1 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
1 s de la paix et du maintien des libertés, donc du progrès des responsabilités civiques ? « L’Europe c’est fini », dit la presse
2 iers et pendant longtemps les seuls à nommer le «  Progrès  ». Le bonheur, le salut de l’humanité, et tout simplement : son bien-
3 emps de changer de cap ? De réviser les dogmes du progrès matériel, de la croissance illimitée de tout et de n’importe quoi, du
4 e Europe » : elle a été la première à inventer le Progrès , puis la première à prendre conscience de ses erreurs d’orientation.
5 changer de cap et de rectifier la conception du «  Progrès  » qu’elle a lancée dans le monde entier et que les sociétés les plus
6 ons les plus typiques, parmi lesquelles l’idée de Progrès matériel, l’idéal de l’État-nation centralisé et de sa « souveraineté
7 erstitions spécifiques, telles que la Science, le Progrès , les nationalismes et la Croissance illimitée de tout. Cet échec poli
2 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. I. L’économie
8 aire prendre leurs projets pour des impératifs du Progrès , et leurs désirs pour nos fatalités. Pour tous les autres, il faut bi
9 autres, il faut bien constater que les « lois du Progrès économique » apportent aux hommes d’aujourd’hui autant de stress que
10 ccidentale et l’horizon toujours plus sombre du «  progrès  », selon le credo du xixe européen adopté par les masses mondiales d
11 re de la consommation. Mais du fait même de ces «  progrès  », ou plutôt de cette progression et de sa rapidité, certains problèm
12 de la mise en question des idées directrices du «  progrès industriel », c’est-à-dire de la croyance dans le Progrès humain acqu
13 industriel », c’est-à-dire de la croyance dans le Progrès humain acquis par la multiplication des objets et l’accroissement du
14 ien tout saute ? Augmenter nos besoins, est-ce un progrès  ? Vers quoi ? Est-ce un pari raisonnable, ou une fuite en avant vers
15 st dû en partie à l’automation, c’est-à-dire au «  progrès  » industriel, substituant la machine à l’ouvrier ; en partie aux énor
16 qui paraît dominer désormais la relation entre le progrès industriel et le bien-être humain. Dans les pays industrialisés, la p
17 tionaux dans lesquels nous voulions mesurer son «  progrès  ». 3.Solutions possibles par l’union et par une restructuration c
18 Europe des Six », puis des Neuf ou des Douze. Les progrès des multinationales s’inscrivaient dans cette prétendue « nécessité »
3 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. III. L’environnement
19 ion industrielle. L’écologie nous rappelle que le progrès technique et la science elle-même ne peuvent rien contre les lois fon
20 Et d’une manière plus générale : « À quel prix le Progrès matériel ? » Ce prix étant peut-être celui de notre milieu vital — de
21 ur devoir civique, s’habituent à subordonner le «  progrès  » matériel au bien-être moral, le profit immédiat de quelques-uns aux
4 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. IV. Les régions
22 vations essentielles dans une réaction contre les progrès de la centralisation stato-nationale, réaction plus profonde que tout
23 s. Autour de ces colloques, dont chacun marque un progrès vers la synthèse des forces émergentes « pour l’Europe », foisonnent
24 ivique, économique et culturelle de leur pays. Progrès , parfois spectaculaires À part les guerres d’agression et les cent
25 les et les régions transétatiques. Cependant, les progrès sont notables, parfois spectaculaires, non seulement dans la prise de
5 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. VI. L’Europe et le tiers-monde
26 u, et dont la cause générale n’est autre que le «  Progrès  » imposé par les Occidentaux puis par leurs successeurs au pouvoir da
27 a dégradation morale qu’inflige au tiers-monde le Progrès  : depuis la fin de la dernière guerre, le CICR (Comité international