1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 ilité dans la communauté de foi jurée et de pacte fédéral , puis d’internationale, d’internationalisme et d’arbitrage, enfin de
2 , c’est la deuxième Europe qui s’oppose à l’union fédérale de nos peuples, seul espoir qui nous soit proposé. Par malheur, c’est
3 nous sentions européens, membres d’une communauté fédérale d’environ 383 millions d’habitants à l’Ouest (en attendant que les qu
4 rédigent un manifeste commun réclamant une union fédérale de l’Europe dès la fin des hostilités. Il est temps, disent-ils, de «
5 ux sont liées dès l’origine à la cause de l’Union fédérale de nos peuples. Front vert, autonomies locales et régionales, communa
6 nentale, et faute d’institutions communes de type fédéral , nos États-nations, retranchés dans leurs souverainetés nationales, n
7 bien précise, celle du développement d’une Europe fédérale , dit encore Jean-François Deniau. D’où la Commission responsable deva
8 nstituant le Marché commun ; il n’est pas du tout fédéral , et ne peut fonctionner qu’à l’unanimité. L’Assemblée, élue ou non, n
9 e une fois les États membres et non pas un organe fédéral . C’est dire la déception des vrais européistes, des fédéralistes, par
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. I. L’économie
10 ventuels d’agences de concertations nationales ou fédérales ) ; — régionaliser les ajustements de l’offre et de la demande d’emplo
11 sation. Parlant de la mise en place de structures fédérales en Europe, Louis Armand avait formulé une règle d’or qui trouve ici s
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. III. L’environnement
12 t être une des tâches prioritaires d’une autorité fédérale européenne. 9. L’adoption par tous nos pays de critères d’urbanisme p
13 veau européen, ces mesures impliquent des accords fédéraux , supranationaux, permettant seuls d’entreprendre la lutte contre les
14 et des monuments, etc. b) La formation d’agences fédérales de compétence continentale, seules capables de planifier des mesures
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. IV. Les régions
15 t ce que les États peuvent faire, le gouvernement fédéral ne doit pas le faire. Dans le même sens se prononcent aujourd’hui la
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. V. La défense de l’Europe
16 dans l’union, à condition qu’elle soit de nature fédérale . 3.La défense de l’Europe sera l’œuvre des Européens eux-mêmes
6 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. VII. Programme pour les Européens
17 ts de technologie. Tout cela suppose des pouvoirs fédéraux européens. 2. Donner aux communes et aux régions le droit de se prono
18 llage énergétique. Tout cela suppose des pouvoirs fédéraux européens. 3. Au service de l’environnement, c’est-à-dire du souci d’
19 étonnage universel. Créer à cet effet des agences fédérales . 4. Constituer des régions et créer leurs pouvoirs, non les « prendr
20 n procurer les moyens. S’ils veulent cette Europe fédérale — unie dans le respect de ses diversités — elle le sera. La seule que
21 ale, c’est autant dire : en adoptant les formules fédérales , les seules qui correspondent aux réalités de l’Europe, c’est-à-dire
22 urope unie. Nous constatons seulement que l’union fédérale est la seule solution possible à la crise qui sévit dans chacun de no
7 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Annexes
23 les régions Rappelons d’abord que L’Allemagne fédérale a été divisée par les Alliés de 1945 en onze Länder dans l’intention