1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Avertissement
1 aux valeurs qui la favorisent et au rôle qu’elle doit jouer dans le monde. La première tâche commune proposée au Groupe a é
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
2 epuis plusieurs années la plupart des journaux de nos pays, tout en lui consacrant de plus en plus de place dans leurs colo
3 ns « unis » ou « confédérés », dont les ministres nous répètent depuis trente ans qu’elle est nécessaire et urgente, nous so
4 uis trente ans qu’elle est nécessaire et urgente, nous sommes en présence d’une fausse nouvelle : cette Europe-là ne peut pa
5 cela soit perdu, — comme si tout cela n’était pas nous  ? Aux yeux des journalistes qui ont composé ces titres, on dirait que
6 matiques reflètent bien moins la réalité vécue de notre continent qu’une confusion générale des esprits quant à la vraie natu
7 nomique ? qu’une alliance d’États souverains ? Ne doit -elle pas être au contraire l’ensemble des Européens, de leurs pays, d
8 lle des problèmes vitaux de tous les habitants de notre « cap de l’Asie », non pas seulement de ceux des neuf pays dont les g
9 ontinentales ou régionales, au-delà et en deçà de nos États-nations. A.L’Europe et le Monde Problèmes qu’aucun Éta
10 dans l’histoire en ce qui concerne l’agriculture. Nous devons nous attendre à une période d’alternances, pendant un siècle a
11 l’histoire en ce qui concerne l’agriculture. Nous devons nous attendre à une période d’alternances, pendant un siècle au moins
12 ire en ce qui concerne l’agriculture. Nous devons nous attendre à une période d’alternances, pendant un siècle au moins, de
13 les premiers à lancer la révolution industrielle, nous avons déjà fortement entamé nos ressources, et nous ne pouvons plus c
14 on industrielle, nous avons déjà fortement entamé nos ressources, et nous ne pouvons plus compter sur un accès automatique
15 us avons déjà fortement entamé nos ressources, et nous ne pouvons plus compter sur un accès automatique à la plupart de nos
16 compter sur un accès automatique à la plupart de nos sources extérieures d’approvisionnement. La crise du pétrole en 1973
17 ent. La crise du pétrole en 1973 a montré combien notre économie était devenue vulnérable à des événements politiques lointai
18 des événements politiques lointains sur lesquels nous n’exerçons plus de contrôle, et qui nous trouvent d’autant plus désar
19 lesquels nous n’exerçons plus de contrôle, et qui nous trouvent d’autant plus désarmés que nous n’avons aucun plan de premie
20 , et qui nous trouvent d’autant plus désarmés que nous n’avons aucun plan de premiers secours mutuels, aucune politique comm
21 constances, l’union serait vitale. Faute de quoi, nos États courent le risque immédiat d’être infiltrés, puis envahis, colo
22 rvie pure et simple. Car il est clair qu’aucun de nos pays ne saurait faire face isolément à ces périls. Les solutions qu’a
23 s dépassent à l’évidence la capacité de chacun de nos États, tant pour leur élaboration que pour leur exécution. Seule l’un
24 est loin de rendre compte de toute la réalité que doivent affronter aujourd’hui les habitants de la péninsule Europe. Tous les
25 bservateurs lucides de l’époque l’ont senti. Tous nous répètent qu’il s’agit désormais d’orienter autrement le « développeme
26 mais d’orienter autrement le « développement » de notre société, et de revoir la définition de ce que nous, Européens, avons
27 tre société, et de revoir la définition de ce que nous , Européens, avons été les premiers et pendant longtemps les seuls à n
28 mmunistes, socialistes et libéraux ? Mais si cela doit nous mener de crise en crise et de pénuries en famines au désastre fi
29 stes, socialistes et libéraux ? Mais si cela doit nous mener de crise en crise et de pénuries en famines au désastre final d
30 té qui ne peut pas être comptabilisée ? Demandons- nous alors qui peut imaginer, vouloir et réaliser ce changement de cap. Il
31 rd’hui de reproduire chez lui les causes mêmes de notre crise ; il nous accuse de vouloir l’en frustrer dès que nous tentons
32 ire chez lui les causes mêmes de notre crise ; il nous accuse de vouloir l’en frustrer dès que nous tentons de l’avertir. (I
33 ; il nous accuse de vouloir l’en frustrer dès que nous tentons de l’avertir. (Il ne veut pas seulement nos autos, mais nos e
34 s tentons de l’avertir. (Il ne veut pas seulement nos autos, mais nos embouteillages, et même nos pénuries de pétrole qui s
35 vertir. (Il ne veut pas seulement nos autos, mais nos embouteillages, et même nos pénuries de pétrole qui semblent exiger d
36 ement nos autos, mais nos embouteillages, et même nos pénuries de pétrole qui semblent exiger des centrales nucléaires, etc
37 plus c’est grand et mieux cela vaut. Reste alors notre « vieille Europe » : elle a été la première à inventer le Progrès, pu
38  : quelle Europe ? Car il y en a deux. L’histoire nous montre la naissance, dans la Grèce des cités autonomes, d’une Europe
39 ue et de la tolérance socratique. Mais l’histoire nous montre aussi la naissance dans la Rome impériale de ce qui deviendra
40 euxième Europe qui s’oppose à l’union fédérale de nos peuples, seul espoir qui nous soit proposé. Par malheur, c’est cette
41 l’union fédérale de nos peuples, seul espoir qui nous soit proposé. Par malheur, c’est cette deuxième Europe que le tiers-m
42 ntières tracées sur une carte dans les bureaux de nos capitales de pays colonisateurs, et nos superstitions les plus typiqu
43 ureaux de nos capitales de pays colonisateurs, et nos superstitions les plus typiques, parmi lesquelles l’idée de Progrès m
44 e ou d’Égalité. Ces atouts sont très forts, mais nous ne les jouons jamais. Parce que tous nos gouvernements et la plupart
45 s, mais nous ne les jouons jamais. Parce que tous nos gouvernements et la plupart des grands partis de droite et de gauche
46 motifs d’union définis plus haut, et qu’aucun de nos gouvernements ne peut plus ignorer, soient demeurés jusqu’ici presque
47 emeurés jusqu’ici presque totalement inopérants. Nous ne pourrons nous en tirer que tous ensemble. Nous ne pourrons survivr
48 presque totalement inopérants. Nous ne pourrons nous en tirer que tous ensemble. Nous ne pourrons survivre aux crises en n
49 Nous ne pourrons nous en tirer que tous ensemble. Nous ne pourrons survivre aux crises en nous bornant à leur opposer fermem
50 ensemble. Nous ne pourrons survivre aux crises en nous bornant à leur opposer fermement nos prétendues « souverainetés natio
51 x crises en nous bornant à leur opposer fermement nos prétendues « souverainetés nationales », c’est-à-dire de la rhétoriqu
52 à-dire de la rhétorique. Le choix est simple : ou nous périrons un à un, ou nous survivrons fédérés. B.L’Europe et l’Occ
53 e choix est simple : ou nous périrons un à un, ou nous survivrons fédérés. B.L’Europe et l’Occident Telle étant la si
54 la réalité de l’état de division du continent. Si nous nous sentions européens, membres d’une communauté fédérale d’environ
55 alité de l’état de division du continent. Si nous nous sentions européens, membres d’une communauté fédérale d’environ 383 m
56 que 128 millions des satellites de l’Est puissent nous rejoindre, s’ils le souhaitent, et pour ne rien dire des pays baltes…
57 uhaitent, et pour ne rien dire des pays baltes…), nous pourrions regarder sans craintes excessives les 216 millions d’Améric
58 Super-Grands additionnés n’atteindraient même pas notre taille. Mais nous nous sentons d’abord, et souvent exclusivement, d’u
59 onnés n’atteindraient même pas notre taille. Mais nous nous sentons d’abord, et souvent exclusivement, d’un pays qui, même s
60 n’atteindraient même pas notre taille. Mais nous nous sentons d’abord, et souvent exclusivement, d’un pays qui, même s’il s
61 ou le bonheur d’un peuple, mais s’il est vrai que nous sommes par trop enclins à juger selon les quantités, cet exemple illu
62 es quantités, cet exemple illustre assez bien que notre défaitisme actuel n’est justifié que par notre état de division, par
63 ue notre défaitisme actuel n’est justifié que par notre état de division, par le refus de nous fédérer. Derrière nos représen
64 é que par notre état de division, par le refus de nous fédérer. Derrière nos représentations exagérément pessimistes, et dan
65 division, par le refus de nous fédérer. Derrière nos représentations exagérément pessimistes, et dans l’attente d’une réun
66 d’injustices intolérables. Il n’est pas sain que notre économie et nos monnaies demeurent à la merci d’une manipulation de l
67 lérables. Il n’est pas sain que notre économie et nos monnaies demeurent à la merci d’une manipulation de la valeur d’échan
68 éconisent des mesures d’« union plus étroite » de nos pays, en vue de la reconstruction économique du continent. Le plan Ma
69 où soient représentées les forces vives de toutes nos nations ». Cette action conduira à la création, au début de mars 1949
70 la sécurité en Europe n’est garantie par aucun de nos pays, ni pour lui-même ni pour ses voisins, et encore moins par les s
71 rs du Pentagone pourraient un beau jour inciter à nous laisser nous débrouiller. Lors de l’annonce du projet d’élection au s
72 ne pourraient un beau jour inciter à nous laisser nous débrouiller. Lors de l’annonce du projet d’élection au suffrage unive
73 plus que des nostalgies de militants. D.Ce que nos États désunis ne peuvent plus faire Mais voici qu’en ce point zéro
74 s dès l’origine à la cause de l’Union fédérale de nos peuples. Front vert, autonomies locales et régionales, communautés de
75 e qui rassemble aujourd’hui et dynamise à travers nos pays le civisme des jeunes, leurs colères, leurs espoirs. Cette nouve
76 viennent dorénavant les grands avertissements qui nous conseillent de nous unir, c’est-à-dire de survivre ensemble ou de pér
77 les grands avertissements qui nous conseillent de nous unir, c’est-à-dire de survivre ensemble ou de périr séparément. Dans
78 aison d’être. Dans leur état actuel de division, nos « souverainetés » ne peuvent en effet : — ni résister à la colonisati
79 de copier et de s’approprier les causes mêmes de notre crise ; — ni assurer l’approvisionnement nécessaire en matières premi
80 et faute d’institutions communes de type fédéral, nos États-nations, retranchés dans leurs souverainetés nationales, ne pou
81 au cours des prochaines décennies aux dangers que nous énumérions en débutant — dont certains sont irréversibles et donc mor
82 dont certains sont irréversibles et donc mortels, nous l’avons vu. L’Europe doit s’unir pour survivre. Elle doit survivre po
83 sibles et donc mortels, nous l’avons vu. L’Europe doit s’unir pour survivre. Elle doit survivre pour que l’humanité ne soit
84 vons vu. L’Europe doit s’unir pour survivre. Elle doit survivre pour que l’humanité ne soit pas entraînée dans sa perte.
85 Congrès de l’Europe, réuni à La Haye en mai 1948, devait comporter une « Assemblée européenne où seraient représentées les for
86 seraient représentées les forces vives de toutes nos nations ». En fait, le Conseil de l’Europe, inauguré en 1949, n’a été
87 isme de contrôle. Le droit pour chaque citoyen de nos États de saisir ces organes de contrôle des abus de son propre gouver
88 n européenne, de véritables droits de l’individu. Nous , les États européens, nous considérons ces droits de l’individu comme
89 droits de l’individu. Nous, les États européens, nous considérons ces droits de l’individu comme un patrimoine juridique co
90 du comme un patrimoine juridique commun engageant notre puissance étatique, et nous soumettons par conséquent au contrôle de
91 que commun engageant notre puissance étatique, et nous soumettons par conséquent au contrôle de la juridiction chargée de le
92 les entités régionales les plus diverses de tous nos pays, régions italiennes, cantons suisses, Länder de la RFA, voire ré
93 . Elle est certes controversée, et sans nul doute devra connaître des aménagements. On lui reproche d’avoir détruit les struc
94 élécommunications. Des difficultés similaires ont être vaincues en matière de recherche scientifique et technique. Des
95 miques prévus par l’équipe de Jean Monnet, et qui devaient conduire comme par nécessité à l’union des Européens, ont été à maint
96 u Conseil. Sur le modèle américain, la Commission devait devenir l’exécutif européen, l’Assemblée élue la Chambre des représen
97 ’études européennes (de 34 universités dans 10 de nos pays) ; la Communauté européenne des guildes du livre, et la Campagne
98 chaque année des dizaines de colloques dans tous nos pays. Enfin, les activités de recherche de l’Université européenne qu
99 rope. Le vieil idéal d’une Paix perpétuelle entre nos nations, régulièrement traité d’utopie ridicule quand il était revend
100 amental que le rejet définitif de la guerre entre nos peuples, est sans nul doute le caractère nécessairement démocratique
101 . Aux yeux de l’Européen moyen, comme aux yeux de nos hommes d’État, il paraît aller de soi qu’une nation dominée par une d
102 le Conseil de l’Europe. 3. L’union des Européens doit passer par l’intégration de nos économies nationales. Cette convictio
103 on des Européens doit passer par l’intégration de nos économies nationales. Cette conviction est aujourd’hui si générale qu
104 d ni de plus efficace et hardi n’ait été fait par nos gouvernements pour répondre au défi de ces réalités. Ni Parlement eur
105 hardi pour rendre crédible aux yeux du citoyen de nos pays l’Europe de la CEE. G.Ce qui vient Depuis quelques années,
106 ènement puissant mais sans violence, de croire en notre avenir commun. Cette Europe fédérée des communes, des régions, des na
107 ’on se propose ici de formuler dans leur réalité. Nous n’aurons certes pas toujours de solutions à proposer, mais nous tente
108 certes pas toujours de solutions à proposer, mais nous tenterons au moins de situer les problèmes à leur véritable niveau.
109 nationales ne peuvent plus avoir réponse à rien. Nous allons chercher quelques-unes des principales implications des choix
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. I. L’économie
110 dont les seuls bénéficiaires sont ceux qui savent nous faire prendre leurs projets pour des impératifs du Progrès, et leurs
111 r des impératifs du Progrès, et leurs désirs pour nos fatalités. Pour tous les autres, il faut bien constater que les « loi
112 par qui seul elle est en crise. Dans le monde qui nous entoure, où tout est fait de main d’homme, même les paysages et les d
113 ère analyse, ne peut étudier que la projection de nos besoins, ou plutôt de nos désirs, vrais ou faux, provoqués par la pub
114 er que la projection de nos besoins, ou plutôt de nos désirs, vrais ou faux, provoqués par la publicité, la mode et l’imita
115 t aux désirs de l’homme. D’où il suit que changer nos désirs — changer nos cœurs comme on disait jadis — serait la seule so
116 me. D’où il suit que changer nos désirs — changer nos cœurs comme on disait jadis — serait la seule solution réaliste à not
117 isait jadis — serait la seule solution réaliste à notre crise dite économique. On voudra bien ne pas oublier ces remarques pr
118  » est déjà une réalité. Quant aux populations de nos pays, les rapports gouvernementaux ou privés, décrivant l’état de la
119 est trop souvent le contraire qui est vrai et que nous vivons quotidiennement : — notre alimentation, en général trop abonda
120 i est vrai et que nous vivons quotidiennement : — notre alimentation, en général trop abondante, est de plus en plus dénaturé
121 s alarmants et les plus difficiles à maîtriser de notre société industrielle. La majorité de nos contemporains paraissent inc
122 ser de notre société industrielle. La majorité de nos contemporains paraissent inconscients de ces faits, masqués par la pu
123 « relance de la croissance », que pas un seul de nos gouvernements n’ose encore remettre en question, tout en sachant qu’i
124 « la santé sans cesse améliorée de l’économie de notre pays ». En d’autres termes : la santé de l’économie est parfois en ra
125 a France, la Hollande et la Belgique. Le Portugal devait suivre un peu plus tard : Mozambique, Angola, 1975-1976. Ayant découv
126 onalismes de plus en plus totalitaires), l’Europe devait naturellement accéder la première au stade de la mise en question des
127 roissance illimitée, rapide et sans problèmes, de nos économies. La crise actuelle, qui déborde le champ de l’économie, rés
128 ngement nécessaire dans le choix des finalités de notre existence sur la terre, et des priorités qui en découlent. Avons-nous
129 a terre, et des priorités qui en découlent. Avons- nous le droit de brûler tout le pétrole de la Terre, ne laissant à nos des
130 brûler tout le pétrole de la Terre, ne laissant à nos descendants que la gestion d’énormes dépôts radioactifs à refroidir p
131 ndant 100 000 ans, ou bien tout saute ? Augmenter nos besoins, est-ce un progrès ? Vers quoi ? Est-ce un pari raisonnable,
132 paraît en filigrane derrière ces doutes : « Quand nous aurons gagné le monde au prix de notre âme, que nous restera-t-il à a
133 s : « Quand nous aurons gagné le monde au prix de notre âme, que nous restera-t-il à aimer ? » Causes multiples, effets se
134 s aurons gagné le monde au prix de notre âme, que nous restera-t-il à aimer ? » Causes multiples, effets semblables En
135 e la dictature des « impératifs technologiques », devaient résulter l’inflation et le chômage, ces deux maladies complémentaires
136 n 19746. Il est certain que le chômage actuel est en partie à l’automation, c’est-à-dire au « progrès » industriel, sub
137 partie au transfert (par les multinationales) de nos technologies aux pays du tiers-monde ; enfin à une certaine lassitude
138 mage n’est donc pas un accident conjoncturel dans notre société. Il résulte au contraire des structures mêmes de cette sociét
139 n du climat social. On assiste dans la plupart de nos pays — surtout les grands — à une polarisation de l’opinion publique
140 même crise structurelle. Et l’on ne voit pas que nos États soient en mesure de la maîtriser chacun pour son compte à l’éch
141 exportant vers le tiers-monde les causes mêmes de notre crise et les moyens — notamment nucléaires — d’y mettre fin soit par
142 ictimes, qui se trouvent être les mêmes, à savoir nous . C’est notre modèle de croissance qu’il va falloir changer, notre idé
143 se trouvent être les mêmes, à savoir nous. C’est notre modèle de croissance qu’il va falloir changer, notre idéologie de la
144 re modèle de croissance qu’il va falloir changer, notre idéologie de la croissance, et tout de suite les cadres nationaux dan
145 tout de suite les cadres nationaux dans lesquels nous voulions mesurer son « progrès ». 3.Solutions possibles par l’uni
146 tructuration concomitante Le savoir économique doit s’établir non sur des prémisses de volonté de puissance et de recherc
147 t tous les six mois environ des mesures propres à nous faire « sortir du tunnel », qu’il s’agisse de l’inflation ou du chôma
148 de la vie de la commune. De l’ère industrielle, nous devons passer à l’ère des ressources humaines. L’ère industrielle, pa
149 vie de la commune. De l’ère industrielle, nous devons passer à l’ère des ressources humaines. L’ère industrielle, parce qu’
150 le processus même de la croissance industrielle, doivent être atténuées, sinon totalement corrigées. Alors l’Europe — mais au
151 donne au monde un grand exemple de la capacité de nos peuples à résoudre un problème crucial pour l’avenir de toute l’human
152 de toute l’humanité : celui de la réalisation de nos espérances en termes à la fois de niveau et de qualité de vie, et en
153 capables de redonner une motivation européenne à notre opinion publique. Projets possibles, possibilités motivantes. — Jusq
154 activités économiques, sociales et culturelles de nos régions. Et ce projet, étendu sur le plan de la recherche fondamental
155 rable au moral des usagers. Un projet alimentaire devrait s’appuyer sur l’existence d’une industrie décentralisée dans ce secte
156 isse à la fois au chômage et à l’accroissement de nos importations. D’où l’on tire deux conséquences immédiates : 1° Pas d’
157 e européenne sans politique européenne. Alors que nous assistons à une globalisation des problèmes à l’échelle mondiale, que
158 d’insécurité et de frustration qui caractérisent notre climat social, et qui révèlent la désastreuse décadence des réalités
159 mme produit structurel de la société industrielle doivent être cherchées sans délai dans les directions suivantes : — raccourci
160 l’économie au service des finalités reconnues de notre société, et non plus de prétendus « impératifs » qui nous empêcheraie
161 iété, et non plus de prétendus « impératifs » qui nous empêcheraient de le faire « pour le moment ». Il est temps de cherche
162 Ces réalités neuves, ou en pleine transformation, nous les trouverons aujourd’hui dans le domaine de l’Énergie, dans les pro
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. II. L’énergie
163 le de l’énergie tenue à Istanbul en octobre 1977, devrait augmenter sans relâche jusqu’en 2020, où elle atteindrait un total de
164 s encore que dans n’importe quel autre. Chacun de nos pays se voit contraint de faire face au même problème de politique gé
165 économique absolue — si la « logique économique » devait rester ce qu’elle est aujourd’hui. Critique des données mêmes du pr
166 ourraient être, en effet, les raisons d’augmenter notre consommation d’énergie, dès lors que : — la croissance démographique
167 ons prétendues évidentes d’accroître sans relâche notre consommation d’énergie se révèlent de mauvaises raisons, non seulemen
168 est clair — une fois de plus — qu’ils essaient de nous faire prendre leurs désirs pour nos fatalités ! Il y a ensuite la pub
169 essaient de nous faire prendre leurs désirs pour nos fatalités ! Il y a ensuite la publicité pour le « tout électrique »11
170 documentée de milliers de scientifiques dans tous nos pays14 ; — l’opposition de l’ensemble des associations écologistes et
171 nucléaires d’énergie, jusqu’ici marginalisées par nos États, tous centralisateurs et donc obsédés par l’idée de « grandes c
172  : que faire, quelle société prévoir une fois que nous serons privés de pétrole ? Comment préparer dès maintenant la transit
173 océdés à rendement notoirement insuffisant. 9. Si nos États tiennent à faire de la propagande, que ce soit pour l’utilisati
174 e — celle que l’auto et cent formes de gaspillage nous incitaient à négliger, à ignorer, à condamner ! Ces mesures, parmi ta
175 construire les centrales serait créer du chômage, nous dit-on… « Qui oserait en prendre la responsabilité ? », répètent cert
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. III. L’environnement
176 ssion de la civilisation industrielle. L’écologie nous rappelle que le progrès technique et la science elle-même ne peuvent
177 es conditions de santé et d’activité créatrice de notre société occidentale, elle est même la politique par excellence, s’il
178 dont nul ne sait comment se débarrasser « et qui doivent être complètement isolés de la biosphère pendant 200 000 à 240 000 an
179 sse et chez les intellectuels et scientifiques de nos pays, en tant qu’ils se sentent et se veulent responsables envers la
180 estions de bon sens telles que : « Pourquoi avons- nous besoin de tant et de toujours plus d’énergie ? N’y aurait-il pas moye
181 s d’énergie ? N’y aurait-il pas moyen d’atteindre nos buts à moindres frais ? Ou d’utiliser de manière plus efficace ce que
182 s ? Ou d’utiliser de manière plus efficace ce que nous avons ? »19 À quoi l’on peut ajouter : « À quel prix avons-nous obten
183 19 À quoi l’on peut ajouter : « À quel prix avons- nous obtenu ce surcroît d’énergie ? » Et d’une manière plus générale : « À
184 rès matériel ? » Ce prix étant peut-être celui de notre milieu vital — de notre survie. Dangers signalés par l’écologie
185 étant peut-être celui de notre milieu vital — de notre survie. Dangers signalés par l’écologie Les rapports annuels de
186 et tous les scientifiques ont dès maintenant pour devoir de préconiser une politique de destruction des armes nucléaires dans
187 ourd’hui reconnu comme résultant à 60 % à 90 % de notre environnement industriel, pénétré par « un demi-million de substances
188 s. La surface de terrain cultivée par habitant de notre globe aura diminué de moitié à la fin du siècle. Six-cents-millions d
189 passé pratiquement inaperçue. Sur elle, pourtant, devrait se fonder la politique de notre génération. 4. L’abattage des arbres
190 elle, pourtant, devrait se fonder la politique de notre génération. 4. L’abattage des arbres et le maintien des terres en jac
191 chauffer, cependant qu’il permet aux habitants de nos villes de lire distraitement leur journal, fait d’arbres sacrifiés.
192 one atteinte) intéresse la totalité de la vie sur notre planète. Le deuxième (cancer) intéresse surtout le monde industrialis
193 éjà insuffisante pour les besoins de plusieurs de nos pays. L’Allemagne et la Belgique sont déjà importatrices d’eau. Alors
194 s. Mais une série de résistances organiques, dans nos sociétés de type européen, freine leur application ou la rendent inop
195 « On exagère », « On fait le jeu des Soviets », «  Nos experts ont démontré… ») ; c) à tourner les règlements édictés par le
196 availlent pour la défense nationale ? Au surplus, nos États opposent aux mesures écologiques de tous ordres que préconisent
197 einte quelconque à la « souveraineté nationale ». Nos États réagissent comme un malade qui invoquerait l’habeas corpus pour
198 és de la défense nationale » d’autre part. Ce qui nous conduit à la conclusion que les menaces accumulées contre la Nature e
199 s et économiques qui s’imposent sans discussion à nos populations, nous dresserons tout d’abord une liste indicative — non
200 qui s’imposent sans discussion à nos populations, nous dresserons tout d’abord une liste indicative — non exhaustive — des t
201 à l’auto (et par suite peut-être aux autoroutes) devrait être une des tâches prioritaires d’une autorité fédérale européenne.
202 orité fédérale européenne. 9. L’adoption par tous nos pays de critères d’urbanisme propres à prévenir le développement d’al
203 climatiques, et des conséquences à en tirer pour nos industries et nos procédés de production d’énergie. Au niveau europée
204 es conséquences à en tirer pour nos industries et nos procédés de production d’énergie. Au niveau européen, ces mesures imp
205 t possibles qu’au prix de l’union continentale de nos pays. La première mesure générale indispensable étant de normaliser l
206 utions régionales, plus petites que la plupart de nos États nationaux, et mieux adaptées aux réalités locales, dont la dive
207 entaires qui circulent en import-export dans tous nos pays ; interdiction des surgénérateurs par accord international ; sub
208 a morale (et l’utilité pour le plus grand nombre) doit passer avant les égoïsmes et les prestiges nationaux, mal compris la
209 s question que tous les citoyens et citoyennes de nos pays se transforment en savants écologistes. Ce qui est requis par la
210 les hommes d’Europe, les plus conscients de leur devoir civique, s’habituent à subordonner le « progrès » matériel au bien-êt
211 ropéen. En assumant leurs droits autant que leurs devoirs à l’échelle locale, et en votant pour les candidats les plus conscien
212 onscients des réalités écologiques et régionales, nos peuples possèdent désormais des moyens efficaces de donner forme au s
6 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. IV. Les régions
213  minorités » de toute nature qui sentent qu’elles doivent protester et se faire entendre là où c’est encore possible, là où il
214 en général. Mais une distinction très importante doit être faite entre les actes de violence contre des relais de TV, des c
215 r-dessus les frontières qui séparent actuellement nos États-nations. Ces régions sont définies par des réactions communes à
216 gionaliste est encore mal perçue par l’opinion de nos pays, qu’elle ne réveille qu’au bruit des détonations de charges de p
217  efficacité capitaliste qui a fait ses preuves », nous dit-on. (Serait-ce par l’inflation et le chômage ?) Tous voient dans
218 ut réitérée des avantages de la décentralisation. Nous n’en voyons pas moins nos principaux États réaffirmer à tout propos l
219 e la décentralisation. Nous n’en voyons pas moins nos principaux États réaffirmer à tout propos leur volonté de ne rien sac
220 ologie, d’enseignement. Pourquoi cela ? Parce que nos États-nations étant nés de la guerre continuent à trouver dans la pré
221 devenues elles-mêmes pleinement responsables.26 Nous allons essayer d’humaniser la vie professionnelle et de renforcer la
222 au sein des communautés locales et provinciales. Notre programme tient en un mot : décentralisation.27 L’État national n’e
223 ’est plus le critère ultime de la politique, dans notre pays.28 Ces trois déclarations définissent très clairement les cond
224 lles soient et de si haut qu’elles viennent29, il nous faut repartir d’en bas, des groupes et des communautés locales. Avec
225 Ce que la famille peut faire, la municipalité ne doit pas le faire. Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent
226 . Ce que la municipalité peut faire, les États ne doivent pas le faire. Et ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédé
227 s États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. Dans le même sens se prononcent aujourd’hui la plupart
228 n célèbre ouvrage Small is beautiful. Ici encore, nos meilleurs sociologues et politologues européens font à cette thèse un
229 re heureux — des mass médias et des politiciens : nous voulons parler de la Commission consultative franco-suisse, nommée en
230 i puisse être acceptée sans réaction de rejet par nos 30 pays européens, et plus encore : par l’immense diversité de leurs
231 jour, vient illustrer non pas la supériorité de «  notre  » pays, mais nos interdépendances désormais évidentes et nos compléme
232 er non pas la supériorité de « notre » pays, mais nos interdépendances désormais évidentes et nos complémentarités réjouiss
233 mais nos interdépendances désormais évidentes et nos complémentarités réjouissantes. Ainsi se nouera la chaîne des réalité
7 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. V. La défense de l’Europe
234 aspect du problème européen qui préoccupe le plus nos populations, si l’on en croit les sondages d’opinion. D’où vient cet
235  », quoi qu’il advienne, si insolents que croient devoir s’afficher certains leaders politiques à l’égard de Jimmy Carter, per
236 tout si leurs troupes réalisaient la précarité de nos forces nationales non intégrées, la supériorité rapidement croissante
237 écrasante de l’URSS sur l’ensemble non intégré de nos pays quant aux seules forces nucléaires engagées dans la région Europ
238 tc. ? 5. La question de la défense de l’Europe ne doit pas rester plus longtemps affaire de chiffres : nombre de fusées sol-
239 e frappante des motivations que l’on observe dans nos populations quant à une éventuelle défense commune d’on ne sait trop
240 Europe ; cependant que la défense isolée d’un de nos pays par lui tout seul apparaît comme une prétention dérisoire, qu’il
241 t imaginable aujourd’hui, toute agression d’un de nos pays contre l’URSS étant exclue pour raisons de taille, de même que s
242 Européens incapables de s’unir : “Pourquoi irions- nous mourir pour Francfort ou Düsseldorf, alors que les Européens ne ferai
243 rsenal nucléaire total est cent fois supérieur au nôtre . Mais voici l’évidence majeure : même à égalité nucléaire, l’Europe s
244 roduction d’énergie suffiraient à paralyser un de nos pays européens, alors que toutes les bombes produites par ce pays ou
245 de défense, seule à la taille du danger. Si donc nous refusons que « la destruction ou le salut de l’Europe repose entre le
246 ose entre les mains d’un chef d’État américain », nous voilà condamnés à inventer un avenir différent, dans le domaine de la
247 fense plus encore qu’en tout autre. Et là encore, nous ne trouverons la solution que dans l’union, à condition qu’elle soit
248 mes nucléaires sont par nature inaptes à défendre nos campagnes, nos villes, nos populations, nos soldats aux prises avec l
249 sont par nature inaptes à défendre nos campagnes, nos villes, nos populations, nos soldats aux prises avec l’envahisseur, e
250 ure inaptes à défendre nos campagnes, nos villes, nos populations, nos soldats aux prises avec l’envahisseur, et en général
251 endre nos campagnes, nos villes, nos populations, nos soldats aux prises avec l’envahisseur, et en général la civilisation
252 le défense de l’Europe consisterait à sauvegarder nos cités, nos paysages, nos coutumes, nos cultures. Il faudrait les aime
253 de l’Europe consisterait à sauvegarder nos cités, nos paysages, nos coutumes, nos cultures. Il faudrait les aimer d’abord.
254 nsisterait à sauvegarder nos cités, nos paysages, nos coutumes, nos cultures. Il faudrait les aimer d’abord. Pas de défense
255 auvegarder nos cités, nos paysages, nos coutumes, nos cultures. Il faudrait les aimer d’abord. Pas de défense efficace et v
256 s une conscience de ce que l’Europe signifie pour nos vies quotidiennes. Mais défendre un pays sans détruire les raisons qu
257 démographie, à la sociologie et aux diversités de notre continent, cette tactique suppose et favorise une volonté de défense
258 de défendre leurs libertés, leurs droits et leurs devoirs civiques. Elle dépend donc des possibilités que les institutions ména
259 ice réel de ces libertés, de ces droits et de ces devoirs . La vitalité des régions, à son tour, dépend du respect jaloux de leu
260 ration européenne sera neutre par impossibilité —  due à ses trop grandes diversités — de décider une politique d’agression
261 e désarmement sera le principal renfort apporté à notre défense. Mais l’Europe ne peut contribuer au désarmement général que
262 ments, sans laquelle il n’y a guère d’avenir pour notre Histoire. 31. La droite nationaliste ne veut pas accepter de « dép
8 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. VI. L’Europe et le tiers-monde
263 odes de vie occidentaux sans distinguer mieux que nous entre leurs avantages et leurs nuisances ; — en même temps, une volon
264 ute of Technology lui démontraient en effet qu’il devait renoncer à tout espoir de rejoindre jamais le niveau de vie actuel de
265 conomique, financière, technologique, chiffrable, nous rappellerons la démonstration, faite par les agences les plus officie
266 conomique international. Cinq ou six modèles déjà nous en ont été proposés. Nous procéderons ici par élimination. Les écolog
267 inq ou six modèles déjà nous en ont été proposés. Nous procéderons ici par élimination. Les écologistes, les régionalistes e
268 la Puissance, ne peut conduire qu’au désastre. Il doit être remplacé par un modèle qui vise à la Liberté. Seule la réalisati
269 autre modèle de l’Europe sera capable de libérer nos contemporains de la fascination qu’exerce sur eux le modèle de la Pui
270 libertaire réalisé quelque part sur la terre, de nos jours, et de préférence en Europe. Albert Schweitzer disait : L’exem
9 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. VII. Programme pour les Européens
271 les Européens L’Europe n’est pas un parti Nous parlions d’un Programme. Mais ce n’est pas celui d’un parti qui se di
272 es problèmes qu’on a tenté de définir ici. Ce qui nous importe dans ce Rapport, c’est cela sur quoi tous les hommes tant soi
273 ace entière de la planète. Personne ne veut cela. Nous ne voulons pas cela. Mais tout le monde peut voir que si nous, citoye
274 ons pas cela. Mais tout le monde peut voir que si nous , citoyens des 30 pays de l’Europe, laissons faire nos États désunis,
275 citoyens des 30 pays de l’Europe, laissons faire nos États désunis, puérilement rivaux et l’un de l’autre craintifs, le pi
276 sa vermine humaine. Le seul problème sérieux que nous affrontons tous est donc celui de savoir comment se mettre d’accord,
277 rd, en temps utile, pour éviter ce qu’en tout cas nous ne voulons pas. On ne présente pas ici le manifeste d’un parti qui au
278 survie de l’Europe et de l’humanité. Qu’avons- nous proposé dans ces pages ? Rappelons les principales orientations et
279 tera seule en fin de compte. (Ou alors, c’est que nous ne serions plus en démocratie, et toute discussion sur les compétence
280 ur la formule créatrice et confiante du mariage : nous nous engageons réciproquement « pour le meilleur et pour le pire »… «
281 formule créatrice et confiante du mariage : nous nous engageons réciproquement « pour le meilleur et pour le pire »… « jusq
282 lleur et pour le pire »… « jusqu’à ce que la mort nous sépare », donc sans limitation d’intérêt ni de temps. Enfin quelque c
283 ationalistes antieuropéens de droite et de gauche nous paraît non seulement immorale mais politiquement comparable à celles
284 ts de l’Ouest européen par les USA, d’autre part. Nous ne pouvons échapper à ce dilemme que par l’union continentale, c’est
285 itions uniformisantes de leur capitale nationale. Nous ne sommes pas des fanatiques de l’Europe unie. Nous constatons seulem
286 us ne sommes pas des fanatiques de l’Europe unie. Nous constatons seulement que l’union fédérale est la seule solution possi
287 tion possible à la crise qui sévit dans chacun de nos pays. Nous avons essayé d’en montrer les raisons à nos compatriotes e
288 ble à la crise qui sévit dans chacun de nos pays. Nous avons essayé d’en montrer les raisons à nos compatriotes européens.
289 ays. Nous avons essayé d’en montrer les raisons à nos compatriotes européens. Notre seul but est d’informer sur les problè
290 ontrer les raisons à nos compatriotes européens. Notre seul but est d’informer sur les problèmes majeurs de l’Europe les éle
291 aboutir à la mise en servage ou satellisation de nos États l’un après l’autre ; ou à leur renaissance mais tous ensemble.
292 e. À vous de choisir les hommes et les moyens qui nous mèneront à l’une ou à l’autre de ces fins : au désespoir de vivre en
293 ictor Hugo écrivait, il y a cent ans40 : Hors de nous les gouvernements tentent quelque chose, mais rien de ce qu’ils tâche
10 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Annexes
294 L I L NL GB CE a) Estiment que les autres pays devraient venir en aide (en %) 76 65 63 78 85 94 75 88 70 76 b) Disposés à f
295 r les problèmes de la régionalisation, termes que nous faisons nôtres, la région en Europe doit être définie comme le territ
296 rmes que nous faisons nôtres, la région en Europe doit être définie comme le territoire d’une communauté humaine : « Cette c
297 e unité. » En aucun cas, le découpage régional ne devra établir de frontière au travers d’une telle communauté. 3. La région
298 e au travers d’une telle communauté. 3. La région doit bénéficier d’un régime démocratique, qui implique l’élection au suffr