement entamé nos ressources, et nous ne pouvons plus c
14
on industrielle, nous avons déjà fortement entamé
nos
ressources, et nous ne pouvons plus compter sur un accès automatique
15
us avons déjà fortement entamé nos ressources, et
nous
ne pouvons plus compter sur un accès automatique à la plupart de nos
16
compter sur un accès automatique à la plupart de
nos
sources extérieures d’approvisionnement. La crise du pétrole en 1973
17
ent. La crise du pétrole en 1973 a montré combien
notre
économie était devenue vulnérable à des événements politiques lointai
18
des événements politiques lointains sur lesquels
nous
n’exerçons plus de contrôle, et qui nous trouvent d’autant plus désar
19
lesquels nous n’exerçons plus de contrôle, et qui
nous
trouvent d’autant plus désarmés que nous n’avons aucun plan de premie
20
, et qui nous trouvent d’autant plus désarmés que
nous
n’avons aucun plan de premiers secours mutuels, aucune politique comm
21
constances, l’union serait vitale. Faute de quoi,
nos
États courent le risque immédiat d’être infiltrés, puis envahis, colo
22
rvie pure et simple. Car il est clair qu’aucun de
nos
pays ne saurait faire face isolément à ces périls. Les solutions qu’a
23
s dépassent à l’évidence la capacité de chacun de
nos
États, tant pour leur élaboration que pour leur exécution. Seule l’un
24
est loin de rendre compte de toute la réalité que
doivent
affronter aujourd’hui les habitants de la péninsule Europe. Tous les
25
bservateurs lucides de l’époque l’ont senti. Tous
nous
répètent qu’il s’agit désormais d’orienter autrement le « développeme
26
mais d’orienter autrement le « développement » de
notre
société, et de revoir la définition de ce que nous, Européens, avons
27
tre société, et de revoir la définition de ce que
nous
, Européens, avons été les premiers et pendant longtemps les seuls à n
28
mmunistes, socialistes et libéraux ? Mais si cela
doit
nous mener de crise en crise et de pénuries en famines au désastre fi
29
stes, socialistes et libéraux ? Mais si cela doit
nous
mener de crise en crise et de pénuries en famines au désastre final d
30
té qui ne peut pas être comptabilisée ? Demandons-
nous
alors qui peut imaginer, vouloir et réaliser ce changement de cap. Il
31
rd’hui de reproduire chez lui les causes mêmes de
notre
crise ; il nous accuse de vouloir l’en frustrer dès que nous tentons
32
ire chez lui les causes mêmes de notre crise ; il
nous
accuse de vouloir l’en frustrer dès que nous tentons de l’avertir. (I
33
; il nous accuse de vouloir l’en frustrer dès que
nous
tentons de l’avertir. (Il ne veut pas seulement nos autos, mais nos e
34
s tentons de l’avertir. (Il ne veut pas seulement
nos
autos, mais nos embouteillages, et même nos pénuries de pétrole qui s
35
vertir. (Il ne veut pas seulement nos autos, mais
nos
embouteillages, et même nos pénuries de pétrole qui semblent exiger d
36
ement nos autos, mais nos embouteillages, et même
nos
pénuries de pétrole qui semblent exiger des centrales nucléaires, etc
37
plus c’est grand et mieux cela vaut. Reste alors
notre
« vieille Europe » : elle a été la première à inventer le Progrès, pu
38
: quelle Europe ? Car il y en a deux. L’histoire
nous
montre la naissance, dans la Grèce des cités autonomes, d’une Europe
39
ue et de la tolérance socratique. Mais l’histoire
nous
montre aussi la naissance dans la Rome impériale de ce qui deviendra
40
euxième Europe qui s’oppose à l’union fédérale de
nos
peuples, seul espoir qui nous soit proposé. Par malheur, c’est cette
41
l’union fédérale de nos peuples, seul espoir qui
nous
soit proposé. Par malheur, c’est cette deuxième Europe que le tiers-m
42
ntières tracées sur une carte dans les bureaux de
nos
capitales de pays colonisateurs, et nos superstitions les plus typiqu
43
ureaux de nos capitales de pays colonisateurs, et
nos
superstitions les plus typiques, parmi lesquelles l’idée de Progrès m
44
e ou d’Égalité. Ces atouts sont très forts, mais
nous
ne les jouons jamais. Parce que tous nos gouvernements et la plupart
45
s, mais nous ne les jouons jamais. Parce que tous
nos
gouvernements et la plupart des grands partis de droite et de gauche
46
motifs d’union définis plus haut, et qu’aucun de
nos
gouvernements ne peut plus ignorer, soient demeurés jusqu’ici presque
47
emeurés jusqu’ici presque totalement inopérants.
Nous
ne pourrons nous en tirer que tous ensemble. Nous ne pourrons survivr
48
presque totalement inopérants. Nous ne pourrons
nous
en tirer que tous ensemble. Nous ne pourrons survivre aux crises en n
49
Nous ne pourrons nous en tirer que tous ensemble.
Nous
ne pourrons survivre aux crises en nous bornant à leur opposer fermem
50
ensemble. Nous ne pourrons survivre aux crises en
nous
bornant à leur opposer fermement nos prétendues « souverainetés natio
51
x crises en nous bornant à leur opposer fermement
nos
prétendues « souverainetés nationales », c’est-à-dire de la rhétoriqu
52
à-dire de la rhétorique. Le choix est simple : ou
nous
périrons un à un, ou nous survivrons fédérés. B.L’Europe et l’Occ
53
e choix est simple : ou nous périrons un à un, ou
nous
survivrons fédérés. B.L’Europe et l’Occident Telle étant la si
54
la réalité de l’état de division du continent. Si
nous
nous sentions européens, membres d’une communauté fédérale d’environ
55
alité de l’état de division du continent. Si nous
nous
sentions européens, membres d’une communauté fédérale d’environ 383 m
56
que 128 millions des satellites de l’Est puissent
nous
rejoindre, s’ils le souhaitent, et pour ne rien dire des pays baltes…
57
uhaitent, et pour ne rien dire des pays baltes…),
nous
pourrions regarder sans craintes excessives les 216 millions d’Améric
58
Super-Grands additionnés n’atteindraient même pas
notre
taille. Mais nous nous sentons d’abord, et souvent exclusivement, d’u
59
onnés n’atteindraient même pas notre taille. Mais
nous
nous sentons d’abord, et souvent exclusivement, d’un pays qui, même s
60
n’atteindraient même pas notre taille. Mais nous
nous
sentons d’abord, et souvent exclusivement, d’un pays qui, même s’il s
61
ou le bonheur d’un peuple, mais s’il est vrai que
nous
sommes par trop enclins à juger selon les quantités, cet exemple illu
62
es quantités, cet exemple illustre assez bien que
notre
défaitisme actuel n’est justifié que par notre état de division, par
63
ue notre défaitisme actuel n’est justifié que par
notre
état de division, par le refus de nous fédérer. Derrière nos représen
64
é que par notre état de division, par le refus de
nous
fédérer. Derrière nos représentations exagérément pessimistes, et dan
65
division, par le refus de nous fédérer. Derrière
nos
représentations exagérément pessimistes, et dans l’attente d’une réun
66
d’injustices intolérables. Il n’est pas sain que
notre
économie et nos monnaies demeurent à la merci d’une manipulation de l
67
lérables. Il n’est pas sain que notre économie et
nos
monnaies demeurent à la merci d’une manipulation de la valeur d’échan
68
éconisent des mesures d’« union plus étroite » de
nos
pays, en vue de la reconstruction économique du continent. Le plan Ma
69
où soient représentées les forces vives de toutes
nos
nations ». Cette action conduira à la création, au début de mars 1949
70
la sécurité en Europe n’est garantie par aucun de
nos
pays, ni pour lui-même ni pour ses voisins, et encore moins par les s
71
rs du Pentagone pourraient un beau jour inciter à
nous
laisser nous débrouiller. Lors de l’annonce du projet d’élection au s
72
ne pourraient un beau jour inciter à nous laisser
nous
débrouiller. Lors de l’annonce du projet d’élection au suffrage unive
73
plus que des nostalgies de militants. D.Ce que
nos
États désunis ne peuvent plus faire Mais voici qu’en ce point zéro
74
s dès l’origine à la cause de l’Union fédérale de
nos
peuples. Front vert, autonomies locales et régionales, communautés de
75
e qui rassemble aujourd’hui et dynamise à travers
nos
pays le civisme des jeunes, leurs colères, leurs espoirs. Cette nouve
76
viennent dorénavant les grands avertissements qui
nous
conseillent de nous unir, c’est-à-dire de survivre ensemble ou de pér
77
les grands avertissements qui nous conseillent de
nous
unir, c’est-à-dire de survivre ensemble ou de périr séparément. Dans
78
aison d’être. Dans leur état actuel de division,
nos
« souverainetés » ne peuvent en effet : — ni résister à la colonisati
79
de copier et de s’approprier les causes mêmes de
notre
crise ; — ni assurer l’approvisionnement nécessaire en matières premi
80
et faute d’institutions communes de type fédéral,
nos
États-nations, retranchés dans leurs souverainetés nationales, ne pou
81
au cours des prochaines décennies aux dangers que
nous
énumérions en débutant — dont certains sont irréversibles et donc mor
82
dont certains sont irréversibles et donc mortels,
nous
l’avons vu. L’Europe doit s’unir pour survivre. Elle doit survivre po
83
sibles et donc mortels, nous l’avons vu. L’Europe
doit
s’unir pour survivre. Elle doit survivre pour que l’humanité ne soit
84
vons vu. L’Europe doit s’unir pour survivre. Elle
doit
survivre pour que l’humanité ne soit pas entraînée dans sa perte.
85
Congrès de l’Europe, réuni à La Haye en mai 1948,
devait
comporter une « Assemblée européenne où seraient représentées les for
86
seraient représentées les forces vives de toutes
nos
nations ». En fait, le Conseil de l’Europe, inauguré en 1949, n’a été
87
isme de contrôle. Le droit pour chaque citoyen de
nos
États de saisir ces organes de contrôle des abus de son propre gouver
88
n européenne, de véritables droits de l’individu.
Nous
, les États européens, nous considérons ces droits de l’individu comme
89
droits de l’individu. Nous, les États européens,
nous
considérons ces droits de l’individu comme un patrimoine juridique co
90
du comme un patrimoine juridique commun engageant
notre
puissance étatique, et nous soumettons par conséquent au contrôle de
91
que commun engageant notre puissance étatique, et
nous
soumettons par conséquent au contrôle de la juridiction chargée de le
92
les entités régionales les plus diverses de tous
nos
pays, régions italiennes, cantons suisses, Länder de la RFA, voire ré
93
. Elle est certes controversée, et sans nul doute
devra
connaître des aménagements. On lui reproche d’avoir détruit les struc
94
élécommunications. Des difficultés similaires ont
dû
être vaincues en matière de recherche scientifique et technique. Des
95
miques prévus par l’équipe de Jean Monnet, et qui
devaient
conduire comme par nécessité à l’union des Européens, ont été à maint
96
u Conseil. Sur le modèle américain, la Commission
devait
devenir l’exécutif européen, l’Assemblée élue la Chambre des représen
97
’études européennes (de 34 universités dans 10 de
nos
pays) ; la Communauté européenne des guildes du livre, et la Campagne
98
chaque année des dizaines de colloques dans tous
nos
pays. Enfin, les activités de recherche de l’Université européenne qu
99
rope. Le vieil idéal d’une Paix perpétuelle entre
nos
nations, régulièrement traité d’utopie ridicule quand il était revend
100
amental que le rejet définitif de la guerre entre
nos
peuples, est sans nul doute le caractère nécessairement démocratique
101
. Aux yeux de l’Européen moyen, comme aux yeux de
nos
hommes d’État, il paraît aller de soi qu’une nation dominée par une d
102
le Conseil de l’Europe. 3. L’union des Européens
doit
passer par l’intégration de nos économies nationales. Cette convictio
103
on des Européens doit passer par l’intégration de
nos
économies nationales. Cette conviction est aujourd’hui si générale qu
104
d ni de plus efficace et hardi n’ait été fait par
nos
gouvernements pour répondre au défi de ces réalités. Ni Parlement eur
105
hardi pour rendre crédible aux yeux du citoyen de
nos
pays l’Europe de la CEE. G.Ce qui vient Depuis quelques années,
106
ènement puissant mais sans violence, de croire en
notre
avenir commun. Cette Europe fédérée des communes, des régions, des na
107
’on se propose ici de formuler dans leur réalité.
Nous
n’aurons certes pas toujours de solutions à proposer, mais nous tente
108
certes pas toujours de solutions à proposer, mais
nous
tenterons au moins de situer les problèmes à leur véritable niveau.
109
nationales ne peuvent plus avoir réponse à rien.
Nous
allons chercher quelques-unes des principales implications des choix
110
dont les seuls bénéficiaires sont ceux qui savent
nous
faire prendre leurs projets pour des impératifs du Progrès, et leurs
111
r des impératifs du Progrès, et leurs désirs pour
nos
fatalités. Pour tous les autres, il faut bien constater que les « loi
112
par qui seul elle est en crise. Dans le monde qui
nous
entoure, où tout est fait de main d’homme, même les paysages et les d
113
ère analyse, ne peut étudier que la projection de
nos
besoins, ou plutôt de nos désirs, vrais ou faux, provoqués par la pub
114
er que la projection de nos besoins, ou plutôt de
nos
désirs, vrais ou faux, provoqués par la publicité, la mode et l’imita
115
t aux désirs de l’homme. D’où il suit que changer
nos
désirs — changer nos cœurs comme on disait jadis — serait la seule so
116
me. D’où il suit que changer nos désirs — changer
nos
cœurs comme on disait jadis — serait la seule solution réaliste à not
117
isait jadis — serait la seule solution réaliste à
notre
crise dite économique. On voudra bien ne pas oublier ces remarques pr
118
» est déjà une réalité. Quant aux populations de
nos
pays, les rapports gouvernementaux ou privés, décrivant l’état de la
119
est trop souvent le contraire qui est vrai et que
nous
vivons quotidiennement : — notre alimentation, en général trop abonda
120
i est vrai et que nous vivons quotidiennement : —
notre
alimentation, en général trop abondante, est de plus en plus dénaturé
121
s alarmants et les plus difficiles à maîtriser de
notre
société industrielle. La majorité de nos contemporains paraissent inc
122
ser de notre société industrielle. La majorité de
nos
contemporains paraissent inconscients de ces faits, masqués par la pu
123
« relance de la croissance », que pas un seul de
nos
gouvernements n’ose encore remettre en question, tout en sachant qu’i
124
« la santé sans cesse améliorée de l’économie de
notre
pays ». En d’autres termes : la santé de l’économie est parfois en ra
125
a France, la Hollande et la Belgique. Le Portugal
devait
suivre un peu plus tard : Mozambique, Angola, 1975-1976. Ayant découv
126
onalismes de plus en plus totalitaires), l’Europe
devait
naturellement accéder la première au stade de la mise en question des
127
roissance illimitée, rapide et sans problèmes, de
nos
économies. La crise actuelle, qui déborde le champ de l’économie, rés
128
ngement nécessaire dans le choix des finalités de
notre
existence sur la terre, et des priorités qui en découlent. Avons-nous
129
a terre, et des priorités qui en découlent. Avons-
nous
le droit de brûler tout le pétrole de la Terre, ne laissant à nos des
130
brûler tout le pétrole de la Terre, ne laissant à
nos
descendants que la gestion d’énormes dépôts radioactifs à refroidir p
131
ndant 100 000 ans, ou bien tout saute ? Augmenter
nos
besoins, est-ce un progrès ? Vers quoi ? Est-ce un pari raisonnable,
132
paraît en filigrane derrière ces doutes : « Quand
nous
aurons gagné le monde au prix de notre âme, que nous restera-t-il à a
133
s : « Quand nous aurons gagné le monde au prix de
notre
âme, que nous restera-t-il à aimer ? » Causes multiples, effets se
134
s aurons gagné le monde au prix de notre âme, que
nous
restera-t-il à aimer ? » Causes multiples, effets semblables En
135
e la dictature des « impératifs technologiques »,
devaient
résulter l’inflation et le chômage, ces deux maladies complémentaires
136
n 19746. Il est certain que le chômage actuel est
dû
en partie à l’automation, c’est-à-dire au « progrès » industriel, sub
137
partie au transfert (par les multinationales) de
nos
technologies aux pays du tiers-monde ; enfin à une certaine lassitude
138
mage n’est donc pas un accident conjoncturel dans
notre
société. Il résulte au contraire des structures mêmes de cette sociét
139
n du climat social. On assiste dans la plupart de
nos
pays — surtout les grands — à une polarisation de l’opinion publique
140
même crise structurelle. Et l’on ne voit pas que
nos
États soient en mesure de la maîtriser chacun pour son compte à l’éch
141
exportant vers le tiers-monde les causes mêmes de
notre
crise et les moyens — notamment nucléaires — d’y mettre fin soit par
142
ictimes, qui se trouvent être les mêmes, à savoir
nous
. C’est notre modèle de croissance qu’il va falloir changer, notre idé
143
se trouvent être les mêmes, à savoir nous. C’est
notre
modèle de croissance qu’il va falloir changer, notre idéologie de la
144
re modèle de croissance qu’il va falloir changer,
notre
idéologie de la croissance, et tout de suite les cadres nationaux dan
145
tout de suite les cadres nationaux dans lesquels
nous
voulions mesurer son « progrès ». 3.Solutions possibles par l’uni
146
tructuration concomitante Le savoir économique
doit
s’établir non sur des prémisses de volonté de puissance et de recherc
147
t tous les six mois environ des mesures propres à
nous
faire « sortir du tunnel », qu’il s’agisse de l’inflation ou du chôma
148
de la vie de la commune. De l’ère industrielle,
nous
devons passer à l’ère des ressources humaines. L’ère industrielle, pa
149
vie de la commune. De l’ère industrielle, nous
devons
passer à l’ère des ressources humaines. L’ère industrielle, parce qu’
150
le processus même de la croissance industrielle,
doivent
être atténuées, sinon totalement corrigées. Alors l’Europe — mais au
151
donne au monde un grand exemple de la capacité de
nos
peuples à résoudre un problème crucial pour l’avenir de toute l’human
152
de toute l’humanité : celui de la réalisation de
nos
espérances en termes à la fois de niveau et de qualité de vie, et en
153
capables de redonner une motivation européenne à
notre
opinion publique. Projets possibles, possibilités motivantes. — Jusq
154
activités économiques, sociales et culturelles de
nos
régions. Et ce projet, étendu sur le plan de la recherche fondamental
155
rable au moral des usagers. Un projet alimentaire
devrait
s’appuyer sur l’existence d’une industrie décentralisée dans ce secte
156
isse à la fois au chômage et à l’accroissement de
nos
importations. D’où l’on tire deux conséquences immédiates : 1° Pas d’
157
e européenne sans politique européenne. Alors que
nous
assistons à une globalisation des problèmes à l’échelle mondiale, que
158
d’insécurité et de frustration qui caractérisent
notre
climat social, et qui révèlent la désastreuse décadence des réalités
159
mme produit structurel de la société industrielle
doivent
être cherchées sans délai dans les directions suivantes : — raccourci
160
l’économie au service des finalités reconnues de
notre
société, et non plus de prétendus « impératifs » qui nous empêcheraie
161
iété, et non plus de prétendus « impératifs » qui
nous
empêcheraient de le faire « pour le moment ». Il est temps de cherche
162
Ces réalités neuves, ou en pleine transformation,
nous
les trouverons aujourd’hui dans le domaine de l’Énergie, dans les pro
163
le de l’énergie tenue à Istanbul en octobre 1977,
devrait
augmenter sans relâche jusqu’en 2020, où elle atteindrait un total de
164
s encore que dans n’importe quel autre. Chacun de
nos
pays se voit contraint de faire face au même problème de politique gé
165
économique absolue — si la « logique économique »
devait
rester ce qu’elle est aujourd’hui. Critique des données mêmes du pr
166
ourraient être, en effet, les raisons d’augmenter
notre
consommation d’énergie, dès lors que : — la croissance démographique
167
ons prétendues évidentes d’accroître sans relâche
notre
consommation d’énergie se révèlent de mauvaises raisons, non seulemen
168
est clair — une fois de plus — qu’ils essaient de
nous
faire prendre leurs désirs pour nos fatalités ! Il y a ensuite la pub
169
essaient de nous faire prendre leurs désirs pour
nos
fatalités ! Il y a ensuite la publicité pour le « tout électrique »11
170
documentée de milliers de scientifiques dans tous
nos
pays14 ; — l’opposition de l’ensemble des associations écologistes et
171
nucléaires d’énergie, jusqu’ici marginalisées par
nos
États, tous centralisateurs et donc obsédés par l’idée de « grandes c
172
: que faire, quelle société prévoir une fois que
nous
serons privés de pétrole ? Comment préparer dès maintenant la transit
173
océdés à rendement notoirement insuffisant. 9. Si
nos
États tiennent à faire de la propagande, que ce soit pour l’utilisati
174
e — celle que l’auto et cent formes de gaspillage
nous
incitaient à négliger, à ignorer, à condamner ! Ces mesures, parmi ta
175
construire les centrales serait créer du chômage,
nous
dit-on… « Qui oserait en prendre la responsabilité ? », répètent cert
176
ssion de la civilisation industrielle. L’écologie
nous
rappelle que le progrès technique et la science elle-même ne peuvent
177
es conditions de santé et d’activité créatrice de
notre
société occidentale, elle est même la politique par excellence, s’il
178
dont nul ne sait comment se débarrasser « et qui
doivent
être complètement isolés de la biosphère pendant 200 000 à 240 000 an
179
sse et chez les intellectuels et scientifiques de
nos
pays, en tant qu’ils se sentent et se veulent responsables envers la
180
estions de bon sens telles que : « Pourquoi avons-
nous
besoin de tant et de toujours plus d’énergie ? N’y aurait-il pas moye
181
s d’énergie ? N’y aurait-il pas moyen d’atteindre
nos
buts à moindres frais ? Ou d’utiliser de manière plus efficace ce que
182
s ? Ou d’utiliser de manière plus efficace ce que
nous
avons ? »19 À quoi l’on peut ajouter : « À quel prix avons-nous obten
183
19 À quoi l’on peut ajouter : « À quel prix avons-
nous
obtenu ce surcroît d’énergie ? » Et d’une manière plus générale : « À
184
rès matériel ? » Ce prix étant peut-être celui de
notre
milieu vital — de notre survie. Dangers signalés par l’écologie
185
étant peut-être celui de notre milieu vital — de
notre
survie. Dangers signalés par l’écologie Les rapports annuels de
186
et tous les scientifiques ont dès maintenant pour
devoir
de préconiser une politique de destruction des armes nucléaires dans
187
ourd’hui reconnu comme résultant à 60 % à 90 % de
notre
environnement industriel, pénétré par « un demi-million de substances
188
s. La surface de terrain cultivée par habitant de
notre
globe aura diminué de moitié à la fin du siècle. Six-cents-millions d
189
passé pratiquement inaperçue. Sur elle, pourtant,
devrait
se fonder la politique de notre génération. 4. L’abattage des arbres
190
elle, pourtant, devrait se fonder la politique de
notre
génération. 4. L’abattage des arbres et le maintien des terres en jac
191
chauffer, cependant qu’il permet aux habitants de
nos
villes de lire distraitement leur journal, fait d’arbres sacrifiés.
192
one atteinte) intéresse la totalité de la vie sur
notre
planète. Le deuxième (cancer) intéresse surtout le monde industrialis
193
éjà insuffisante pour les besoins de plusieurs de
nos
pays. L’Allemagne et la Belgique sont déjà importatrices d’eau. Alors
194
s. Mais une série de résistances organiques, dans
nos
sociétés de type européen, freine leur application ou la rendent inop
195
« On exagère », « On fait le jeu des Soviets », «
Nos
experts ont démontré… ») ; c) à tourner les règlements édictés par le
196
availlent pour la défense nationale ? Au surplus,
nos
États opposent aux mesures écologiques de tous ordres que préconisent
197
einte quelconque à la « souveraineté nationale ».
Nos
États réagissent comme un malade qui invoquerait l’habeas corpus pour
198
és de la défense nationale » d’autre part. Ce qui
nous
conduit à la conclusion que les menaces accumulées contre la Nature e
199
s et économiques qui s’imposent sans discussion à
nos
populations, nous dresserons tout d’abord une liste indicative — non
200
qui s’imposent sans discussion à nos populations,
nous
dresserons tout d’abord une liste indicative — non exhaustive — des t
201
à l’auto (et par suite peut-être aux autoroutes)
devrait
être une des tâches prioritaires d’une autorité fédérale européenne.
202
orité fédérale européenne. 9. L’adoption par tous
nos
pays de critères d’urbanisme propres à prévenir le développement d’al
203
climatiques, et des conséquences à en tirer pour
nos
industries et nos procédés de production d’énergie. Au niveau europée
204
es conséquences à en tirer pour nos industries et
nos
procédés de production d’énergie. Au niveau européen, ces mesures imp
205
t possibles qu’au prix de l’union continentale de
nos
pays. La première mesure générale indispensable étant de normaliser l
206
utions régionales, plus petites que la plupart de
nos
États nationaux, et mieux adaptées aux réalités locales, dont la dive
207
entaires qui circulent en import-export dans tous
nos
pays ; interdiction des surgénérateurs par accord international ; sub
208
a morale (et l’utilité pour le plus grand nombre)
doit
passer avant les égoïsmes et les prestiges nationaux, mal compris la
209
s question que tous les citoyens et citoyennes de
nos
pays se transforment en savants écologistes. Ce qui est requis par la
210
les hommes d’Europe, les plus conscients de leur
devoir
civique, s’habituent à subordonner le « progrès » matériel au bien-êt
211
ropéen. En assumant leurs droits autant que leurs
devoirs
à l’échelle locale, et en votant pour les candidats les plus conscien
212
onscients des réalités écologiques et régionales,
nos
peuples possèdent désormais des moyens efficaces de donner forme au s
213
minorités » de toute nature qui sentent qu’elles
doivent
protester et se faire entendre là où c’est encore possible, là où il
214
en général. Mais une distinction très importante
doit
être faite entre les actes de violence contre des relais de TV, des c
215
r-dessus les frontières qui séparent actuellement
nos
États-nations. Ces régions sont définies par des réactions communes à
216
gionaliste est encore mal perçue par l’opinion de
nos
pays, qu’elle ne réveille qu’au bruit des détonations de charges de p
217
efficacité capitaliste qui a fait ses preuves »,
nous
dit-on. (Serait-ce par l’inflation et le chômage ?) Tous voient dans
218
ut réitérée des avantages de la décentralisation.
Nous
n’en voyons pas moins nos principaux États réaffirmer à tout propos l
219
e la décentralisation. Nous n’en voyons pas moins
nos
principaux États réaffirmer à tout propos leur volonté de ne rien sac
220
ologie, d’enseignement. Pourquoi cela ? Parce que
nos
États-nations étant nés de la guerre continuent à trouver dans la pré
221
devenues elles-mêmes pleinement responsables.26
Nous
allons essayer d’humaniser la vie professionnelle et de renforcer la
222
au sein des communautés locales et provinciales.
Notre
programme tient en un mot : décentralisation.27 L’État national n’e
223
’est plus le critère ultime de la politique, dans
notre
pays.28 Ces trois déclarations définissent très clairement les cond
224
lles soient et de si haut qu’elles viennent29, il
nous
faut repartir d’en bas, des groupes et des communautés locales. Avec
225
Ce que la famille peut faire, la municipalité ne
doit
pas le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent
226
. Ce que la municipalité peut faire, les États ne
doivent
pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédé
227
s États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne
doit
pas le faire. Dans le même sens se prononcent aujourd’hui la plupart
228
n célèbre ouvrage Small is beautiful. Ici encore,
nos
meilleurs sociologues et politologues européens font à cette thèse un
229
re heureux — des mass médias et des politiciens :
nous
voulons parler de la Commission consultative franco-suisse, nommée en
230
i puisse être acceptée sans réaction de rejet par
nos
30 pays européens, et plus encore : par l’immense diversité de leurs
231
jour, vient illustrer non pas la supériorité de «
notre
» pays, mais nos interdépendances désormais évidentes et nos compléme
232
er non pas la supériorité de « notre » pays, mais
nos
interdépendances désormais évidentes et nos complémentarités réjouiss
233
mais nos interdépendances désormais évidentes et
nos
complémentarités réjouissantes. Ainsi se nouera la chaîne des réalité
234
aspect du problème européen qui préoccupe le plus
nos
populations, si l’on en croit les sondages d’opinion. D’où vient cet
235
», quoi qu’il advienne, si insolents que croient
devoir
s’afficher certains leaders politiques à l’égard de Jimmy Carter, per
236
tout si leurs troupes réalisaient la précarité de
nos
forces nationales non intégrées, la supériorité rapidement croissante
237
écrasante de l’URSS sur l’ensemble non intégré de
nos
pays quant aux seules forces nucléaires engagées dans la région Europ
238
tc. ? 5. La question de la défense de l’Europe ne
doit
pas rester plus longtemps affaire de chiffres : nombre de fusées sol-
239
e frappante des motivations que l’on observe dans
nos
populations quant à une éventuelle défense commune d’on ne sait trop
240
Europe ; cependant que la défense isolée d’un de
nos
pays par lui tout seul apparaît comme une prétention dérisoire, qu’il
241
t imaginable aujourd’hui, toute agression d’un de
nos
pays contre l’URSS étant exclue pour raisons de taille, de même que s
242
Européens incapables de s’unir : “Pourquoi irions-
nous
mourir pour Francfort ou Düsseldorf, alors que les Européens ne ferai
243
rsenal nucléaire total est cent fois supérieur au
nôtre
. Mais voici l’évidence majeure : même à égalité nucléaire, l’Europe s
244
roduction d’énergie suffiraient à paralyser un de
nos
pays européens, alors que toutes les bombes produites par ce pays ou
245
de défense, seule à la taille du danger. Si donc
nous
refusons que « la destruction ou le salut de l’Europe repose entre le
246
ose entre les mains d’un chef d’État américain »,
nous
voilà condamnés à inventer un avenir différent, dans le domaine de la
247
fense plus encore qu’en tout autre. Et là encore,
nous
ne trouverons la solution que dans l’union, à condition qu’elle soit
248
mes nucléaires sont par nature inaptes à défendre
nos
campagnes, nos villes, nos populations, nos soldats aux prises avec l
249
sont par nature inaptes à défendre nos campagnes,
nos
villes, nos populations, nos soldats aux prises avec l’envahisseur, e
250
ure inaptes à défendre nos campagnes, nos villes,
nos
populations, nos soldats aux prises avec l’envahisseur, et en général
251
endre nos campagnes, nos villes, nos populations,
nos
soldats aux prises avec l’envahisseur, et en général la civilisation
252
le défense de l’Europe consisterait à sauvegarder
nos
cités, nos paysages, nos coutumes, nos cultures. Il faudrait les aime
253
de l’Europe consisterait à sauvegarder nos cités,
nos
paysages, nos coutumes, nos cultures. Il faudrait les aimer d’abord.
254
nsisterait à sauvegarder nos cités, nos paysages,
nos
coutumes, nos cultures. Il faudrait les aimer d’abord. Pas de défense
255
auvegarder nos cités, nos paysages, nos coutumes,
nos
cultures. Il faudrait les aimer d’abord. Pas de défense efficace et v
256
s une conscience de ce que l’Europe signifie pour
nos
vies quotidiennes. Mais défendre un pays sans détruire les raisons qu
257
démographie, à la sociologie et aux diversités de
notre
continent, cette tactique suppose et favorise une volonté de défense
258
de défendre leurs libertés, leurs droits et leurs
devoirs
civiques. Elle dépend donc des possibilités que les institutions ména
259
ice réel de ces libertés, de ces droits et de ces
devoirs
. La vitalité des régions, à son tour, dépend du respect jaloux de leu
260
ration européenne sera neutre par impossibilité —
due
à ses trop grandes diversités — de décider une politique d’agression
261
e désarmement sera le principal renfort apporté à
notre
défense. Mais l’Europe ne peut contribuer au désarmement général que
262
ments, sans laquelle il n’y a guère d’avenir pour
notre
Histoire. 31. La droite nationaliste ne veut pas accepter de « dép
263
odes de vie occidentaux sans distinguer mieux que
nous
entre leurs avantages et leurs nuisances ; — en même temps, une volon
264
ute of Technology lui démontraient en effet qu’il
devait
renoncer à tout espoir de rejoindre jamais le niveau de vie actuel de
265
conomique, financière, technologique, chiffrable,
nous
rappellerons la démonstration, faite par les agences les plus officie
266
conomique international. Cinq ou six modèles déjà
nous
en ont été proposés. Nous procéderons ici par élimination. Les écolog
267
inq ou six modèles déjà nous en ont été proposés.
Nous
procéderons ici par élimination. Les écologistes, les régionalistes e
268
la Puissance, ne peut conduire qu’au désastre. Il
doit
être remplacé par un modèle qui vise à la Liberté. Seule la réalisati
269
autre modèle de l’Europe sera capable de libérer
nos
contemporains de la fascination qu’exerce sur eux le modèle de la Pui
270
libertaire réalisé quelque part sur la terre, de
nos
jours, et de préférence en Europe. Albert Schweitzer disait : L’exem
271
les Européens L’Europe n’est pas un parti
Nous
parlions d’un Programme. Mais ce n’est pas celui d’un parti qui se di
272
es problèmes qu’on a tenté de définir ici. Ce qui
nous
importe dans ce Rapport, c’est cela sur quoi tous les hommes tant soi
273
ace entière de la planète. Personne ne veut cela.
Nous
ne voulons pas cela. Mais tout le monde peut voir que si nous, citoye
274
ons pas cela. Mais tout le monde peut voir que si
nous
, citoyens des 30 pays de l’Europe, laissons faire nos États désunis,
275
citoyens des 30 pays de l’Europe, laissons faire
nos
États désunis, puérilement rivaux et l’un de l’autre craintifs, le pi
276
sa vermine humaine. Le seul problème sérieux que
nous
affrontons tous est donc celui de savoir comment se mettre d’accord,
277
rd, en temps utile, pour éviter ce qu’en tout cas
nous
ne voulons pas. On ne présente pas ici le manifeste d’un parti qui au
278
survie de l’Europe et de l’humanité. Qu’avons-
nous
proposé dans ces pages ? Rappelons les principales orientations et
279
tera seule en fin de compte. (Ou alors, c’est que
nous
ne serions plus en démocratie, et toute discussion sur les compétence
280
ur la formule créatrice et confiante du mariage :
nous
nous engageons réciproquement « pour le meilleur et pour le pire »… «
281
formule créatrice et confiante du mariage : nous
nous
engageons réciproquement « pour le meilleur et pour le pire »… « jusq
282
lleur et pour le pire »… « jusqu’à ce que la mort
nous
sépare », donc sans limitation d’intérêt ni de temps. Enfin quelque c
283
ationalistes antieuropéens de droite et de gauche
nous
paraît non seulement immorale mais politiquement comparable à celles
284
ts de l’Ouest européen par les USA, d’autre part.
Nous
ne pouvons échapper à ce dilemme que par l’union continentale, c’est
285
itions uniformisantes de leur capitale nationale.
Nous
ne sommes pas des fanatiques de l’Europe unie. Nous constatons seulem
286
us ne sommes pas des fanatiques de l’Europe unie.
Nous
constatons seulement que l’union fédérale est la seule solution possi
287
tion possible à la crise qui sévit dans chacun de
nos
pays. Nous avons essayé d’en montrer les raisons à nos compatriotes e
288
ble à la crise qui sévit dans chacun de nos pays.
Nous
avons essayé d’en montrer les raisons à nos compatriotes européens.
289
ays. Nous avons essayé d’en montrer les raisons à
nos
compatriotes européens. Notre seul but est d’informer sur les problè
290
ontrer les raisons à nos compatriotes européens.
Notre
seul but est d’informer sur les problèmes majeurs de l’Europe les éle
291
aboutir à la mise en servage ou satellisation de
nos
États l’un après l’autre ; ou à leur renaissance mais tous ensemble.
292
e. À vous de choisir les hommes et les moyens qui
nous
mèneront à l’une ou à l’autre de ces fins : au désespoir de vivre en
293
ictor Hugo écrivait, il y a cent ans40 : Hors de
nous
les gouvernements tentent quelque chose, mais rien de ce qu’ils tâche
294
L I L NL GB CE a) Estiment que les autres pays
devraient
venir en aide (en %) 76 65 63 78 85 94 75 88 70 76 b) Disposés à f
295
r les problèmes de la régionalisation, termes que
nous
faisons nôtres, la région en Europe doit être définie comme le territ
296
rmes que nous faisons nôtres, la région en Europe
doit
être définie comme le territoire d’une communauté humaine : « Cette c
297
e unité. » En aucun cas, le découpage régional ne
devra
établir de frontière au travers d’une telle communauté. 3. La région
298
e au travers d’une telle communauté. 3. La région
doit
bénéficier d’un régime démocratique, qui implique l’élection au suffr