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x. ⁂ Cependant, publier pose un autre problème. L’
époque
n’est-elle pas assez consternante et consternée, les esprits pas asse
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sûr le plus grand nombre d’hommes dans les basses
époques
spirituelles. ⁂ Encore un mot. On se tromperait sur l’intention de ce
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ns que ce tour n’a jamais mieux réussi que dans l’
époque
contemporaine. Même, quand nous croyons « encore » en Dieu, nous croy
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diable ? » Ces questions sont inévitables à notre
époque
. Elles traduisent fort exactement nos attitudes de pensée les plus co
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a synthèse d’une sagesse nouvelle. Je crois que l’
époque
est mûre pour l’entreprise et que, dans les deux camps, on l’a senti.
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ont le médecin pourra se rendre le maître. Chaque
époque
a son utopie. Le Moyen Âge cherchait la pierre philosophale dans les
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tateur ne suffirait nullement à débarrasser notre
époque
des maux profonds qui la travaillent. Il me souvient d’avoir entendu
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enant des conclusions valables pour bien d’autres
époques
de l’histoire. Ce n’est pas d’envahir un petit pays qui est diaboliqu
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n jamais aimé et célébré la Liberté autant qu’à l’
époque
moderne ? Serait-ce qu’elle est plus que jamais lointaine ? Ou au con
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si étranges confusions. À dire le vrai, contre l’
époque
entière, la liberté-en-général n’est pas une Cause, — même pas dans l
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ace et la riposte, l’abîme et le sublime ? Aucune
époque
ne fut plus antispirituelle, car aucune ne s’est tant préoccupée d’él
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pre du mot, et sa plus grande victoire dans notre
époque
, c’est d’avoir privé de sens presque tous nos usages, coutumes et cos
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cataloguées depuis des siècles triomphent dans l’
époque
présente, qui les prend pour autant d’innovations « excitantes » de l
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moins en moins de persuader l’individu, dans une
époque
où celui-ci n’existe guère. Son ambition se tourne vers les masses. E
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n opposition aux distinctions du Moyen Âge et des
époques
qui discutaient sans fin les cas de possession, c’est-à-dire d’indivi
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ndépendant de nos catégories, se manifeste dans l’
époque
moderne. Au-delà du bien et du mal, nous avons découvert l’Ennui. Non
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rudentes. L’adjectif vital, par exemple. Dans les
époques
classiques, on considère qu’une chose est vraie ou fausse, bonne ou m
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érité et à un bien généralement admis. Mais notre
époque
a remplacé les critères de la vérité par des valeurs d’intensité, et
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e d’acquitter les crimes passionnels. Aux grandes
époques
on eût doublé la peine. Bornons-nous à le noter en passant : notre re
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langues est pipé sur nos lèvres par Satan. Nulle
époque
n’a parlé davantage de l’amour, avec si peu d’exigence réelle. Le dia
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à un lion — a déprimé progressivement dans notre
époque
le sens et le respect de la tenue morale, du sacrifice au bien commun
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la publicité faite à l’amour vulgarisé. En toute
époque
, c’est à certaines nuances « modernes » des sentiments et de leurs mo
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sédé. L’idéalisation romantique de l’amour dans l’
époque
victorienne, entraînant une pruderie morbide du langage et des bonnes
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n cauchemar qui ressemble à s’y méprendre à notre
époque
. Mais si vous ne croyez pas au diable, je me demande à quel Mal vous
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’est plus dangereux. N’auraient-ils pas regardé l’
époque
? Or ce livre est l’époque, je le crains. Un peu plus clair seulement
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ient-ils pas regardé l’époque ? Or ce livre est l’
époque
, je le crains. Un peu plus clair seulement, un peu plus dépouillé, c’
27
’illusion — c’est peut-être sa cruauté. Mais si l’
époque
est sans issue, si le cauchemar est vrai cette fois, s’il n’est plus
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même de toute victoire sur le Malin ! Aux grandes
époques
de notre évolution, c’est l’événement lui-même qui répercute le cri d
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t pour le méchant ». Mais dans cette leçon, que l’
époque
nous rappelle, je vois notre chance de grandeur : elle nous rend à la
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iens et les vaudois de la Provence. Un texte de l’
époque
fournit quelques détails sur ses méthodes : Le dit de Roma fit prend
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sel de la Terre ! Très curieuse omission. — À l’
époque
où j’écrivais ce livre, on parlait déjà beaucoup de la « mort de Dieu
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xxe siècle, août 1941. 41. Voir Journal d’une
époque
, Gallimard, 1968, p. 79 et 80. 42. « Das Nichts nichtet », le Néant