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res nationales : c’est leur grande diversité qui,
sans
nul doute, a suscité l’extraordinaire essor du génie européen. Mais i
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r les angoisses et les obsessions de notre temps,
sans
en méconnaître les grandes potentialités, ni jouer au pédagogue sourc
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nspirer, guider et illustrer, l’action des verts,
sans
en approuver certains excès. Formule qui, du reste, ne doit pas indui
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Arnaud Dandieu, Henri Daniel-Rops, Jean Jardin —
sans
même parler de ceux qui s’y sont agrégés ensuite —, c’est que les uns
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’une longue chaîne, dont les étapes se déroulent,
sans
véritable rupture de continuité, depuis la naissance, au xvie siècle
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de Rougemont engagea, dès sa jeunesse, un combat
sans
merci, qui devait se prolonger jusqu’à sa mort. Ayant discerné très t
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bonifier. Tel qu’il est aujourd’hui, notre monde
sans
phare ni boussole leur confère une actualité irrécusable. Il importe
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perspective philosophique, il convient d’insister
sans
cesse sur les dangers que recèle la confusion entre individualisme et
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surnommés les non-conformistes des années 1930 :
sans
elle, la vogue dont jouit en France, au moment où je rédige ces ligne
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le, projeté toutefois au-delà de toute facticité.
Sans
déboucher sur cette perspective, primordiale aux yeux des personnalis
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our lui, était indissolublement lié au mystère du
Dieu
un et trine. En ayant parlé dans un article publié récemment dans le
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rétiens et non-chrétiens, croyants et incroyants,
sans
porter atteinte à leurs convictions, sans obliger les uns ou les autr
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oyants, sans porter atteinte à leurs convictions,
sans
obliger les uns ou les autres à des compromis débilitants. À l’origin
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suite, évoluer, en hommes libres et responsables,
sans
être gênés, encore moins entravés, par leur engagement dans la mouvan
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créateur ; d’une vie bien remplie ; d’un destin.
Sans
avoir aucunement une telle prétention, il me paraît souhaitable de ra
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enis de Rougemont du réel quotidien, l’ont incité
sans
cesse, depuis son adolescence, à rechercher, non seulement la vérité,
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otre culture et de notre vie, sachant les assumer
sans
jamais les détruire. On connaît Denis de Rougemont en tant que penseu
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française, qui s’empare des concepts de Rousseau
sans
se douter qu’elle les dénature complètement. En effet, pour Rousseau,
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e marché. L’agora sera transposée par les Romains
sans
aucun changement : ce sera le forum. Quand le forum sera trop petit p
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ses particulières, d’autant plus nous connaissons
Dieu
», ce qui voulait dire pour Spinoza : d’autant plus nous connaissons
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celui de son tirage. Mais elle décide elle-même,
sans
nulle enquête sérieuse, de ce qui sera vendable ou non. Elle ne se tr
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elle pourrait aussi bien s’offrir une politique,
sans
rien y perdre. Réformer la presse d’information me paraît impossible
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natures, bien plutôt elle les a sauvegardées »… «
Sans
confusion ni séparation »… La forme de pensée qui s’exprime durant le
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États ou groupes autonomes réunis en fédération,
sans
fusion ni séparation, chacun gardant sa nature propre, que la fédérat
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des trois personnes dans l’unité du seul et même
Dieu
? Comment exprimer l’unité substantielle dans la diversité réelle des
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mbinaisons entretiennent des tensions renouvelées
sans
répit. 24 avril 1970 Avec les trois sources classiques de la culture
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oire nous pose dans les termes les plus précis et
sans
échappatoire possible désormais : s’unir, au-delà de nos fausses souv
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istique de la culture européenne : l’idée d’union
sans
fusion ni séparation, la dialectique toujours ouverte de l’Un et du D
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une ligne de barbelés électrifiés. C’est livrer,
sans
recours, toute l’existence humaine aux seules décisions de bureaux in
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u l’État totalitaire, si on le laisse aller, mais
sans
lequel il ne saurait y avoir plus tard de fédération. C’est un élémen
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-national, qui avaient été admises et consolidées
sans
cesse pendant cent ans. La guerre de 1914 a éclaté au point de conver
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; le culte de l’indépendance, de la souveraineté
sans
atteintes, préparant la guerre et refusant l’union dans un esprit de
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oyens, dont il ne fait qu’exécuter les décisions,
sans
aller au-delà. Également distincte de l’idée d’État-nation (dont proc
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l’état pur. On ne peut pas avoir une liberté pure
sans
aucune puissance ni une puissance pure sans aucun élément de liberté.
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pure sans aucune puissance ni une puissance pure
sans
aucun élément de liberté. L’Européen normal vit quelque part entre ce
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e plus grand problème européen du xxe siècle est
sans
discussion possible celui de l’union de l’Europe. Mais le principal o
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ur permettre une participation civique réelle, et
sans
correspondance autre qu’accidentelle avec aucun espace économique déf
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que d’élire un président, qui serait un empereur
sans
couronne), le général de Gaulle aurait été le meilleur et il aurait f
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uverainetés de nos États, qui, actuellement, sont
sans
défense contre l’extérieur, et n’ont même pas la ressource d’une alli
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uement un problème fédéraliste : il s’agit d’unir
sans
unifier. Actuellement, le principal obstacle à la réalisation de l’Eu
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n super-État-nation européen niant les diversités
sans
lesquelles l’Europe n’est plus elle-même), le nationalisme (qui refus
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par-delà les frontières. Cette évolution se fait
sans
bruit, de manière sous-jacente mais néanmoins effective, bien qu’elle
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s groupes, les cités, les régions et les nations,
sans
faire violence à leurs complexités vivantes et à leurs singularités.
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iversité ; c’est devenu une formule qu’on emploie
sans
bien se rendre compte de ce qu’elle entraîne, et il me semble que si
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s. Il faut tout unifier par des lois inflexibles,
sans
égard aux diversités ethniques et régionales, et soumettre la product
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ins de l’Europe et de la liberté. Il faut adopter
sans
délai les méthodes les plus propres à réduire l’obstruction des stato
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novembre 1970 « La France ne peut être la France
sans
la grandeur. » Cette phrase définit tout l’esprit qui a été celui de
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elle doit être, suivant la définition qu’on en a,
sans
possibilité qu’il en ait été autrement. C’est ainsi qu’on peut parler
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des riches et des nobles, et on a tout supprimé,
sans
s’apercevoir qu’on supprimait des franchises et des libertés. 18 nove
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té, autre qu’illusoire et par là même dangereuse,
sans
responsabilité. Les deux termes sont liés en tension dialectique : il
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nsi, elles se situent entre la tyrannie (autorité
sans
réplique) et l’anarchie (liberté sans frein). Cette opposition ne peu
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e (autorité sans réplique) et l’anarchie (liberté
sans
frein). Cette opposition ne peut être éliminée. Elle doit être préser
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re risque de succomber à l’industrie qui la pille
sans
le moindre scrupule, puis l’empoisonne par le moyen des produits tran
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es ressources pour tous… On se laissait entraîner
sans
réflexion, en faisant confiance aux États, aux experts, à la nature q
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sorption des fumées et gaz dans les villes, autos
sans
essence, avions à réaction silencieux) coûteront très cher, c’est ent
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ger sur les finalités que son travail met en jeu.
Sans
éliminer purement et simplement l’idée de profit, il faudrait que cel
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“idéalistes” seront seulement préoccupés des fins
sans
se donner les moyens de les réaliser, tandis que les “réalistes” agir
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les réaliser, tandis que les “réalistes” agiront
sans
trop se poser la question du pourquoi. L’équilibre souhaitable se sit
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e prescrit de toute éternité : il faut s’incliner
sans
discussion devant les commandements divins. Avec la Grèce, on voit se
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distincte de l’individu, mais ne peut pas exister
sans
lui. L’individu n’est pas le contraire de la personne, c’est plutôt l
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lités, ses risques, et tâche de les faire valoir,
sans
faire la guerre ou vouloir la mort de l’autre, mais en arrivant à des
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goïsme de l’individu naturel à une existence pour
Dieu
et pour le prochain, c’est-à-dire selon la vérité et selon l’amour. E
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critères. Les mêmes ennemis : le culte du profit
sans
scrupule et de l’uniformisation ; la religion de la croissance et du
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ité ou l’empereur d’une part, et devant l’Église,
Dieu
ou le pape d’autre part. Il a plus de substance en lui-même que l’hom
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viduel, l’autre communautaire. Elle est à la fois
sans
confusion ni fusion, libre et responsable, solitaire et solidaire, au
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le Saint-Empire au centre et à l’est, qui vivent
sans
doctrine politique bien définie de la souveraineté. Le type même de l
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ieu, de polluer, d’irradier, de brûler, d’épuiser
sans
retour… Alors, devant l’évidence de ce double pouvoir, pour le meille
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té (force morale) et le pouvoir (force de police)
sans
oublier que, à certains moments, même le préfet de police, s’il perd
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ir, finalement, dépend de l’autorité ; un pouvoir
sans
autorité ne peut même plus s’exercer. 14 janvier 1977 Ce qui est au f
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il faut bien se dire les deux choses : l’autorité
sans
pouvoir ce n’est pas grand-chose, mais le pouvoir sans autorité, ce n
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pouvoir ce n’est pas grand-chose, mais le pouvoir
sans
autorité, ce n’est rien du tout. 6. Totalitarisme 11 novembre 1
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e nationale absolue, de la souveraineté nationale
sans
limites, fictions sacrées, qui peuvent encore paralyser tous les élan